Guerre dans le Ciel

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Guerre dans le Ciel.

C — Les nombreuses significations de la "guerre dans le ciel"


La Doctrine Secrète signale comme un fait évident que l'humanité, collectivement et individuellement, constitue, avec toute la Nature manifestée, le véhicule (a) du Souffle de l'Unique Principe Universel, dans sa différenciation primordiale et (b) des innombrables "souffles" qui procèdent de ce Souffle Unique dans ses différenciations secondaires ultérieures, attendu que la Nature, avec ses nombreuses "Humanités", procède de haut en bas, vers les plans dont la matérialité va toujours en croissant. Le Souffle Primordial anime les Hiérarchies Supérieures ; le secondaire anime les inférieures, sur les plans constamment descendants.

Or, il existe dans la Bible de nombreux passages qui prouvent à première vue, au point de vue exotérique, qu'à une certaine époque cette croyance fut universelle et les deux passages les plus convaincants se trouvent dans Ezéchiel, XXVIII, et dans Isaïe, XIV. Les Théologiens chrétiens sont libres de les interpréter tous deux comme se rapportant à la Grande Guerre qui précéda la Création, à l'Epopée de la Rébellion de Satan, etc., si cela leur plaît, mais l'absurdité de cette idée n'est que trop apparente. Ezéchiel adresse ses lamentations et ses reproches au Roi de Tyr ; Isaïe au Roi Achaz, qui s'adonnait au culte des idoles, comme le faisait le reste de la nation, à l'exception de quelques Initiés (appelés les Prophètes), qui cherchaient à l'arrêter dans sa marche vers l'exotérisme ou l'idolâtrie, ce qui est la même chose. Que l'étudiant en juge.

On lit, dans Ezéchiel :

Fils de l'Homme, dis au prince de Tyr : Ainsi a dit le Seigneur Dieu (selon notre interprétation, le "Dieu" Karma) : Parce que ton coeur s'est élevé, et que tu as dit, Je suis un Dieu... quoique tu sois un homme... Voici, je vais faire venir contre toi des étrangers... qui tireront leurs épées contre la beauté de ta sagesse... et ils te feront descendre dans la fosse (ou vie terrestre)[1].

L'origine du "prince de Tyr" peut – être retrouvée dans les "Dynasties Divines" des Atlantéens impies, des Grands Sorciers. Les paroles d'Ezéchiel ne renferment pas de métaphores, mais, cette fois, de l'Histoire réelle. En effet, la voix qui se trouvait dans le prophète, la voix du "Seigneur", son propre Esprit qui lui parlait, disait :

Parce que... tu as dit : Je suis un Dieu et je suis assis dans le siège de Dieu [2] (les Dynasties Divines), au coeur des mers, quoique tu sois un homme... Voici, tu es plus sage que Daniel ; il n'y a pas de secrets que l'on puisse te cacher par ta sagesse... tu as augmenté tes richesses, et ton coeur s'est élevé à cause de tes richesses. Voici, à cause de cela... des étrangers... tireront leurs épées contre la beauté de ta sagesse... Ils te feront tomber... et tu mourras de la mort de ceux qui sont tués au coeur des mers [3].

Toutes ces imprécations ne sont pas des prophéties, mais simplement des souvenirs du destin des Atlantéens, des "Géants sur la Terre". Quel pourrait être le sens de cette dernière phrase, si ce n'était un récit du destin des Atlantéens ? En outre, la phrase "Ton coeur s'est élevé à cause de ta beauté", [4] peut se rapporter à "l'Homme Céleste" de Pymandre, ou aux Anges Déchus, que l'on accuse d'être tombés à cause de l'orgueil que fit naître en eux la grande beauté et la grande sagesse qui leur échut. Il n'y a là aucune métaphore, sauf peut-être dans les idées préconçues de nos Théologiens. Ces versets se rapportent au Passé et relèvent plus du Savoir acquis durant les Mystères de l'initiation, que de la clairvoyance rétrospective ! La voix dit encore :

Tu as été dans l'Eden, le jardin de Dieu (durant le Satya Youga) ; ta couverture était de pierres précieuses de toutes sortes... le travail de tes tambours et de tes fifres fut préparé en toi le jour où tu fus créé, Tu es le chérubin oint ; ... tu as marché au milieu des pierres de feu. Tu as été parfait dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu'à, ce que, la perversité eut été trouvée en toi. C'est pourquoi je te chasserai... hors de la montagne de Dieu et... je te détruirai [5].

