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({{ds}}, V, p.111) | ({{ds}}, V, p.111) | ||
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La Cabale appelle l'alphabet Hébreu les "lettres des Anges", qui auraient été communiquées aux Patriarches, exactement comme le Dévanâgarî fut communiqué aux Richis par les Dévas. Les Chaldéens découvrirent leurs lettres tracées dans le ciel, par les "étoiles et comètes non encore fixées", nous dit le Livre des Nombres, tandis que les Phéniciens possédaient un alphabet sacré formé par les torsions des serpents sacrés. Le Natar Khari (alphabet hiératique) et la langue secrète (sacerdotale) des Egyptiens, ont d'étroits rapports avec la plus antique "langue de La Doctrine Secrète". C'est un Dévanâgari avec des combinaisons et des additions mystiques, dans lesquelles le Senzar entre pour une large part. | |||
({{ds}}, V, p.112) | |||
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La Cabale des Juifs n'est que l'écho déformé de la DOCTRINE SECRETE des Chaldéens et que la véritable Cabale ne se trouve que dans le '''''Livre des Nombres Chaldéens''''' que possèdent aujourd'hui quelques Soufis persans. | |||
({{ds}}, V, p.190) | |||
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Dans son état manifesté il<ref>[[NDE]] : Le nombre [[1]]. </ref> devient Dix, l'Univers. Dans la Cabale chaldéenne, il est sans sexe. Dans celle des Juifs, Shékinah est femelle et les premiers Chrétiens, ainsi que les Gnostiques, considéraient le Saint-Esprit comme une puissance féminine. Dans le '''''Livre des Nombres''''' "Shékina" perd l'h final qui en faisait un nom féminin. Nârâyana, celui qui se Meut sur les Eaux, est aussi sans sexe, mais nous croyons fermement que Shékinah et Daiviprakriti la "Lumière du Logos" ne font qu'un, au point de vue philosophique. | |||
({{ds}}, V, p.201, note de bas de page) | |||
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En l'absence du '''''Livre des Nombres'''''<ref>L'auteur ne possède que quelques extraits, une douzaine de pages en tout, tirés mot à mot de cet inappréciable ouvrage, dont il n'existe plus, peut-être, que deux ou trois exemplaires.</ref>, les Cabalistes de l'Occident n'ont le droit d'en arriver à des conclusions précises que lorsqu'ils possèdent au moins quelques données tirées de cet "ancien document" – données que l'on découvre aujourd'hui disséminées dans les papyrus égyptiens, sur les briques assyriennes et dans les traditions conservées par les descendants des disciples des derniers Nazars. | |||
({{ds}}, V, p.205) | |||
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Suivant les règles qui régissent la lecture symbolique occulte, telles qu'elles sont établies dans l'antique Sépher Jetzirah (dans le Livre des Nombres <ref>Le Sépher Jetzirah connu de nos jours ne constitue qu'une partie de l'original incorporé dans le '''''Livre des Nombres chaldéen'''''. Le fragment que possèdent actuellement les Cabalistes occidentaux a été fortement retouché par les Rabbins du moyen âge, comme le prouvent ses points massorétiques. Le plan de la "Massore" est un voile moderne datant d'après notre ère et perfectionné à Tibériade (voyez ''[[Isis Dévoilée]]'', vol. IV, pp. 114-115).</ref> chaldéen) les quatorze premières lettres [''du Bereshit de la Genèse''<ref>[[NDE]] : "''du Bereshi de la Genèse''" est absent du texte original ; nous ne le mentionnons que parce que le paragraphe cité ici a été tronqué des paragraphes précédents, traitant du ''[[Zohar]]'' et de la création des Elohim.</ref>] (ou B'rasitb' raalaim) suffisent amplement à elles seules pour expliquer la théorie de la "création" sans qu'il faille d'autres explications ou qualifications. Chacune de ces lettres constitue une phrase et si on les plaçait à côté de la version originale, hiéroglyphique ou picturale de la "création" qui se trouve dans le LIVRE DE DZYAN, l'origine des lettres phéniciennes et juives serait bientôt découverte. | |||
({{ds}}, V, pp.220-221) | |||