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« Sephiroth » : différence entre les versions

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Aucun des noms donnés à Jéhovah, dans la Bible, n'a aucun rapport avec Aïn-Suph ou la Cause Première Impersonnelle (qui n'est autre que le Logos) de la Cabale, mais ils se rapportent tous aux [[Emanations]].
Il y est dit :
<blockquote>Car bien que pour se révéler à nous, le caché de tout ce qui est caché, ait projeté les Dix Emanations [Séphiroth] appelées la Forme de Dieu, la Forme de l'Homme-Céleste, pourtant, comme cette forme lumineuse elle-même était trop éblouissante pour notre vue, elle dut assumer une autre forme, ou s'envelopper d'un autre vêtement, qui est l'Univers. En conséquence, l'Univers, ou le monde visible, est une expansion plus lointaine de la Substance Divine et on l'appelle, dans la Cabale, le "Vêtement de Dieu"<ref>''[[Zohar]]'', I, 2 a. Voyez l'essai du Dr Ch. Ginsburg sur ''The Cabbalah, its Doctrines, Developments and Literature''.</ref>.</blockquote>
C'est la Doctrine de tous les Pourânas Hindous et surtout du ''[[Vishnou Pourâna]]''. Vishnou se répand dans l'Univers et il est cet Univers ; Brahmâ meurt même avec lui et il ne reste plus que Brahman, l'impersonnel, l'éternel, le non-né et l'inqualifiable. L'Aïn-Suph des Chaldéens et plus tard des Juifs, est assurément une copie de la Divinité Védique, tandis que "l'Adam Céleste", le Macrocosme qui unit en lui la totalité des êtres et constitue l'Esse de l'Univers visible, a son original dans le Brahmâ pourânique. Dans Sôd, "le Secret de la Loi", on reconnaît les expressions employées dans les plus anciens fragments de la Goupta Vidyâ, la Connaissance Secrète. Et l'on ne s'aventure pas trop en disant que même un Rabbin, tout à fait familiarisé avec son propre Hébreu rabbinique spécial, n'en comprendrait complètement les secrets que s'il ajoutait à son savoir une connaissance sérieuse des philosophies hindoues. Reportons-nous à la Stance I du LIVRE DE DZYAN pour en tirer un exemple.
Le ''[[Zohar]]'', de même que la DOCTRINE SECRETE, pose comme prémisses une Essence universelle, éternelle et passive – parce qu'absolue – dans tout ce que les hommes appellent des attributs. La Triade pré-génétique ou pré-cosmique est une pure abstraction métaphysique. La notion d'une triple hypostase en une Essence Divine Inconnue est aussi ancienne que la parole et la pensée. Hiranyagarbha, Hari et Sankara – le Créateur, le Conservateur et le Destructeur – en sont les trois attributs manifestés, qui apparaissent avec le Cosmos ; en quelque sorte, le visible Triangle sur le plan du Cercle à jamais invisible. C'est la pensée radicale primitive de l'Humanité pensante ; le Triangle Pythagoricien émanant de la Monade à jamais voilée ou le Point Central.
Platon en parle et Plotin l'appelle une antique doctrine, au sujet de laquelle Cudworth fait remarquer que :
<blockquote>Puisque Orphée, Pythagore et Platon, qui affirmaient tous une trinité d'hypostases divines, empruntaient incontestablement leur doctrine aux Egyptiens, on peut raisonnablement supposer que les Egyptiens en faisaient autant avant eux <ref>Cudworth, I, III, cité Par Wilson, ''[[Vishnou Pourâna]]'', I, 14, note.</ref>. </blockquote>
Les Egyptiens avaient certainement emprunté leur Trinité aux Indiens. Wilson fait observer avec raison :
<blockquote>Cependant, comme les exposés des Grecs et des Egyptiens sont bien plus embrouillés, bien moins satisfaisants que ceux des Hindous, il est fort probable que c'est chez ces derniers que nous trouvons la doctrine sous sa forme originale, sous sa forme la plus méthodique et la plus significative <ref>''[[Vishnou Pourâna]]'', I, 14.</ref>. </blockquote>
Voici donc le sens :
<blockquote>"''Les Ténèbres seules remplissaient le Tout Sans Limites, car le Père, la Mère et le Fils étaient Unifiés une fois de plus''<ref>''Stance'', I, 5.</ref> "</blockquote>
L'espace existait et existe toujours, comme il existe entre les Manvantaras. L'Univers, dans son état pré-cosmique, était une fois de plus homogène et unique – en dehors de ses aspects. Ce fut un enseignement cabalistique et c'est maintenant un enseignement chrétien.
Ainsi qu'on le prouve constamment dans le Zohar, l'Unité Infinie, ou Aïn-Suph, est toujours placée au-delà de la pensée et de l'appréciation humaine et dans le Sepher Jetzirah nous voyons l'Esprit de Dieu – le Logos et non pas la Divinité elle-même – appelé Unique.
<blockquote>Unique est l'Esprit du Dieu vivant... qui vit à jamais. La Voix, l'Esprit [de l'Esprit] et le Verbe : tel est le Saint-Esprit <ref>Mishna, I, 9.</ref>. </blockquote>
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