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« Cornelius Agrippa » : différence entre les versions

4 132 octets ajoutés ,  17 mars 2009
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(Nouvelle page : '''Cornelius Agrippa'''. Henri Corneille Agrippa de Nettesheim (14 septembre 1486 - 18 février 1535), dit Cornelius Agrippa ou encore '''Agrippa de Nettesheim''', est considéré co...)
 
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== Esquisse biographique ==
== Esquisse biographique ==
Il naît à Cologne, le 14 septembre 1486. Il fait des études en lettres (1502), sans doute médecine, droit, théologie : il est "''docteur ès-lettres et docteur en médecine de Cologne-sur-le-Rhin''". Il se lance dans une expédition militaire en Espagne en 1508, au service de Ferdinand II d'Aragon, il se sert d'explosifs.
En l'honneur de Marguerite de Bourgogne, il rédige un traité en latin intitulé ''[[De la noblesse et préexcellence du sexe féminin]]'' (1509). Il fonde à Avignon et Paris une association d'amis qui pratiquent l'[[alchimie]]. Il enseigne à Dole la [[kabbale]] chrétienne de [[Johannes Reuchlin]], ce qui le fait accuser d'hérésie.
En Angleterre, il fréquente les grands savants humanistes.
En Allemagne, il rend visite au fameux abbé [[ésotériste]] [[Jean Trithème]], auquel il montre sa ''[[De la philosophie occulte]]'' (1510). Il entre au service de l'empereur Maximilien Ier, un Habsbourg, comme militaire (1511), pour escorter des cargaisons d'or, attaquer Venise. Il donne des conférences sur le très ésotérique ''[[Poimandrès]]'' du ''[[Corpus Hermeticum]]'', à Pavie.
En 1518 le voici conseiller municipal et avocat à Metz, alors ville impériale ; il défend une femme accusée de [[sorcellerie]] en avançant l'excuse de la sénilité, ce qui l'oblige à fuir.
En Suisse, à Genève (1521), Berne, Fribourg (1523), il exerce comme médecin (1522) et publie des calendriers [[astrologiques]] (1523). Il vient, en 1524, se fixer à Lyon comme médecin, appelé par Marguerite d'Orléans, soeur de François I{{er}}. Il est nommé peu après médecin personnel (et donc astrologue) de la Reine-mère Louise de Savoie, mère de François I{{er}}. Il perd son poste en refusant d'établir l'horoscope de François I{{er}}, pratique qu'il juge superstitieuse.
En 1526, il rédige un fort volume intitulé ''De l'incertitude et vanité des sciences''. Le voici fidéiste, hostile à la [[magie]], mais son scepticisme le fera condamner par la Faculté de théologie de Louvain et par la Sorbonne (1531).
Il part à Anvers (1528), il combat la peste. Il devient archiviste-historiographe au service de la princesse Marguerite d'Autriche (1480-1530), gouvernante des Pays-Bas. Il se marie pour la troisième fois. Il semble avoir de plus en plus d'attirance pour le luthéranisme. L'archevêque de Cologne, Hermann von Wied, le protège quelques temps. Rentré en France il est mis en prison pour avoir écrit contre la Reine-mère (qui ne le payait pas). Il meurt, peu de temps après avoir recouvré sa liberté, dans un hôpital de Grenoble, le 18 février 1535.
Il parlait huit langues (allemand, français, italien, espagnol, anglais, latin, grec, hébreu). Il maîtrisait au moins autant de disciplines : [[astrologie]], [[magie]], lettres classiques, médecine, droit, théologie, philosophie, science de la guerre, science des explosifs, kabbale chrétienne, exégèse, diplomatie, crytographie, espionnage, enseignement.
(source : [http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri-Corneille_Agrippa_de_Nettesheim Wikipédia francophone])


== Pensée ésotérique ==
== Pensée ésotérique ==
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<blockquote>« La Magie produit ses effets merveilleux par l'union et l'application qu'elle fait des différentes vertus des êtres supérieurs avec celles des inférieurs. »</blockquote>  
<blockquote>« La Magie produit ses effets merveilleux par l'union et l'application qu'elle fait des différentes vertus des êtres supérieurs avec celles des inférieurs. »</blockquote>  


D'autre part, la nature est vivante et imprégnée de la vie et de l'esprit du monde, elle est organisée selon l'analogie et les [[correspondances]] : « les os ont du rapport avec la [[Terre]], la chair avec l'[[Air]], l'esprit vital avec le [[Feu]], et les humeurs avec l'[[Eau]] ».  
D'autre part, la nature est vivante et imprégnée de la vie et de l'esprit du monde, elle est organisée selon l'analogie et les [[correspondances]] : « les os ont du rapport avec la [[Terre]], la chair avec l'[[Air]], l'esprit vital avec le [[Feu]], et les humeurs avec l'[[Eau]] ».  
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== Oeuvres ésotériques ==
== Oeuvres ésotériques ==
* ''[[De nobilitate et praecellentia feminei sexes]]'' (1509) (''Discours abrégé sur la noblesse et l'excellence du sexe féminin, de sa prééminence sur l'autre sexe, et du sacrement du marriage'')
* ''[[De occulta philosophia]]'' (1510) (''Les trois livres de la philosophie occulte ou magie'')<ref>[[NDE]] : L'ouvrage comporte 3 tomes fondamentaux ("''La magie naturelle''", "''La magie céleste''", "''La magie cérémonielle''") et il semble qu'un quatrième tome, "''Les cérémonies magiques''", relevant de la "''magie démoniaque''", soit apocryphe. </ref>
Pour l'anecdote, '''Agrippa''' semble s'être détaché de ses travaux [[magiques]] originaux bien des années plus tard, évoluant vers un scepticisme convaincu, au travers de l'ouvrage "''De incertitudine et vanitate scientiarum''" (1526), "''Sur l'incertitude, vanité et abus des sciences''".
== Notes et références ==
{{references}}
[[Catégorie:Auteurs ésotéristes|Agrippa, Cornelius]]
[[Catégorie:Auteurs astrologues|Agrippa, Cornelius]]
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