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« Magie » : différence entre les versions

2 911 octets ajoutés ,  6 janvier 2008
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({{ds}}, I, p.284<ref>[[NDE]] : Dans l'ancienne édition, I, p.260. Dans la version française, I, p.249</ref>)
({{ds}}, I, p.284<ref>[[NDE]] : Dans l'ancienne édition, I, p.260. Dans la version française, I, p.249</ref>)


La magie était considérée comme une science divine qui permettait de
participer aux attributs de la divinité elle-même. "Elle dévoile les
opérations de la nature", dit Philon le Juif, "et conduit à la contemplation
des puissances célestes" 84. Plus tard, elle dégénéra en sorcellerie par l'abus
qu'on en fit et devint alors un objet d'exécréation universelle. C'est
pourquoi il nous faut l'envisager telle qu'elle existait dans les temps reculés
où toute vraie religion était fondée sur la connaissance des forces occultes
de la nature. Ce n'est point la classe sacerdotale, dans la Perse ancienne,
qui institua la magie, comme on le croit communément : mais ce furent les
mages qui en tirèrent leur nom. Les Mobeds, prêtres des Parsis – les
anciens Guèbres – sont qualifiés encore aujourd'hui de Magoï dans le
dialecte des Pehlvis 85. La Magie apparut dans le monde avec les
premières races d'hommes. Classian fait mention d'un traité bien connu
aux IV° et V° siècles, traité attribué à Cham, fils de Noé, qui, lui-même,
l'aurait reçu de Jared c'est-à-dire de la quatrième génération après Seth, le
fils d'Adam 86.
Moïse devait son savoir à la mère de la princesse Egyptienne
Thermutis qui le sauva des eaux du Nil. La femme de Pharaon 87, Batria,
était elle-même une initiée et les Juifs lui doivent la possession de leur
prophète "instruit dans toute la sagesse de l'Egypte, puissant en œuvres et
en paroles 88". Justin Martyr, se basant sur l'autorité de Trogue Pompée,
nous présente Joseph comme ayant acquis de grandes connaissances dans
les arts magiques près des grands prêtres de l'Egypte 89. [83]
Les anciens en savaient davantage sur certaines sciences que n'en ont
encore découvert nos savants modernes. Si beaucoup de ces derniers
répugnent à le reconnaître, plus d'un, du moins, en a fait l'aveu. "Le niveau
des connaissances scientifiques existant à une époque de la société
primitive était beaucoup plus élevé que les modernes ne sont disposés à
l'admettre", a dit le Dr Todd Thomson, éditeur des Sciences occultes de
Salverte ; "mais", ajoute-t-il, "cette science était confinée dans les temples,
soigneusement cachée aux yeux du peuple et communiquée seulement au
clergé". Parlant de la Cabale, l'érudit Franz Von Baader fait observer que
"non seulement notre salut et notre sagesse, mais encore notre science ellemême
nous viennent des Juifs". Mais pourquoi l'auteur ne complète-t-il
pas la phrase en nous disant de qui les Juifs eux-mêmes tenaient leur
sagesse ?
Origène, qui avait appartenu à l'Ecole Platonicienne d'Alexandrie,
déclare que Moïse, outre les enseignements de l'alliance, avait
communiqué, aux soixante-dix anciens, des secrets extrêmement
importants "tirés des profondeurs les plus cachées de la loi". Il leur
enjoignait de les transmettre à ceux-là seuls qu'ils jugeraient dignes.


Saint Jérôme parle des Juifs de Tibériade et de Lydda comme des
Saint Jérôme parle des Juifs de Tibériade et de Lydda comme des
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l'autre d'accomplir toutes sortes d'actes diaboliques et contre nature" 90.
l'autre d'accomplir toutes sortes d'actes diaboliques et contre nature" 90.


({{isis}}, I, pp.25-27<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, pp.83-84</ref>)
({{isis}}, I, pp.25-27<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, pp.82-84</ref>)




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