La "Montagne de Dieu" veut dire la "Montagne des Dieux" ou Mérou, dont le représentant, durant la Quatrième Race, fut le Mont Atlas, la dernière forme d'un des divins Titans, si haut à cette époque que les anciens croyaient que les Cieux reposaient sur son sommet. Atlas n'assista-t-il pas les Géants dans leur Guerre contre les Dieux (Hyginus) ? Une autre version nous montre la fable prenant naissance à cause de la passion d'Atlas, fils de Japet et de Clymène, pour l'astronomie, passion qui le poussa à habiter sur les pics des montagnes les plus élevées. La Vérité, c'est qu'Atlas, la "Montagne des Dieux" ainsi que le héros de ce nom, sont les symboles Esotériques de la Quatrième Race et que ses sept filles, les Atlantides, sont les symboles de ses sept sous-races. D'après toutes les légendes, le mont Atlas avait trois fois la hauteur qu'il a aujourd'hui, car il s'est affaissé à deux reprises différentes. Il est d'origine volcanique et, par suite, la voix intérieure d'Ezéchiel dit :

En conséquence, je ferai jaillir un feu du milieu de toi et il te dévorera [6].

Cela ne veut certainement pas dire, comme cela paraît ressortir de la traduction au texte, que ce feu devait jaillir du milieu du Prince de Tyr, ou de son peuple, mais du milieu du Mont Atlas, qui symbolisait la Race fière, savante en Magie et très avancée au point de vue des arts et de la civilisation, dont les derniers vestiges furent détruits presque au pied de la chaîne de ces montagnes jadis gigantesques.

En vérité : "Tu seras un objet de terreur et tu ne seras plus" [7] ; car le nom même de la Race et sa destinée ont aujourd'hui disparu de la mémoire de l'homme. N'oubliez pas que presque tous les rois et les prêtres de jadis étaient des Initiés ; que vers la fin de la Quatrième Race il y eut une guerre entre les Initiés de la Voie de Droite et ceux de la Voie de Gauche, et enfin que le Jardin d'Eden est mentionné par d'autres personnes que les Juifs de la Race Adamique, puisque Pharaon lui-même est comparé au plus bel arbre de l'Eden, par ce même Ezéchiel qui nous représente :

Tous les arbres de l'Eden comme les mieux choisis et les meilleurs du Liban... soutenus dans les parties inférieures de la Terre. (Car) eux aussi descendirent dans l'Enfer avec lui (Pharaon) [8],

– jusqu'aux parties inférieures qui, par le fait, ne sont autres que le fond de l'Océan, dont le sol s'entre ouvrit largement pour dévorer toutes les terres des Atlantéens et, ceux-ci avec. Si l'on se souvient de tout cela et qu'on compare les divers récits, on constate que les chapitres XXVII et XXXI d'Ezéchiel ne se rapportent pas à Babylone, à l'Assyrie, ou même à l'Egypte, puisque aucun de ces pays n'a été détruit de la sorte, mais que ceux-ci sont simplement tombés en ruines sur la surface de la terre et non au-dessous, et qu'ils se rapportent à l'Atlantide et à la plupart de ses peuples. On constatera aussi que le "Jardin d'Eden" des Initiés n'était pas un mythe, mais une localité aujourd'hui submergée. La lumière se fera et l'on appréciera à leur juste valeur Esotérique, des phrases comme celle-ci : "Tu as été dans l'Eden... tu fus sur la montagne sainte de Dieu" [9], car chaque nation avait, et beaucoup de nations ont encore, des montagnes saintes ; les unes des Pics des Himalayas, d'autres le Parnasse et le Sinaï. Toutes ces montagnes étaient des lieux d'Initiation et les demeures des Chefs des communautés d'Adeptes anciens et modernes. Ecoutez encore :

Voyez, l'Assyrien (pourquoi pas l'Atlantéen, Initié ?) était un cèdre du Liban... sa hauteur était exaltée au-dessus de tous les arbres... Les cèdres du jardin de Dieu ne pouvaient le cacher... de sorte que tous les arbres de l'Eden... le jalousaient[10].

