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Les dualités sont réduites lorsque l'[[âme]], le véritable homme spirituel,
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ne s'identifie plus à l'un ou l'autre des opposés mais demeure libre sur
la voie du milieu ; alors, le disciple voit devant lui "la voie lumineuse"
la '''voie du milieu''' ; alors, le disciple voit devant lui "la voie lumineuse"
le long de laquelle il apprend à avancer sans être attiré par les mondes
le long de laquelle il apprend à avancer sans être attiré par les mondes
de mirage qui s'étendent de tout côté. Il avance droit vers son but.
de mirage qui s'étendent de tout côté. Il avance droit vers son but.

Version du 26 janvier 2008 à 02:18

Voie du Milieu.

Entre les paires d'opposés, consciemment enregistrée, une oscillation se produit sur le Sentier de Probation, jusqu'à ce qu'apparaisse la voie du milieu. Cette oscillation provoque le mirage des paires d'opposés. C'est un brouillard dense, parfois coloré de joie et de béatitude, parfois coloré de mélancolie et de dépression, alors que le disciple oscille entre les dualités. Cet état se maintient tant que l'accent est mis sur le sentiment, lequel parcourt toute la gamme entre la joie intense que le disciple ressent en cherchant à s'identifier à l'objet de sa dévotion ou de son aspiration, et le désespoir le plus sombre et le sentiment d'échec le plus profond, lorsqu'il n'y parvient pas. Tout cela est cependant de nature astrale, du monde de la sensibilité et n'a rien à voir avec l'âme. Les aspirants restent pendant des années, parfois pendant des vies, emprisonnés dans ce mirage. La libération du monde du sentiment, la polarisation dans le monde du mental illuminé dissiperont le mirage qui fait partie de la "grande hérésie de la séparativité". A partir du moment où un homme divise sa vie en trois aspects (ce qu'il doit inévitablement faire lorsqu'il traite des opposés et s'identifie à l'un d'eux) il succombe au mirage de la séparation. Il est possible que ce point de vue puisse aider, ou bien ce mirage peut demeurer un mystère, car le secret du mirage du monde réside dans l'idée que la triple différenciation voile le secret de la création. Dieu lui-même a produit la paire d'opposés : esprit et matière ; ainsi il a produit la voie du milieu qui est celle de l'aspect conscience ou aspect âme. Réfléchissez profondément à cette idée.


(source : "Le Mirage, Problème Mondial" d'Alice Bailey, p.79)




Vous connaissez bien les mirages auxquels est sujette l'humanité. Il ne vous reste plus qu'à suivre l'ancienne voie du Raja Yoga, à faire intervenir le mental comme agent de dissipation, à apprendre ainsi à demeurer dans la "lumière" entre les paires d'opposés, et, par cette "lumière", à parvenir à la liberté en foulant le noble sentier du milieu. Parfois, mes frères, je pense que vous avez tant de connaissances théoriques, mais que vous avez réalisé relativement si peu de choses. Je me demande si je n'assume pas une responsabilité excessive en vous donnant encore d'autres instructions. Et puis, je me souviens que j'écris pour d'autres aussi bien que pour vous et que, pour accomplir ce service particulier, mon temps est limité.

Les dualités sont réduites lorsque l'âme, le véritable homme spirituel, ne s'identifie plus à l'un ou l'autre des opposés mais demeure libre sur la voie du milieu ; alors, le disciple voit devant lui "la voie lumineuse" le long de laquelle il apprend à avancer sans être attiré par les mondes de mirage qui s'étendent de tout côté. Il avance droit vers son but.


(source : "Le Mirage, Problème Mondial" d'Alice Bailey, pp.100-101)




Lors de la deuxième initiation, l'initié prouve qu'il est à même de choisir entre les paires d'opposés et de poursuivre avec décision son chemin sur "la voie du milieu".


(source : "Le Mirage, Problème Mondial" d'Alice Bailey, p.103)




La bonne volonté est bien plus répandue dans le monde qu'on ne se l'imagine. Il faut simplement la découvrir, la cultiver et la mettre en œuvre. Elle ne doit toutefois pas être exploitée par des groupes travaillant à leurs propres fins, si honnêtes, corrects ou sincères soient-ils. En ce cas, elle serait détournée vers des buts partisans. Les hommes de bonne volonté se tiennent à égale distance de groupes opposés, lorsqu'ils existent, afin de créer un climat, où la discussion et le compromis deviennent heureusement possibles. Ils marchent constamment sur la noble voie du milieu, celle du Bouddha, qui se situe entre les couples de contraires, et droit en direction du cœur de Dieu. Ils foulent le "sentier étroit" de l'amour, dont parlait le Christ, et ils montrent qu'ils le foulent en exprimant le seul aspect de l'amour que l'humanité puisse comprendre à présent : la Bonne Volonté.


