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« Voyelles » : différence entre les versions

8 137 octets ajoutés ,  22 janvier 2008
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({{ds}}, IV, pp.146-149)
({{ds}}, IV, pp.146-149)
Nous rappelons au lecteur que ces "cinq ministres" sont symbolisés à
la fois par le Dauphin, qui avait vaincu le mauvais vouloir de la chaste
Amphitrite à épouser Poséidon et par le Triton, leur fils. Ce dernier, dont le
corps était, au-dessus de la taille, celui d'un homme, et, au-dessous, celui
d'un dauphin, d'un poisson, a encore des rapports très mystérieux avec
Oannès, le Dag Babylonien et aussi avec l'Avatar Matsya (de Poisson) de
Vishnou, qui enseignent tous deux la Sagesse aux mortels. Le Dauphin,
comme le savent tous les Mythologues, fut placé, pour son service, par
Poséidon, parmi les constellations et devint, pour les Grecs, le
Capricorne, la Chèvre, dont le train de derrière est celui d'un Dauphin et
qui est aussi identique au Makara, dont la tête est aussi celle d'une antilope
et le corps et la queue ceux d'un poisson. C'est pour cette raison que le
signe de Makara figurait sur la bannière de Kâmadéva, le Dieu Indien de
l'Amour, identifié dans l'Atharva Véda, avec Agni, le Dieu du Feu, le fils
de Lakshmî, comme l'explique correctement le Harivamsha. En effet,
Lakshmî et Vénus ne font qu'une et Amphitrite est la forme primitive de
Vénus. Or, Kâma, le Makara-kétou, est Aja, le "non-né" et Atmâ-bhoû, le
"soi-existant" et Aja est le Logos dans le Rig Véda, car il est représenté
comme la première manifestation de l'Unique : en effet, "d'abord naquit en
Lui le Désir, qui était le germe principal du Mental", ce qui "rattache
l'entité à la non-entité" ou Manas, le cinquième, avec Atmâ, le septième.
Esotériquement, disent les Sages. Ceci est la première phase. La seconde, sur le plan suivant de la manifestation, nous montre Brahmâ que nous
choisissons comme un représentant de tous les autres Premiers Dieux des
nations – faisant jaillir de son corps ses Fils Nés du Mental, "Sanandana et
autres", qui, durant la cinquième "création", puis encore durant la
neuvième (dans le but de "voiler") deviennent les Koumâras. Terminons en
rappelant aux lecteurs que des chèvres étaient sacrifiées à Amphitrite et
aux Néréïdes, sur le rivage de la mer – de même que des chèvres sont
sacrifiées jusqu'à présent à Dourgâ Kâlî, qui n'est que le côté noir de
Lakshmî (Vénus), le côté blanc de Shakti – et en suggérant quels sont les
rapports que ces animaux peuvent avoir avec le Capricorne, dans lequel
apparaissent vingt-huit étoiles rangées de façon à représenter la forme
d'une chèvre et cette chèvre, les Grecs en firent Amalthée, la mère
nourricière de Jupiter. Pan, le Dieu de la Nature, avait des pieds de bouc et
se changea en bouc à l'approche de Typhon. Mais c'est là un mystère sur
lequel l'auteur n'ose pas s'appesantir longuement, n'étant pas sûre d'être
comprise. Aussi le côté mystique de l'interprétation doit-il être laissé à
l'intuition de l'étudiant. Notons encore une chose de plus en plus en
relation avec le mystérieux nombre Cinq. Il symbolise à la fois l'Esprit de
la Vie Eternelle et l'esprit terrestre de vie et d'amour dans le composé
humain et il comprend la magie divine et infernale et la quintessence
universelle et individuelle de l'être. Ainsi les cinq mots, ou les cinq
voyelles, mystiques, articulés par Brahmâ lors de la "création" et qui
devinrent dans la suite le Panchadasha (certains hymnes Védiques
attribués à ce Dieu), constituent, dans leur potentialité créatrice et
magique, le côté blanc des cinq Makâras noirs Tântriques, ou les cinq m.
Makara, la constellation, est en apparence un nom dépourvu de
sens et absurde ; pourtant, même en dehors de son sens anagrammatique
en conjonction avec le terme Koumâra, la valeur numérique de sa première
syllabe et sa résolution Esotérique en cinq, ont une signification très
grande et très Occulte dans les mystères de la Nature.
