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Nous n'avons jamais entendu dire qu'une copie de cet antique ouvrage soit comprise dans le catalogue d'une bibliothèque européenne quelconque, mais c'est un des "''Livres d'Hermès''" et il est mentionné dans les oeuvres d'un grand nombre d'auteurs philosophiques du Moyen Age, qui en tirent des citations. Parmi ces autorités, il y a le ''Rosarium Philosoph.'', d'Arnaud de Villeneuve, l'''Opus de Lapide'' de Francesco Arnuphi, le ''Tractatus de Transmutatione Metallorum'' d'Hermès Trismégiste et sa ''Table d'Emeraude'' et surtout le traité de Raymond Lulle intitulé ''Ab Angelis Opus Divinum de Quinta Essentia''. | |||
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L'auteur de la Qabbalah<ref>[[NDE]] : La ''Qabbalah'' de Myer.</ref> tente à plusieurs reprises de prouver l'antiquité du Zohar d'une manière concluante. Ainsi il prouve que Moïse de Léon ne pouvait pas être l'auteur ou le falsificateur des ouvrages zohariques du treizième siècle, comme on l'accuse de l'être, puisque Ibn Gébirol donnait les mêmes enseignements philosophiques 225 ans avant l'époque de Moïse de Léon. Aucun Cabaliste ou savant véritable ne niera jamais le fait. Il est certain qu'Ibn Gébirol basait ses doctrines sur les plus antiques sources cabalistique, par exemple sur le '''''Livre des Nombres chaldéen''''', comme sur certains Midrashim qui n'existent plus et qui sont sans doute, les mêmes que ceux qu'employait Moïse de Léon. C'est justement la différence qu'il y a entre les deux manières de traiter les mêmes sujets Esotériques, qui – tout en prouvant l'énorme antiquité du système Esotérique – établit l'existence d'un cercle bien déterminé de sectaires Talmudiques et même Chrétiens, au moment de la compilation des glossaires du système zoharique par le Rabbin Moïse. Ibn Gébirol ne citait jamais les Ecritures pour donner de la force aux enseignements (Qabbalah, de Myer, p. 7). Moïse de Léon, au contraire, a fait du Zohar ce qu'il est jusqu'à présent, "un commentaire courant des Cinq Livres ou Pentateuque" (ibid.), avec quelques additions plus récentes dues à des mains chrétiennes. L'un suit la Philosophie Archaïque Esotérique ; l'autre ne s'attache qu'à la partie qui fut adaptée aux livres perdus de Moïse, restaurés par Ezras. Aussi, tandis que le système ou le tronc, sur lequel fut greffé l'original primitif du Zohar, est d'une immense antiquité, beaucoup des rameaux zohariques (plus récents) sont fortement colorés par les opinions particulières des Gnostiques Chrétiens (Syriens et Chaldéens), amis et collaborateurs de Moïse de Léon qui, acceptait leurs interprétations, ainsi que Munsk le prouve. | L'auteur de la Qabbalah<ref>[[NDE]] : La ''Qabbalah'' de Myer.</ref> tente à plusieurs reprises de prouver l'antiquité du Zohar d'une manière concluante. Ainsi il prouve que Moïse de Léon ne pouvait pas être l'auteur ou le falsificateur des ouvrages zohariques du treizième siècle, comme on l'accuse de l'être, puisque Ibn Gébirol donnait les mêmes enseignements philosophiques 225 ans avant l'époque de Moïse de Léon. Aucun Cabaliste ou savant véritable ne niera jamais le fait. Il est certain qu'Ibn Gébirol basait ses doctrines sur les plus antiques sources cabalistique, par exemple sur le '''''Livre des Nombres chaldéen''''', comme sur certains Midrashim qui n'existent plus et qui sont sans doute, les mêmes que ceux qu'employait Moïse de Léon. C'est justement la différence qu'il y a entre les deux manières de traiter les mêmes sujets Esotériques, qui – tout en prouvant l'énorme antiquité du système Esotérique – établit l'existence d'un cercle bien déterminé de sectaires Talmudiques et même Chrétiens, au moment de la compilation des glossaires du système zoharique par le Rabbin Moïse. Ibn Gébirol ne citait jamais les Ecritures pour donner de la force aux enseignements (Qabbalah, de Myer, p. 7). Moïse de Léon, au contraire, a fait du Zohar ce qu'il est jusqu'à présent, "un commentaire courant des Cinq Livres ou Pentateuque" (ibid.), avec quelques additions plus récentes dues à des mains chrétiennes. L'un suit la Philosophie Archaïque Esotérique ; l'autre ne s'attache qu'à la partie qui fut adaptée aux livres perdus de Moïse, restaurés par Ezras. Aussi, tandis que le système ou le tronc, sur lequel fut greffé l'original primitif du Zohar, est d'une immense antiquité, beaucoup des rameaux zohariques (plus récents) sont fortement colorés par les opinions particulières des Gnostiques Chrétiens (Syriens et Chaldéens), amis et collaborateurs de Moïse de Léon qui, acceptait leurs interprétations, ainsi que Munsk le prouve. | ||