(source : "Les Problèmes de l'Humanité" d'Alice Bailey, pp.138-139)




Les désunion mondiale


Qu'est-ce qui, à présent[1], semble empêcher l'unité mondiale et faire échouer les Nations unies dans l'établissement des mesures nécessaires si impatiemment attendues par l'homme de la rue ? La réponse n'est pas difficile à trouver et implique toutes les nations : le nationalisme, le capitalisme, la rivalité, l'avidité aveugle et stupide. C'est son intense nationalisme sentimental, qui fait de la Pologne un membre si difficile de la famille des nations ; c'est le matérialisme et la crainte, plus le manque d'intérêt pour les choses spirituelles, qui rendent la France si constamment obstructionniste et l'a conduite si longtemps à s'opposer à toute solution de la question allemande. C'est une adhésion fanatique à une idéologie et son manque de maturité nationale, qui dictent une bonne partie de l'activité russe au cours des conférences. C'est leur capitalisme effréné qui fait des Etats-Unis une des nations les plus redoutées, à quoi s'ajoutent ses gestes de puissance armée. C'est un impérialisme moribond qui gêne aujourd'hui la Grande-Bretagne, accrochée à des territoires et à des responsabilités, dont elle comprend qu'elle pourrait bien les transférer aux soins des Nations unies. L'espoir de la Grande-Bretagne réside dans ses tendances socialistes qui lui permettent de prendre la "voie du milieu" entre le communisme russe et le capitalisme américain. C'est l'avidité satisfaite de soi des nations ayant échappé à la guerre, qui gêne le progrès. C'est la lutte pour posséder le pétrole du monde que se livrent les trois Grandes Puissances, qui bloque la paix du monde. Ce sont les actions tortueuses des Juifs et la haine qu'ils entretiennent, qui tendent aussi à miner l'espérance de la paix. C'est l'attitude de l'Inde et de la Chine qui complique l'action des gens bien intentionnés. C'est le traitement, contraire au christianisme et à la démocratie, des populations nègres aux Etats- Unis et en Afrique, qui contribue à les faire fermenter. C'est l'inertie aveugle et le manque d'intérêt de la masse populaire qui permet aux mauvais chefs de détenir le pouvoir. C'est la crainte du reste du monde, qui oblige les chefs russes à maintenir leurs peuples dans l'ignorance totale de l'attitude des autres nations à propos des affaires mondiales. C'est un mauvais usage de l'argent qui colore les vues de la presse et de la radio en Grande-Bretagne et plus encore aux Etats-Unis, pour cacher en bonne partie la vérité au peuple. C'est le bouleversement ouvrier, partout, qui alimente la tourmente et impose des souffrances inutiles au public. C'est la profonde méfiance, politique et internationale, la propagande trompeuse et l'apathie des Eglises qui compliquent encore le problème. Par-dessus tout, c'est le refus de la part du public de regarder la vie en face et de voir les faits tels qu'ils sont. La masse des hommes a besoin d'être éveillée pour exiger que les biens soient le partage de tous également et non pas uniquement d'un groupe privilégié et elle a besoin d'apprendre que "la haine ne cesse pas par la haine, mais par l'amour". Un pareil amour n'est pas sentimental, mais c'est une bonne volonté efficace, s'exprimant par les individus, dans les communautés et entre les nations.


(source : "Les Problèmes de l'Humanité" d'Alice Bailey, pp.186-187)




Comment surmonter les obstacles

Certaines réalisations essentielles doivent précéder le travail consistant à faire disparaître les obstacles ; elles peuvent être énumérées comme suit :

  • a. La réalisation que la pratique de l'obéissance au devoir immédiat et l'adhésion à la plus haute vérité connue préparent la voie à d'ultérieures révélations.
  • b. La réalisation que la sérénité est importante à cultiver et que la bonne volonté à accepter joyeusement tout désagrément temporaire, souffrance et douleur doit être développée en vue de la gloire future qui dissipera les nuages de l'heure présente.
  • c. La réalisation que la synthèse est la méthode qui permet d'atteindre à la compréhension ; en faisant fusionner les paires d'opposés, la voie du milieu est trouvée qui mène droit au coeur de la citadelle.

Si ces trois préceptes dominent la vie et la conduite de l'étudiant, il est permis d'espérer que, par un gros effort, il sera possible de surmonter les quatre obstacles[2].