({{ds}}, IV, pp.166-168)
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Les caractères Dévanâgari, dont on se sert généralement pour écrire le
Sanscrit, contiennent tout ce que renferme les alphabets hermétiques,
Chaldéen et Hébreu et, en outre, la signification Occulte du "son éternel"
et le sens donné à chaque lettre dans ses rapports avec les choses
spirituelles comme avec les choses terrestres. Comme l'alphabet hébreu ne
renferme que vingt-deux lettres et dix nombres fondamentaux, tandis que
le Dévanâgari contient trente-cinq consonnes et seize voyelles, soit un total
de cinquante et une lettres simples, auxquelles viennent s'ajouter
d'innombrables combinaisons, la marge laissée à la spéculation et au savoir
est proportionnellement beaucoup plus large. Chaque lettre a son équivalent dans d'autres langues et aussi son équivalent dans un chiffre ou
dans des chiffres de la table de calculs. Chaque lettre a aussi d'autres
nombreuses significations, qui dépendent des idiosyncrasies et des
caractéristiques de la personne, de l'objet ou du sujet qu'il s'agit d'étudier.
De même que les Hindous prétendent avoir reçu les caractères Dévanâgari
de Sarasvatî, qui inventa le Sanscrit, la "langue des Dévas" ou
Dieux (dans leur panthéon exotérique), de même la plupart des Nations
anciennes réclamaient le même privilège pour l'origine de leurs lettres et
de leurs langues. La Cabale appelle l'alphabet Hébreu les "lettres des
Anges", qui auraient été communiquées aux Patriarches, exactement
comme le Dévanâgarî fut communiqué aux Richis par les Dévas. Les
Chaldéens découvrirent leurs lettres tracées dans le ciel, par les "étoiles et
comètes non encore fixées", nous dit le Livre des Nombres, tandis que les
Phéniciens possédaient un alphabet sacré formé par les torsions des
serpents sacrés. Le Natar Khari (alphabet hiératique) et la langue secrète
(sacerdotale) des Egyptiens, ont d'étroits rapports avec la plus antique
"langue de La Doctrine Secrète". C'est un Dévanâgari avec des
combinaisons et des additions mystiques, dans lesquelles le Senzar entre
pour une large part.
({{ds}}, V, 111-112)
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''Q. Quelle est la prononciation correcte de AUM ?''
R. Il faudrait s'y exercer physiquement, toujours sur le même ton, ton
qui doit être découvert de la même façon qu'on a su trouver la couleur
particulière de l'étudiant, attendu que chacun a son ton qui lui est propre.
AUM est composé de deux voyelles et d'une demi-voyelle, et cette
dernière doit être allongée. De même que la Nature a son "Fa", chaque
homme possède aussi sa note fondamentale, l'homme étant une
différenciation de la Nature. Le corps peut être comparé à un instrument et
l'Ego à celui qui en joue. Vous commencez par produire des effets sur
vous-même, puis vous apprenez, peu à peu, à agir sur les Tattvas et les
Principes. Apprenez d'abord à connaître les notes, puis les accords et enfin
les mélodies. Une fois que l'étudiant est maître de toutes les cordes, il peut
commencer à collaborer avec la Nature et à travailler pour autrui.
Il peut alors, grâce à l'expérience qu'il a acquise de sa propre nature, et à sa
connaissance des accords, faire vibrer celui qui peut être utile à une autre
personne, et ainsi servir de tonique pour de bons résultats.
Cherchez à vous représenter clairement le triangle géométrique sur
chacun des plans, que votre conception devienne graduellement plus
métaphysique et qu'elle aboutisse au Triangle subjectif Atmâ-Buddhi-
Manas. Ce n'est que par la connaissance de ce Triangle, sous toutes les
formes, que vous pouvez réussir, par exemple, à englober le passé et
l'avenir dans le présent. Souvenez-vous que vous avez à fondre le
Quaternaire dans le Triangle. Le Manas inférieur est attiré en haut, avec le
Kâma, le Prâna et le Linga, n'abandonnant derrière lui que le corps
physique, de sorte que l'inférieur renforce le supérieur.
L'on peut faire des progrès en Occultisme, même en Dévachan, si le
Mental et l'Ame sont orientés dans ce sens durant la vie ; mais c'est
seulement comme dans un songe, et le savoir s'effacera comme s'efface le
souvenir d'un rêve, à moins qu'il ne soit maintenu vivace par des études
conscientes.
({{ds}}, VI, pp.251-252)




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