Dans toute l'Asie Mineure, les Initiés étaient appelés les "Arbres de la Droiture" et les Cèdres du Liban et il en fut de même pour quelques rois d'Israël. Il en était ainsi des grands Adeptes des Indes, mais seulement de ceux de la Main Gauche. Lorsqu'on nous raconte dans la Vishnou Pourana que "le monde était envahi par les arbres", pendant que les Prachetasas, qui "passèrent 10.000 ans en austérités dans le vaste océan", étaient absorbés par leurs dévotions, l'allégorie se rapporte aux Atlantéens et aux Adeptes des débuts de la Cinquième Race, aux Aryens. D'autres "arbres (des Adeptes Sorciers) se, répandirent et ombragèrent la terre sans protection et les peuples périrent... incapables de travailler pendant dix mille ans". On nous montre alors les Sages, les Richis de la Race Aryenne, appelés les Prachetasas, "jaillissant du sein de l'abîme[11] et détruisant avec le vent et la flamme qui sortaient de leurs bouches, les "Arbres" pleins d'iniquités et tout le règne végétal, jusqu'au moment où Soma (la Lune) souveraine du Monde végétal, les pacifia en faisant alliance avec les Adeptes de la Voie de droite, auxquels elle offrit comme épouse Mârishâ, le "rejeton des arbres"[12]. Ceci est une allusion à la grande lutte entre les "Fils de Dieu" et les Fils de la Sagesse ténébreuse nos ancêtres ; autrement dit, entre les Adeptes Atlantéens et Aryens.

Toute l'histoire de cette période est allégoriquement contée dans la Râmâyana, qui est le récit mystique, sous une forme épique, de la lutte entre Râma – le premier roi de la Dynastie Divine des premiers Aryens – et Râvana, la personnification symbolique de la Race Atlantéenne (de Lankâ). Les premiers étaient des incarnations des Dieux solaires : les derniers des incarnations des Dévas Lunaires. Ce fut la grande lutte entre le Bien et le Mal, entre la Magie Blanche et la Magie Noire pour la suprématie des – forces divines, sur les forces inférieures ou cosmiques.

Si l'étudiant désire mieux comprendre ce dernier exposé, qu'il se reporte à l'Anougîta, épisode de la Mahâbhârata, où le Brâhmana dit à son épouse :

J'ai perçu au moyen du Soi le siège résidant dans le Soi – (le siège) où demeure le Brahman libéré des paires d'opposés et la lune, avec le feu (ou le soleil), soutenant (tous les) êtres (comme animant le principe intellectuel[13].

La Lune est la divinité du mental (Manas), mais seulement sur le plan inférieur. On lit dans un Commentaire :

Manas est double, Lunaire dans la partie inférieure, Solaire dans la partie supérieure.

C'est-à-dire que, sous son aspect supérieur, il est attiré vers Bouddhi et que, sous son aspect inférieur, il descend dans son Ame animale, pleine de désirs égoïstes et sensuels et en écoute la voix ; c'est en cela que réside le mystère de la vie d'un Adepte et d'un profane, de même que celui de la séparation post mortem entre l'Homme divin et l'Homme animal. Mahâbhârata – dont chaque ligne doit être lue au point de vue Esotérique – révèle, sous un symbolisme et des allégories magnifiques – les tribulations de l'Homme et de l'Ame. Le Brâhmana dit dans l'Anougîta :

Dans l'intérieur (dans le corps), au milieu de tous ces (souffles vitaux) (principes ?) qui s'agitent dans le corps et s'avalent mutuellement [14], flamboie le feu Vaishvânara[15] septuple[16].