(source : "Traité sur la Magie Blanche" d'Alice Bailey, pp.83-84)




[...] La vraie bataille se livre dans le corps astral et elle atteint son point culminant et la violence quand le disciple est doté d'un instrument physique fort et d'un corps mental bien équipé. Plus la sensibilité du corps astral est grande, plus fortes seront ses réactions au monde physique et aux conditions mentales. Il s'en suit que les disciples et les personnes très évoluées ont un corps astral plus puissant et qu'ils travaillent avec une tension émotive plus grande que ceux qui sont moins évolués et que les fils de Dieu libérés.

Il est donc conseillé aux étudiants d'avoir une attitude énergique vis-à-vis de leur nature émotive, se souvenant que la victoire vient d'en haut et ne peut être organisée d'en bas. L'âme doit gouverner et son "arme" dans la bataille est le mental consacré.

Il est intéressant de noter la suite occulte dans la description du plan astral selon la règle que nous examinons.

C'est le plan de la dualité des forces ; l'aspirant en devient conscient. L'homme peu évolué est conscient de la synthèse, mais c'est celle de sa nature physique. L'homme d'une haute spiritualité est aussi conscient de la synthèse, celle qui existe dans son âme, où la conscience est l'unité. L'aspirant conscient surtout de la dualité est tiraillé de-ci, de-là, entre les deux. Son premier pas le porte à discerner les paires d'opposés et à choisir entre elles. La lumière qu'il a découvert en lui le rend plus conscient de l'obscurité. Le bien qui l'attire le met en garde contre le mal qui est pour lui la ligne de moindre résistance. La douleur le rend conscient du plaisir ; le ciel et l'enfer deviennent des réalités pour lui. L'attraction qu'exerce sur lui la vie de l'âme lui fait sentir l'attraction de la matière et de la forme et il est forcé de reconnaître l'action de l'une et de l'autre. Il se sent en suspens entre deux grandes forces ; quand le fait de la dualité est saisi clairement, il comprend, lentement, mais sûrement, que le facteur décisif dans le conflit est sa volonté divine qui prend la place de sa volonté personnelle, égoïste. Ainsi les forces dualistiques jouent leur rôle tant qu'elles ne sont pas vues comme deux grands courants d'énergie divine qui attirent dans deux directions opposées. L'aspirant s'aperçoit alors que devant lui s'ouvrent deux sentiers ; l'un conduit vers l'aride pays de la renaissance, l'autre conduit devant la porte dorée et à la cité des âmes libérées.

L'un est donc le sentier de l'involution qui fait pénétrer l'homme toujours plus profondément dans la matière dense ; l'autre est le sentier qui conduit au dépassement de la matière vers la conscience du corps spirituel par lequel il peut agir dans le règne de l'âme. L'un de ces sentiers sera connu au vrai disciple comme étant celui de la main gauche, l'autre étant celui de la main droite, de l'activité correcte. Sur le premier, il devient un magicien noir développant seulement les pouvoirs de la personnalité, subordonnés aux buts égoïstes de celui qui poursuit les satisfactions personnelles et ambitieuses, ce qui le limite aux trois mondes et lui ferme la porte qui s'ouvre sur la vie. Sur l'autre sentier, ayant maîtrisé la personnalité, il pratique la magie de la Fraternité Blanche qui œuvre toujours dans la lumière de l'âme et avec l'âme dans toutes les formes, ayant dépassé l'ambition du soi personnel. Le clair discernement entre ces deux sentiers révèle ce que certains livres d'occultisme appellent le "Sentier étroit comme le fil du rasoir" qui se trouve entre les deux. C'est "la Noble Voie du milieu" du Bouddha ; elle indique la subtile ligne de démarcation entre les paires d'opposés et entre les deux courants qu'il a appris à reconnaître, l'un conduisant aux portes du ciel, l'autre, vers le plus sombre des enfers.


(source : "Traité sur la Magie Blanche" d'Alice Bailey, pp.227-229)


Notes et références

  1. NDE : Rappelons que l'ouvrage d'où est tiré cet extrait a été publié en 1947.
  2. NDE : Le Maître Tibétain fait référence à quatre obstacles à l'étude de l'occultisme, décrits plus tôt dans le traité, pp.73-83. Ce sont : 1) la jeunesse de l'Occident, 2) le développement du mental concret, 3) l'importance que l'Occident a donné à l'aspect matériel des choses et 4) l'hygiène de vie du corps physique, épaissi par l'alcool et par la nourriture carnée. Voir pour plus de détails : Les obstacles à l'étude de l'occultisme)