« Voyelles » : différence entre les versions

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continuation durant le cours dit Grand Age.</blockquote>
continuation durant le cours dit Grand Age.</blockquote>


({{ds}}, IV, pp.146-147)
Il devient donc évident que toute interprétation Esotérique de
croyances exotériques, exprimées sous une forme allégorique, cache la
même idée latente – le nombre basique sept, le composé de trois et de
quatre, précédé par le divin trois [[Image:petittriangle.jpg]] et constituant le nombre parfait dix.
 
Ces nombres s'appliquent aussi à des divisions du temps, à la
cosmographie, métaphysique et physique, aussi bien qu'à l'homme et à
toutes les autres choses de la Nature visible. Ainsi ces sept Voyelles, avec
leur quarante-neuf Puissances sont identiques aux trois et au Sept
Feux des Hindous et à leur quarante-neuf Feux ; identiques aux mystères
numériques du Simorgh Persan ; identiques à ceux des Cabalistes Juifs.
Ces derniers, rapetissant ces nombres (leur manière de "voiler"),
ramenèrent la durée de chaque Renouveau successif ou de ce que nous
appelons des Rondes en langage Esotérique, à 1.000 ans seulement ou,
pour les sept renouveaux du Globe, 7.000 ans, au lieu, comme c'est plus
probable, de 7.000.000.000 et assignèrent à l'Univers une durée totale de
49.000 ans seulement<ref>Voyez la ''[[Doctrine Secrète]]'', vol. III, p. 81.</ref>.
 
Or, la Doctrine Secrète fournit une clef qui nous révèle, sur la base
indiscutable de l'analogie comparative, que Garouda, l'allégorique et
monstrueux mi-homme et mi-oiseau – le Vâhana, ou véhicule, sur lequel
Vishnou, en sa qualité de Kâla, ou du "Temps", est représenté comme
chevauchant – constitue l'origine de toutes les allégories de ce genre. C'est
le Phénix Indien, l'emblème du temps cyclique et périodique, l' "hommelion"
(Singha), dont la représentation est si fréquente sur ce que l'on
appelle les gemmes Gnostiques <ref>Ainsi que l'avoue C. W. King, qui fait autorité au sujet des antiquités gnostiques, ces gemmes
"Gnostiques" ne sont pas l'œuvre des Gnostiques, mais appartiennent à des périodes Pré-
Chrétiennes et sont l'œuvre de magiciens" (''Gnostics and their Remains'', p. 241).</ref>.
 
Au-dessus des sept rayons de la couronne du lion et correspondant à
leurs pointes, se trouvent les sept voyelles de l'alphabet grec ΑΕΗΙΟΥΩ,
pour témoigner des Sept Cieux <ref>King, ''ibid.'', p. 218.</ref>.
 
C'est le Lion Solaire et l'emblème du Cycle Solaire, de même que
Garouda <ref>Le manque d'intuition des Orientalistes et des Antiquaires, passés et présents, est remarquable.
Ainsi Wilson, le traducteur de la Vishnou Pourâna, déclare, dans sa préface, que dans la Garouda
Pourâna il n'a trouvé "aucun compte rendu de la naissance de Garouda". Considérant qu'un compte
rendu de la "Création" en général, y est donné et que Garouda est co-éternel avec Vishnou, le Maha
Kalpa, ou Grand Cycle Vital, commençant et finissant avec le Vishnou en manifestation, quel autre
compte rendu de la naissance de Garouda pouvait-on espérer !</ref> est celui du Grand Cycle, du Mahâ Kalpa, co-éternel avec Vishnou et aussi, bien entendu, l'emblème du Soleil et du Cycle Solaire.
Ceci est prouvé par les détails de l'allégorie. Lors de sa naissance,
Garouda, en raison de son "éblouissante splendeur", fut pris pour Agni, le
Dieu du Feu et fut, en conséquence, appelé Gaganeshvara,
"Seigneur du Ciel". Sa représentation en qualité d'Osiris, sur les gemmes
Abraxas (Gnostiques) et par de nombreuses têtes de monstres allégoriques,
ayant la tête et le bec d'un aigle ou d'un faucon – tous deux des oiseaux
solaires – dénote le caractère solaire et cyclique de Garouda. Son fils est
Jâtabou, le cycle de 60.000 ans. Comme le fait remarquer, avec raison, C.
W. King :
 
<blockquote>Quelle qu'ait été sa signification originale (celle de la
gemme avec le lion solaire et les voyelles) il fut
probablement importé, sous sa forme actuelle, des Indes
(cette véritable source de l'iconographie gnostique <ref>''Ibid.'', loc. cit.</ref>.</blockquote>
 
Les mystères des sept Voyelles Gnostiques, articulées par les
Tonnerres de saint Jean, ne peuvent être déchiffrées que par l'Occultisme
primordial et original d'Aryâvarta, apporté aux Indes par les Brahmanes
primordiaux, qui avaient été initiés dans l'Asie Centrale. Et c'est cet
Occultisme que nous étudions et que nous cherchons à expliquer autant
que possible dans ces pages. Notre doctrine de sept Races et de sept
Rondes de vie et d'évolution autour de notre chaîne terrestre de Sphères, se
retrouve même dans l'Apocalypse <ref>Voyez l'''[[Apocalypse]]'', XVIL, 2 et 10 et le Lévitique, 15 à 18 : le premier Passage parle "des sept
Rois", dont ''cinq'' sont, passés et le second parle des sept Sabbats", etc.</ref>. Lorsque les sept "Tonnerres", ou
"Sons", ou "Voyelles" – un des sons, parmi les sept de chacune de ces
voyelles, se rapporte directement à notre propre Terre et à ses sept Races-
Mères dans chaque Ronde – "eurent fait entendre leurs voix", mais eurent
défendu au Voyant de les noter et lui eurent, fait "sceller ces choses", que
fit l'Ange "qui se tenait sur la mer et sur la terre".
 
 
({{ds}}, IV, pp.146-149)




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