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<blockquote>STANCE V (4)<br /><br /> | |||
({{ds}}, I, p.145) | § 4. – Fohat trace des lignes spirales pour unir le Sixième | ||
au Septième – la Couronne (a). Une armée de Fils de | |||
Lumière se tient à chaque angle ; Les Lipika dans | |||
la Roue du centre (b). Ils<ref>Les Lipika.</ref> disent : "Cela est bon." Le | |||
premier Monde divin est prêt : le Premier, le Second<ref>C'est-à-dire : Le Premier est maintenant le Second Monde.</ref>. | |||
Alors l' "Arûpa Divin" <ref>L'Univers sans Forme de la Pensée.</ref> se réfléchit dans le Chhâyâ | |||
Lôka<ref>Le Monde des Ombres de la Forme Première, au monde Intellectuel.</ref>, le Premier Vêtement d'Anupâdaka (c).</blockquote> | |||
(a) Ce tracé de "lignes spirales" se rapporte à l'évolution des principes | |||
de l'Homme aussi bien qu'à ceux de la Nature, évolution qui se fait | |||
graduellement, comme tout dans la Nature<ref>Comme on le verra plus loin, au sujet de l'Origine des Races Humaines.</ref>. Le Sixième Principe de | |||
l'Homme (Buddhi, l'Ame Divine), quoiqu'un simple souffle dans nos | |||
conceptions, est cependant quelque chose de matériel si on le compare à | |||
l'Esprit Divin (Atmâ) dont il est le porteur ou véhicule. Fohat, dans sa | |||
capacité D'AMOUR DIVIN (Eros), le pouvoir électrique d'affinité et de | |||
sympathie, est allégoriquement présenté comme essayant d'unir l'Esprit | |||
pur, le Rayon inséparable de l'UN Absolu, avec l'Ame, pour faire des | |||
deux, dans l'homme, la MONADE, et dans la Nature, le premier lien entre | |||
le jamais non-conditionné et le manifesté. "Le Premier est maintenant le | |||
Second [Monde]" – des Lipika – se rapporte à la même idée. | |||
(b) "L'Armée" à chaque angle est la Multitude des Etres Angéliques | |||
(Dhyân Chôhans) chargés de guider chacune des régions et à veiller sur | |||
elle, du commencement à la fin d'un Manvantara. Ce sont les "Veilleurs | |||
Mystiques" des Kabalistes et des Alchimistes chrétiens et ils se rapportent, | |||
symboliquement aussi bien qu'au point de vue cosmogonique, au système | |||
numérique de l'Univers. Les nombres avec lesquels ces Etres Célestes sont | |||
liés sont excessivement difficiles à expliquer parce que chacun se rapporte | |||
à plusieurs groupes d'idées distinctes, selon le groupe particulier | |||
d' "Anges" qu'il peut représenter. C'est là que se trouve le nœud dans l'étude de la symbologie, nœud impossible à défaire pour beaucoup | |||
d'érudits qui ont préféré le traiter comme Alexandre le nœud gordien ; | |||
d'où, résultat direct, tant de conceptions et d'enseignements erronés. | |||
(c) Le "Premier est le Second" parce que le "Premier" ne peut | |||
vraiment pas être numéroté ou regardé comme tel, [I 100] car ce Premier | |||
est le royaume du noumène dans sa manifestation primaire, le seuil du | |||
Monde de Vérité, ou Sat, à travers lequel l'énergie directe qui rayonne de | |||
la REALITE UNE – la Divinité Innommée – nous touche. Ici encore il est | |||
possible que le terme intraduisible de SAT (l'Etreté) puisse conduire à une | |||
conception erronée puisque ce qui est manifesté ne peut pas être Sat, mais | |||
quelque chose de phénoménal, qui n'existe pas toujours et, en vérité, n'est | |||
même pas sempiternel. C'est connexe à la Vie Unie, "sans seconde", et coexistant | |||
avec elle, mais en tant que manifestations, c'est pourtant Mâyâ – | |||
comme le reste. Ce "Monde de Vérité", dans les mots du Commentaire, ne | |||
peut être décrit que comme "Une étoile brillante qui tombe du Cœur de | |||
l'Eternité : le phare d'espérance, aux Sept Rayons duquel sont suspendus | |||
les Sept Mondes de l'Etre". C'est bien cela, puisque ce sont les Sept | |||
Lumières dont les réflexions sont les Monades humaines immortelles – | |||
l'Atmâ, ou Esprit radieux de toute créature appartenant à la famille | |||
humaine. Il y a d'abord cette Lumière Septénaire puis le "Monde Divin" – | |||
les lumières innombrables allumées à la Lumière primordiale – les | |||
Buddhis, ou Ames divines sans formes, du dernier des Mondes Aroûpiques | |||
(sans Forme) : la "Somme Totale", dans le langage mystérieux de la vieille | |||
STANCE. | |||
Dans le Catéchisme, le Maître pose cette question à l'élève : | |||
<blockquote>– "Lève la tête, ô Lanou : vois-tu une lumière ou des | |||
lumières innombrables au-dessus de toi, brûlant dans le | |||
ciel noir de minuit ?" – "J'ai la sensation d'une seule | |||
Flamme, ô Gurudeva. Je vois des milliers d'étincelles | |||
non détachées qui brillent en elle."<br /><br /> | |||
– "Tu dis vrai. Et maintenant, regarde autour et en | |||
dedans de toi-même. Cette lumière qui brûle au-dedans | |||
de toi, la sens-tu le moindrement différente de la lumière | |||
qui luit dans tes Frères humains ?"<br /><br /> | |||
– "Elle n'est nullement différente, quoique le prisonnier | |||
soit tenu en captivité par Karma, et que ses vêtements extérieurs trompent les ignorants en leur faisant dire : | |||
"Ton Ame et Mon Ame."</blockquote> | |||
L'Unité radicale de l'essence ultime de chaque partie constitutive des | |||
composés de la Nature – de l'étoile à l'atome minéral, du Dhyân Chôhan le | |||
plus élevé au plus petit infusoire, dans l'entière acception du mot et qu'on | |||
l'applique au monde spirituel, intellectuel ou physique – cette unité est la | |||
seule loi fondamentale de la Science Occulte. "La Divinité est l'expansion | |||
sans bornes et infinie", dit un axiome Occulte, [I 101] et c'est de là que | |||
vient, comme nous l'avons déjà dit, le nom de Brahmâ<ref>Dans le Rig Véda, nous trouvons les noms Brahmanaspati et Brihaspati alternants et synonymes. Voir aussi Brihaddranyaka Upanishad ; Brihaspiti est une Divinité appelée "Père des Dieux".</ref>, tiré de Brih, | |||
s'étendre ou croître. | |||
({{ds}}, I, p.145<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, pp.99-101</ref>) | |||
== Voir aussi == | == Voir aussi == |