« Islam » : différence entre les versions

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D'après ''Faigi Dîwân'', "témoin des discours merveilleux d'un libre
penseur qui appartient à mille sectes :
<blockquote>"Au jour de la résurrection, quand seront pardonnées les
choses passées, les péchés de la Ka'bah seront effacés
grâce à la poussière des églises chrétiennes."</blockquote>
A quoi le professeur Max Müller réplique :
<blockquote>"Les péchés d'Islam n'ont pas plus de valeur que la
poussière du [[Christianisme]]. Au jour de la résurrection,
les mahométans, comme les chrétiens, verront la vanité
de leurs doctrines religieuses. Sur la terre, les hommes se
battent pour la religion au ciel, ils découvriront qu'il n'y a
qu'une seule religion vraie : l'adoration de L'[[ESPRIT]] de
[[Dieu]]."</blockquote>
En d'autres termes : "''IL N'Y A PAS DE RELIGION [OU DE LOI]
PLUS ELEVEE QUE LA VERITE.''" – (''Satyât Nâsti Paro Dharmah'') –
suivant la devise des [[Mahârâjahs]] de Bénarès, adoptée par la Société Théosophique.
({{ds}}, I, LXX)
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Le commandement de "''Connais-toi toi-même''", donné à [[Delphes]], était
parfaitement compréhensible pour toutes les nations de jadis. Il en est de
même aujourd'hui, sauf pour les [[Chrétiens]], puisque, à part les Musulmans,
il fait partie intégrante de toutes les religions orientales, y compris celle
des [[Juifs]] versés dans la [[Cabale]].
({{ds}}, V, p.73)
[[Adi]] est, dans notre Doctrine, le nom générique de tous les premiers
hommes, c'est-à-dire des premières [[races]] douées de la parole, dans
chacune des sept zones – d'où, probablement, "''Ad-am''" et, dans chaque
Nation, ces premiers hommes passent pour avoir été instruits des divins
[[mystères]] de la création. Ainsi les [[Sabéens]] (selon une tradition conservée
dans les ouvrages [[Soufis]]) disent que lorsque le "Troisième Premier Homme" quitta la contrée adjacente à l'Inde, pour [[Babel]], un arbre<ref>Dans le symbolisme, un arbre est un livre – et "pilier" est un autre synonyme du même mot.</ref> lui fut
donné, puis un second et un troisième, dont les feuilles rappelaient
l'histoire de toutes les races ; le "Troisième Premier Homme" désignait un
homme appartenant à la [[Troisième Race-Racine]] et pourtant les Sabéens
l'appelaient [[Adam]]. Les Arabes de la Haute-Egypte et les Mahométans en
général ont conservé une tradition d'après laquelle l'Ange [[Azazel]] apporte à
Adam, chaque fois que celui-ci renaît, un message du [[Verbe]] de [[Sagesse]] de
Dieu ; les Soufis expliquent cela en disant que ce livre est donné à chaque
[[Séli-Allah]] ("''l'élu de [[Dieu]]''") pour ses hommes sages. L'histoire que
racontent les [[Cabalistes]] – à savoir que le livre donné à Adam avant sa
[[Chute]] (livre rempli de mystères, de signes et d'événements qui avaient eu
lieu, qui existaient ou qui devaient avoir lieu) fut repris par l'Ange [[Raziel]]
après la Chute d'Adam, mais lui fut rendu ensuite de peur que les hommes
ne perdissent sa sagesse et ses instructions ; que ce livre fut remis par
[[Adam]] à [[Seth]], qui le transmit à [[Enoch]], puis celui-ci à [[Abraham]] et ainsi de
suite au plus sage de chaque génération – se rapporte à toutes les Nations
et non pas aux [[Juifs]] seuls.
({{ds}}, V, p.190)
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Quel est le sens étymologique du mot [[Eden]] ?
En Grec, c'est ὴδουή, qui veut dire "volupté". Sous cet aspect, ce n'est rien
de mieux que l'[[Olympe]] des Grecs, le Ciel d'[[Indra]], [[Svarga]] sur le mont
[[Mérou]] et même le [[Paradis]] plein de [[Houris]], promis par Mahomet aux
fidèles. Le Jardin d'Eden n'a jamais été la propriété des [[Juifs]], car la [[Chine]],
que l'on ne saurait guère suspecter d'avoir eu la moindre connaissance des
Juifs 2.000 ans avant J.-C., avait, dans l'Asie Centrale, un Jardin primitif
de ce genre, habité par les "''[[Dragons]] de [[Sagesse]]''", les [[Initiés]] et, suivant
Klaproth, la carte hiéroglyphique, tirée d'une encyclopédie japonaise, qui
se trouve dans le livre intitulé ''Foè-Kouè-Ki''<ref>''Foè-Kouè-Ki ou Relations des Royaumes Bouddhiques'', par Chy Fa-hian ; traduit par Abel
Rémusat.</ref>, place le "Jardin de Sagesse"
sur le Plateau de Pamir, entre les pics les plus élevés de la chaîne des
[[Himalayas]]. Après l'avoir décrit comme le point culminant de l'Asie
Centrale, on nous montre les quatre fleuves – l'[[Oxus]], l'[[Indus]], le [[Gange]] et
le [[Silo]] – jaillissant d'une source commune, le "''Lac des Dragons''".