Mais l' "Ame" principale, c'est Manas ou le mental ; aussi représente-t-on Soma, la Lune, comme contractant une alliance avec sa partie Solaire, personnifiée par les Prachetasas. Ceci n'est qu'une des sept clefs qui ouvrent les sept aspects qu'a la Râmâyana, comme toutes les autres Ecritures – c'est la clef métaphysique.

Le "symbole de l'Arbre" pour représenter les divers Initiés, était presque universel. Jésus est appelé "l'Arbre de la Vie", comme le sont aussi tous les Adeptes de la Bonne Loi, tandis que ceux de la Voie de Gauche sont appelés les "arbres qui dépérissent". Jean-Baptiste parle de la "hache" qui "frappe la racine des arbres"[17] et les rois des armées de l'Assyrie sont appelés, les "arbres"[18].

La véritable signification du Jardin d'Eden a été suffisamment exposée dans Isis Dévoilée. Or, l'auteur a entendu plus d'une fois exprimer de le surprise de ce qu'Isis Dévoilée contint si peu de doctrines enseignées aujourd'hui. C'est une grande erreur. En effet, les allusions à ces doctrines sont, nombreuses, si l'enseignement lui-même n'a pas été donné. Il n'était pas encore temps à cette époque, de même qu'aujourd'hui l'heure n'a pas encore sonné de dire tout. "Aucun Atlantéen, de la Quatrième Race qui précéda notre Cinquième Race, n'est mentionné dans Isis Dévoilée", écrivait un jour un critique du Bouddhisme Esotérique. Moi, qui ai écrit Isis Dévoilée, je soutiens que les Atlantéens y sont mentionnés comme nos prédécesseurs. Quoi de plus clair, en effet, que ces lignes, lorsqu'il était question du Livre de Job :

Dans le texte original, au lieu de "choses mortes", il y a Réphaims mort (des géants ou de puissants hommes primitifs), jusqu'auxquels, l' "évolution" pourra un jour faire remonter notre race actuelle[19].

Elle est invitée à le faire dès aujourd'hui, maintenant que cette allusion est clairement expliquée, mais il est hors de doute que les Evolutionnistes refuseront aujourd'hui, comme ils ont refusé il y a dix ans. La Science et la Théologie sont contre nous ; aussi sommes-nous tenus de les discuter toutes deux pour nous défendre. C'est en se basant sur de vagues métaphores disséminées dans les écrits des prophètes et dans l'Apocalypse de Saint-Jean, version majestueuse mais rééditée du Livre d'Enoch, c'est sur cette base si peu sûre que la Théologie chrétienne a édifiée son Epopée dogmatique de la Guerre dans le Ciel. Elle a fait mieux : elle s'est servie des visions symboliques, qui ne sont intelligibles que pour les Initiés, comme de piliers destinés à supporter le poids de l'énorme édifice de sa religion. Or, on a découvert maintenant que ces piliers n'étaient que de faibles roseaux et la savante construction menace de s'effondrer. Le thème chrétien tout entier repose sur ce Jakin et ce Bohaz – les deux forces opposées du Bien et du Mal, du Christ et de Satan, αι̉ άγαθαὶ και κακαὶ δυνάμεις. Enlevez au Christianisme son principal soutien, les Anges Déchus, et le Séjour de l'Eden disparaît dans les airs, avec son Adam et son Eve ; et le Christ, dans son rôle exclusif de Dieu Unique et de Sauveur, et de Victime expiatoire pour les péchés de l'animal-homme, devient dès lors un mythe inutile et sans signification.

Dans un vieux numéro de la Revue Archéologique, un auteur français, M. Maury, fait la remarque suivante :

Cette lutte universelle entre les bons et les mauvais esprits semble n'être que la reproduction d'une autre lutte plus ancienne et plus terrible qui, suivant un mythe antique, eut lieu avant la création de l'univers, entre les légions fidèles et les légions rebelles[20].

