« Magie » : différence entre les versions

70 octets ajoutés ,  6 janvier 2008
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({{isis}}, I, p.309<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, II, p.22</ref>)
({{isis}}, I, p.309<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, II, p.22</ref>)
Les prodiges accomplis par les prêtres de la magie théurgique sont si
bien prouvés, et l'évidence en est si accablante (si le témoignage des
hommes a une valeur quelconque) que plutôt que de reconnaître que les
théurgistes païens l'emportaient de loin sur les chrétiens, en fait de
miracles, Sir David Brewster leur accorde pieusement qu'ils avaient atteint
la plus haute efficacité en physique et en tout ce qui est du domaine de la
philosophie naturelle. La science se trouve ainsi dans une désagréable
alternative. Elle se voit obligée de confesser que les anciens physiciens
étaient supérieurs en savoir à ses représentants modernes, ou bien qu'il
existe quelque chose dans la nature, au-delà de la science physique, et que
l'esprit possède des pouvoirs auxquels nos philosophes n'ont jamais songé. "Les erreurs que nous commettons dans une science que
nous avons cultivée tout spécialement", dit Bulwer-
Lytton, "ne peuvent, le plus souvent, être aperçues qu'à la
lumière d'une science différente, tout autant spécialement
cultivée par un autre. 471"
Rien n'est plus aisé à expliquer que les possibilités les plus élevées de
la magie. A la lumière radieuse de l'océan magnétique universel, dont les
ondes électriques relient le cosmos et pénètrent chaque atome dans leur
mouvement incessant, les disciples de Mesmer, malgré l'insuffisance de
leurs expériences, perçoivent, par intuition, l'alpha et l'oméga du grand
mystère. Seule, l'étude de cet agent, qui est le souffle divin, peut ouvrir les
portes du secret de la psychologie et de la physiologie, des phénomènes
cosmiques et spirituels.
"La Magie", dit Psellus, "formait la dernière partie de la
science sacerdotale. Elle scrutait la nature, les pouvoirs
et les qualités de toutes les choses sublunaires ; les
éléments et leurs parties ; les animaux, toutes les variétés
de plantes et leurs fruits ; les pierres et les herbes. Bref,
elle étudiait l'essence et le pouvoir de chaque chose. C'est
donc ainsi qu'elle arrivait à produire ses effets. Elle
formait des statues (magnétisées), qui procuraient la
santé ; elle faisait diverses figures ou objets (nommés
talismans), qui pouvaient également devenir des
instruments de maladie aussi bien que de santé. Souvent
aussi, au moyen de la magie, on fait [365] apparaître le
feu céleste, et alors les statues rient, et les lampes
s'allument spontanément. 472"
({{isis}}, I, p.282<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, pp.364-365 et s.</ref>)


"L'histoire", nous dit M. Du Potet, le prince des
"L'histoire", nous dit M. Du Potet, le prince des
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que redire, en bon anglais, ce qui avait été dit en bon dialecte Dorique,
que redire, en bon anglais, ce qui avait été dit en bon dialecte Dorique,
nombre de siècles avant que le premier philosophe chrétien n'ai vu le jour.
nombre de siècles avant que le premier philosophe chrétien n'ai vu le jour.
Les prodiges accomplis par les prêtres de la magie théurgique sont si
bien prouvés, et l'évidence en est si accablante (si le témoignage des
hommes a une valeur quelconque) que plutôt que de reconnaître que les
théurgistes païens l'emportaient de loin sur les chrétiens, en fait de
miracles, Sir David Brewster leur accorde pieusement qu'ils avaient atteint
la plus haute efficacité en physique et en tout ce qui est du domaine de la
philosophie naturelle. La science se trouve ainsi dans une désagréable
alternative. Elle se voit obligée de confesser que les anciens physiciens
étaient supérieurs en savoir à ses représentants modernes, ou bien qu'il
existe quelque chose dans la nature, au-delà de la science physique, et que
l'esprit possède des pouvoirs auxquels nos philosophes n'ont jamais songé. "Les erreurs que nous commettons dans une science que
nous avons cultivée tout spécialement", dit Bulwer-
Lytton, "ne peuvent, le plus souvent, être aperçues qu'à la
lumière d'une science différente, tout autant spécialement
cultivée par un autre. 471"
Rien n'est plus aisé à expliquer que les possibilités les plus élevées de
la magie. A la lumière radieuse de l'océan magnétique universel, dont les
ondes électriques relient le cosmos et pénètrent chaque atome dans leur
mouvement incessant, les disciples de Mesmer, malgré l'insuffisance de
leurs expériences, perçoivent, par intuition, l'alpha et l'oméga du grand
mystère. Seule, l'étude de cet agent, qui est le souffle divin, peut ouvrir les
portes du secret de la psychologie et de la physiologie, des phénomènes
cosmiques et spirituels.
"La Magie", dit Psellus, "formait la dernière partie de la
science sacerdotale. Elle scrutait la nature, les pouvoirs
et les qualités de toutes les choses sublunaires ; les
éléments et leurs parties ; les animaux, toutes les variétés
de plantes et leurs fruits ; les pierres et les herbes. Bref,
elle étudiait l'essence et le pouvoir de chaque chose. C'est
donc ainsi qu'elle arrivait à produire ses effets. Elle
formait des statues (magnétisées), qui procuraient la
santé ; elle faisait diverses figures ou objets (nommés
talismans), qui pouvaient également devenir des
instruments de maladie aussi bien que de santé. Souvent
aussi, au moyen de la magie, on fait [365] apparaître le
feu céleste, et alors les statues rient, et les lampes
s'allument spontanément. 472"
({{isis}}, I, pp.279-282<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, pp.360 et s.</ref>)


({{isis}}, I, p.279)
({{isis}}, I, pp.279 et s.<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, pp. 360-364</ref>)


({{isis}}, II, p.99)
({{isis}}, II, p.99)
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