Ce n'est cependant pas l'Eden de la ''[[Genèse]]'', pas plus que le Jardin
[[Cabalistique]] de l'Eden. Le premier, en effet – l'''Eden Illa-ah'' – signifie dans
un certain sens [[Sagesse]], un état analogue à celui de [[Nirvâna]], un Paradis de
Béatitude, tandis que dans un autre sens il se rapporte à l'Homme
Intellectuel lui-même, à celui qui contient en lui-même l'Eden dans lequel
pousse l'Arbre de la Science du [[bien]] et du [[mal]], dont l'homme est le
Connaisseur.
({{ds}}, III, p.254)
[[Astoreth]] était, dans un sens, un symbole
impersonnel de la Nature, le Vaisseau de la Vie sur toute la surface de
l'Océan Sidéral sans limites, les germes de tous les êtres. Et lorsqu'elle
n'était pas identifiée à [[Vénus]], comme toutes les autres "Reines du Ciel"
auxquelles on offrait en sacrifice des biscuits et des gâteaux, Astoreth
devenait le reflet de "[[Nouah]], la [[Mère]] Universelle" des [[Chaldéens]] (le [[Noé]]
femelle, considéré comme ne faisant qu'un avec l'[[Arche]]) et celui de la
Triade femelle, [[Ana]], [[Bélita]] et [[Davikina]], appelée, lorsqu'elle est réunie en
une, "Souveraine Déesse, Dame de l'Abîme Inférieur, Mère des Dieux,
Reine de la Terre et Reine de, la Fécondité". Plus tard, [[Bélita]] ou [[Tamtou]]<ref>Sayce, ''Hibbert Lectures'', 1887, p.</ref>
(la mer), la Mère de la Cité d'Erech (la grande Nécropole chaldéenne),
devint [[Eve]], et maintenant elle est, dans l'Eglise Latine, la [[Vierge]] Marie,
représentée debout sur le croissant de la [[Lune]] et, parfois, sur le Globe,
pour varier le programme. Le [[Navis]], ou aspect en forme de navire du
croissant, qui réunit en lui tous les symboles communs du Vaisseau de la
Vie, tel que l'Arche de Noé, le [[Yoni]] des Hindous et l'Arche de l'Union, n'est autre que le symbole femelle de l'Universelle "Mère des
Dieux" et on le trouve maintenant dans toutes les Eglises sous son symbole
chrétien ; la "Nef" (de navis)<ref>Timée de Locres parlant de "l'''Arka''" (Anche) l'appelle "''le principe des meilleures choses''" (Άρχα τω̃ν ὰρίστων). Le mot ''arcane'' "caché" ou secret, en est dérivé. "A personne on ne dévoile les
Arcanes, sauf au... Très Haut" (''[[Codex Nazaræus]]'') – allusion à la Nature, pouvoir femelle et à
l'Esprit, pouvoir mâle, [[Esculape]], en qualité de Dieu-Solaire, était appelé [[Arghagetos]], "né de l'Arche", la divine Vierge-Mère des Cieux (Voyez Kenealy, ''Book of God'', p. 10).</ref>. Le Navis, le Vaisseau Sidéral, est fructifié
par l'Esprit de la Vie – le Dieu mâle, ou, comme le savant Kenealy
l'appelle avec beaucoup de justesse dans son Apocalypse – le Saint-Esprit.
Dans le symbolisme religieux Occidental, le croissant était l'aspect mâle et
la pleine [[Lune]] l'aspect femelle de cet Esprit universel. Le mot mystique
ALM, que le prophète Mahomet mit en tête de beaucoup de chapitres du
Coran, se rapporte à elle comme à la Vierge Immaculée des Cieux<ref>Kenealy, ''op. cit., ibid.''</ref>. Et –
comme le sublime verse toujours dans le ridicule – c'est de cette racine
''Alm'' que nous devons faire dériver le mot ''Almeh'' – danseuses égyptiennes.
Ces dernières sont des "vierges" dans le genre des [[Bayadères]] des Indes et
des Kadeshim (femelles), des "êtres saints" des temples juifs – consacrées
à [[Jéhovah]] qui représentait les deux sexes – et dont les saintes fonctions
dans les temples israélites étaient identiques à celles des Bayadères.
({{ds}}, IV, pp.20-21)




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