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On parle quelquefois des mystérieux "Rois d'Edom" comme de "Mondes" qui avaient été détruits, mais c'est un "voile". Les Rois qui régnèrent à Edom, avant qu'un Roi régnât sur Israël, ou les "Rois Edomites", ne pouvaient jamais symboliser des "mondes antérieurs", mais seulement les "tentatives de faire des hommes" sur ce Globe – les Races Pré-Adamites dont parle le Zohar et que nous désignons sous le nom de Première Race-Mère. En effet, de même qu'en parlant des six Terres (les six "Membres" de Microprosopus), on dit que la septième (notre Terre) n'entra pas en ligne de compte lorsque les six furent créées (les six Sphères au-dessus de notre Globe dans la Chaîne Terrestre), de même les sept premiers Rois d'Edom ne sont pas compris dans les calculs de la Genèse. En vertu de la loi d'analogie et de permutation, dans le Livre des Nombres chaldéen, comme dans les Livres du Savoir et de la Sagesse, les "sept mondes primordiaux" veulent aussi dire les "sept races primordiales" (sous-races de la Première Race-Mère des Ombres) et les Rois d'Edom sont aussi les fils "d'Esaü, le père des Edomites" <ref>''[[Genèse]]'', XXXVI, 43.</ref> ; c'est-à-dire qu'Esaü représente dans la Bible la race qui tient le milieu entre la Quatrième et la Cinquième, les races Atlantéenne et Aryenne. "Deux nations sont dans tes entrailles", dit le Seigneur à Rébecca, et Esaü était rouge et poilu. | |||
({{ds}}, IV, p.329) | |||
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Les méthodes transcendantes de la Cabale ne doivent pas être mentionnées dans un ouvrage public, mais ses divers systèmes de façons arithmétiques et géométriques de déchiffrer certains symboles, peuvent être décrits. Les méthodes de calculs du Zohar, avec leurs trois sections, la Gématria, le Notaricon, et la Témoura, ainsi que l'Albath et l'Algath, sont excessivement difficiles à mettre en pratique. Nous renvoyons ceux qui voudraient en apprendre davantage aux ouvrages de Cornélius Agrippa 180 ; mais aucun de ces systèmes ne peut jamais être compris, à moins qu'un Cabaliste ne devienne un véritable Maître dans sa Science. Le Symbolisme de Pythagore exige un labeur encore plus ardu. Ses symboles sont très nombreux et rien que pour extraire de son Symbolisme la liste générale de ses doctrines abstraites, il faudrait des années d'études. Ses figures principales sont le carré (le Tetraktys), le triangle équilatéral, le point dans le cercle, le cube, le triple triangle et enfin la quarante-septième proposition des Eléments d'Euclide, proposition dont Pythagore fut l'inventeur. Mais, à cette exception près, aucun des symboles ci-dessus ne lui doit son origine, comme le croient certaines gens. Des milliers d'années avant son époque ils étaient déjà bien connus en Inde d'où le Sage de Samos les rapporta. Non pas comme une spéculation, mais comme une Sciences démontrée, ainsi que le dit Porphyre en citant Moderatus le Pythagoricien. | |||
<blockquote>Les chiffres de Pythagore étaient des symboles hiéroglyphiques à l'aide desquels il expliquait toutes les idées concernant la nature des choses <ref>Mot à mot :"les raisons des choses". V. De Vita Pithag. – Le passage de Porphyre relatif à la doctrine de Pythagore sur les nombres, où il cite Moderatus de Gadès, est donné en entier dans les Ennéades de Plotin, par Bouillet, t. III, p. 628. (Extraits de Philosophes néo-Platoniciens), Paris, Hachette, 1861. (N.d.T.)</ref></blockquote> | |||
La figure géométrique fondamentale de la Cabale, telle qu'elle est donnée dans le '''''Livre des Nombres'''''<ref>Nous n'avons jamais entendu dire qu'une copie de cet antique ouvrage soit comprise dans le catalogue d'une bibliothèque européenne quelconque, mais c'est un des "''Livres d'Hermès''" et il est mentionné dans les oeuvres d'un grand nombre d'auteurs philosophiques du Moyen Age, qui en tirent des citations. Parmi ces autorités, il y a le ''Rosarium Philosoph.'', d'Arnaud de Villeneuve, l'''Opus de Lapide'' de Francesco Arnuphi, le ''Tractatus de Transmutatione Metallorum'' d'Hermès Trismégiste et sa ''Table d'Emeraude'' et surtout le traité de Raymond Lulle intitulé ''Ab Angelis Opus Divinum de Quinta Essentia''.</ref>, cette figure qui, suivant la tradition et les Doctrines Esotériques, fut donnée à Moïse par la Divinité Elle-même, sur le Mont Sinaï <ref>''[[Exode]]'', XXV, 40.</ref> renferme dans ses combinaisons, grandioses parce qu'elles sont simples, la clef du problème universel. Cette figure renferme en elle toutes les autres. | |||
({{ds}}, V, p.111) | |||
== Notes et références == | == Notes et références == |