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Le Jardin d'Eden, en tant que localité, n'est pas du tout un mythe ; c'est un de ces points de repère de l'histoire qui font parfois voir à l'étudiant que la Bible n'est pas tout entière une simple allégorie. "Eden, ou le mot hébreu ןדע-ןג, Gan-Eden, qui veut dire Pare ou Jardin d'Eden, est un nom archaïque de la contrée arrosée par l'Euphrate et ses nombreux affluents, depuis l'Asie et l'Arménie jusqu'à la mer Erythrée." <ref>Docteur A. Wilder, qui dit que Gan-duniyas est un des noms de la Babylonie.</ref> Dans le Livre des Nombres Chaldéen, son emplacement est désigné numériquement et dans le manuscrit chiffré Rosicrucien, laissé par le Comte de Saint-Germain, il est complètement décrit. Dans les Tablettes Assyriennes, il est désigné sous le nom de Gan-duniyas. | |||
({{ds}}, III, p.252) | |||
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Lisez ce qui est dit d'Indra (Vâyou) dans le Rig Véda, le volume Occulte par excellence de l'Aryanisme, et comparez ensuite avec ce qui est dit de lui dans les Pourânas, la version exotérique et volontairement tronquée de la vraie Religion Sagesse. Dans le Rig Véda, Indra est le plus haut et le plus grand des Dieux et le fait qu'il boit le Soma indique allégoriquement cette haute nature spirituelle. Dans les Pourânas, Indra devient un débauché et un véritable ivrogne qui se grise de jus de Soma, à la façon terrestre ordinaire. Il est le vainqueur de tous les "ennemis des Dieux" : les Daityas, les Nâgas (Serpents), les Asouras, tous les Dieux-Serpents et de Vritra le Serpent Cosmique. Indra est le saint Michel du Panthéon hindou, le chef de la Légion militante. Reportons-nous à la Bible : nous y trouvons Satan, l'un des "Fils de Dieu" <ref>Job, I, 6.</ref>, qui devient, dans l'interprétation exotérique, le Diable et le Dragon, dans son sens infernal et mauvais. Mais dans la Cabale <ref>Le '''''Livre des Nombres Chaldéen'''''.</ref> Samaël, qui est Satan, est représenté comme identique à saint Michel, le meurtrier du Dragon. Comment se fait-il que l'on dise que Tselem (l'Image) reflète le même Michel et Samaël qui ne font qu'un ? Tous deux, nous enseigne-t-on, procèdent de Ruach (l'Esprit), de Neshamah (l'Ame) et de Nephesh (la Vie). Dans le '''''Livre des Nombres Chaldéen''''', Samaël est la Sagesse cachée (Occulte) et Michel la Sagesse supérieure terrestre, émanant tous deux de la même source mais divergeant après leur émersion de l'Ame du Monde, qui, sur la Terre, est Mahat, la compréhension intellectuelle, ou Manas, le siège de l'intellect. Ils divergent, parce que l'un (Michel) est influencé par Neshamah, tandis que l'autre (Samaël) n'est pas influencé. | |||
({{ds}}, III, p.473) | |||
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Que dit le Livre des nombres ? Au point de vue ésotérique, Adam Rishoon est l'Esprit Lunaire (Jéhovah, dans un sens, ou les Pitris) et ses trois fils Ka-yin, Habel et Seth représentent les trois Races, ainsi que nous l'avons déjà expliqué. Noë Xisuthrus représente à son tour (suivant la clef cosmogéologique), la Troisième Race séparée, et ses trois fils, ses trois dernières races. Cham symbolise en outre la race qui découvrit la "nudité" de la Race-Mère et des "Sans-Mental", c'est-à-dire qui commit le péché. | |||
({{ds}}, III, p.497) | |||
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L'auteur de la Qabbalah<ref>[[NDE]] : La ''Qabbalah'' de Myer.</ref> tente à plusieurs reprises de prouver l'antiquité du Zohar d'une manière concluante. Ainsi il prouve que Moïse de Léon ne pouvait pas être l'auteur ou le falsificateur des ouvrages zohariques du treizième siècle, comme on l'accuse de l'être, puisque Ibn Gébirol donnait les mêmes enseignements philosophiques 225 ans avant l'époque de Moïse de Léon. Aucun Cabaliste ou savant véritable ne niera jamais le fait. Il est certain qu'Ibn Gébirol basait ses doctrines sur les plus antiques sources cabalistique, par exemple sur le '''''Livre des Nombres chaldéen''''', comme sur certains Midrashim qui n'existent plus et qui sont sans doute, les mêmes que ceux qu'employait Moïse de Léon. C'est justement la différence qu'il y a entre les deux manières de traiter les mêmes sujets Esotériques, qui – tout en prouvant l'énorme antiquité du système Esotérique – établit l'existence d'un cercle bien déterminé de sectaires Talmudiques et même Chrétiens, au moment de la compilation des glossaires du système zoharique par le Rabbin Moïse. Ibn Gébirol ne citait jamais les Ecritures pour donner de la force aux enseignements (Qabbalah, de Myer, p. 7). Moïse de Léon, au contraire, a fait du Zohar ce qu'il est jusqu'à présent, "un commentaire courant des Cinq Livres ou Pentateuque" (ibid.), avec quelques additions plus récentes dues à des mains chrétiennes. L'un suit la Philosophie Archaïque Esotérique ; l'autre ne s'attache qu'à la partie qui fut adaptée aux livres perdus de Moïse, restaurés par Ezras. Aussi, tandis que le système ou le tronc, sur lequel fut greffé l'original primitif du Zohar, est d'une immense antiquité, beaucoup des rameaux zohariques (plus récents) sont fortement colorés par les opinions particulières des Gnostiques Chrétiens (Syriens et Chaldéens), amis et collaborateurs de Moïse de Léon qui, acceptait leurs interprétations, ainsi que Munsk le prouve. | |||
({{ds}}, IV, p.18, note de bas de page) | |||