Encore une fois, c'est une simple question de priorité. Si la Révélation de saint Jean avait été décrite durant la période Védique, et si l'on n'était pas aujourd'hui certain que ce n'est qu'une nouvelle version du Livre d'Enoch et des légendes du Dragon de l'antiquité païenne – la grandeur et la beauté des images eût pu influencer l'opinion des critiques en faveur de l'interprétation chrétienne de cette première Guerre, dont le Ciel étoilé fut le champ de bataille et les premiers massacreurs – les Anges. Néanmoins, en l'état actuel des choses, on doit faire remonter l' Apocalypse, événement par événement, à d'autres visions bien plus anciennes. Pour une meilleure compréhension des allégories apocalyptiques et de l'Epopée Esotérique, nous prions, le lecteur de se reporter à l'Apocalypse et d'y lire le Chap. XII, du verset 1 au verset 7.

Ce chapitre a plusieurs sens, et l'on y a découvert bien des choses au sujet de la clef astronomique et de la clef numérique de ce mythe universel. Ce que nous pouvons exposer maintenant, c'est un fragment, ce sont quelques aperçus de sa signification secrète, incorporant le souvenir d'une guerre réelle, de la lutte entre les Initiés des deux Ecoles. Nombreuses et variées sont les allégories qui existent encore, ayant pour base la même pierre d'assise. Le véritable récit – celui qui donne le sens Esotérique complet – se trouve dans les Livres Secrets, mais l'auteur n'a pu en approcher.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, IV, pp.57-64)


Voir aussi

Notes et références

  1. XXVIII, 2-8.
  2. (Des Dieux).
  3. Ibid.
  4. Ibid., 17.
  5. Ibid., 13-16.
  6. Ibid., 18.
  7. Ibid., 19.
  8. XXXI, 16-17. Le seul Pharaon que la Bible nous représente comme s'abîmant dans la mer Rouge, est celui qui poursuivit les Israélites et dont le nom resta inconnu, sans doute pour d'excellentes raisons, cette histoire fut certainement tirée de la légende Atlantéenne.
  9. XXVIII, 13-14.
  10. XXXI, 3-9.
  11. Vishnou Pourâna, I, XV.
  12. Ceci est de l'allégorie pure. Les Eaux sont un symbole de Sagesse et de Savoir occulteHermès représentait la Science Sacrée sous le symbole du Feu ; les Initiés du Nord la représentaient sous celui de l'Eau. Celle-ci est la production de Nara, "l'Esprit de Dieu", ou plutôt Paramâtman, "l'Ame Suprême", dit Khulluka Bhatta : Nârâyana, voulant dire celui qui demeure dans l'abîme" ou est plongé dans les Eaux de Sagesse, "l'eau étant le corps de Nara" (Vayou Pourâna). C'est ce qui fit dire que pendant 10.000 ans ils restèrent dans les austérités "dans le – vaste océan" et c'est pour cela qu'on les représente émergeant de son sein. Ea, le Dieu de Sagesse, est le "Poisson Sublime" et Dagon ou Oannès est, l'Homme-Poisom Chaldéen, qui émerge du sein des Eaux pour, éliminer, la Sagesse.
  13. Chap. V ; "Sacred Book of the East", vol. VIII p. 257.
  14. L'habile traducteur de l'Anougitâ explique ceci dans une note (p. 358) ainsi conçue : "Le sens semble être le suivant : Le cours de la vie de ce monde est dû aux opérations des souffles vitaux qui sont attachés au Soi et conduisent à ses manifestations sous forme d'âmes individuelles."
  15. Vaishvânara est un mot souvent employé pour indiquer le Soi, comme l'explique Nilakantha.
  16. Ibid., p. 259. Traduit par Kishinath Trimbak Telang. M. A. ; Bombay.
  17. Mathieu, III, 10.
  18. Isaïe, X, 19.
  19. Op. cit., I, 258.
  20. 1845, p. 41.