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« Magie » : différence entre les versions

2 916 octets ajoutés ,  6 janvier 2008
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({{isis}}, I, p.616)
({{isis}}, I, p.616)


({{isis}}, I, p.128)
I. Les prétendus miracles, à commencer par ceux de Moïse pour
finir par ceux de Cagliostro, quand ils sont authentiques, sont,
comme l'insinue fort justement de Gasparin dans son ouvrage sur
les phénomènes, parfaitement conformes à la loi naturelle, donc
pas des miracles. L'électricité et le magnétisme ont été,
incontestablement, mis en œuvre pour la production de quelquesuns
de ces prodiges. Aujourd'hui, comme autrefois, tout être
sensitif les emploie ; il se sert inconsciemment de ces forces, en
vertu de la nature spéciale de son organisme qui sert de
conducteur à certains de ces fluides impondérables encore si
imparfaitement connus de la science. Cette force est la mère
féconde d'innombrables attributs et de propriétés dont beaucoup,
la plupart même, sont encore inconnus de la physique moderne.
II. Les phénomènes de la magie naturelle, tels qu'on les voit au Siam,
en Inde, en Egypte et dans d'autres contrées d'Orient, n'ont aucun
rapport avec la prestidigitation. La première est un effet
absolument physique dû à l'action de forces naturelles occultes ;
la seconde est simplement un résultat trompeur produit par
d'adroites manifestations et avec l'aide de compères 234.
Les thaumaturges de tous les temps, de toutes les écoles, de tous les
pays, opéraient leurs merveilles parce qu'ils connaissaient parfaitement les
ondes impondérables – dans leurs effets – mais parfaitement tangibles de
la lumière astrale. Ils en dirigeaient les courants et les guidaient par leur
force de volonté. Les prodiges étaient de nature à la fois physique et
psychologique ; ceux-là étant des effets sur des objets matériels, ceux-ci
étant les phénomènes mentaux de Mesurer et ses successeurs. Cette
dernière classe est, de nos jours, représentée par deux hommes illustres :
[198] Du Potet et Regazzoni dont les pouvoirs merveilleux ont été attestés
en France et ailleurs. Le magnétisme est la branche la plus importante de la
magie. Ses phénomènes sont les effets de l'agent universel sous-jacent à
toute magie et qui, à toutes les époques, a produit les prétendus miracles.
Les anciens le nommaient Chaos, Platon et les Pythagoriciens
l'appelaient l'Ame du Monde. D'après les Hindous, la Divinité, sous forme
d'Ether, pénètre toutes choses. C'est le Fluide invisible mais tangible,
comme nous l'avons déjà dit. Parmi les autres noms de ce Protée universel
que de Mirville, par dérision, croit devoir appeler "le nuageux Tout Puissant", nous trouvons ceux de "feu vivant" 235 que lui attribuent les
théurgistes, "Esprit de lumière"et de Magnès. Ce dernier mot indique ses
propriétés magnétiques et montre sa nature magique. Car, ainsi que le dit,
avec raison, un de ses détracteurs µάγος et µάγνης, sont deux branches
issues du même tronc et produisant les mêmes effets.
 
({{isis}}, I, p.128<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, p.197</ref>)


({{isis}}, I, p.616)
({{isis}}, I, p.616)
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