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« Feu Cosmique » : différence entre les versions

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<blockquote>'''STANCE III (11)'''<br /><br />
§ 11. – Cette toile s'étend lorsque le Souffle de feu<ref>Le [[Père]].</ref> la
couvre ; elle se contracte lorsque le Souffle de la [[Mère]]<ref>La Racine de la [[Matière]].</ref>
la touche. Alors, les Fils<ref>Les [[Eléments]] avec leurs Pouvoirs ou Intelligences respectifs.</ref> se séparent et se dispersent,
pour rentrer dans le sein de leur Mère à la fin du Grand
Jour et redevenir un avec elle. Lorsqu'elle<ref>La Toile.</ref> se refroidit,
elle devient rayonnante. Ses Fils se gonflent et se
contractent dans leur propre Soi et par leur Cœur ils
embrassent l'Infini.</blockquote>
L'expansion de l'Univers sous le "Souffle du FEU" est très suggestive
si on la considère à la lumière de la période du "brouillard de Feu" dont la
science moderne parle tant et dont, en réalité, elle sait si peu.
Une grande chaleur sépare les éléments composés et résout les corps
célestes en leur Elément Primordial Unique – voilà ce qu'explique le
Commentaire :
<blockquote>"Du moment qu'un corps, mort ou vivant, s'est
décomposé en ses constituants de base, en se mettant
dans la zone d'attraction et d'action d'un foyer ou centre
de chaleur (énergie) – et plusieurs de ces centres sont
promenés çà et là dans l'espace – ce corps est réduit en
vapeur et gardé dans le "Sein de la [[Mère]]" jusqu'à ce que
[[Fohat]], recueillant quelques-unes des parcelles de la
[[Matière]] Cosmique (nébuleuse), lui donne une impulsion,
le mette de nouveau en mouvement, développe la chaleur
nécessaire, et le laisse suivre sa nouvelle croissance."</blockquote>
L'expansion et la contraction de la "Toile" – c'est-à-dire l'étoffe ou
atomes dont est fait le Monde – exprime ici le mouvement de pulsation car c'est la contraction et l'expansion régulières de l'Océan infini et sans rivage de ce que nous pouvons appeler le noumène de la [[Matière]], émané par
[[Svabhâvat]] qui est la cause de la vibration universelle des atomes.
Mais cela suggère autre chose aussi. Cela montre que les anciens savaient
ce qui intrigue de nos jours beaucoup de Savants, et surtout beaucoup
d'Astronomes – la cause de la première ignition de la matière ou étoffe
dont est composé le monde, le paradoxe de la chaleur produite par la
contraction réfrigérante, et autres énigmes cosmiques – car cela démontre,
à ne pas s'y méprendre, que les anciens avaient la connaissance de ces
phénomènes. "''Il y a, dans chaque atome, la chaleur interne et la chaleur externe''", disent les Commentaires manuscrits dont l'auteur a eu
communication : "''le Souffle du Père [Esprit] et le Souffle [ou Chaleur] de la Mère [Matière]''" et ces documents donnent des explications qui
montrent que la théorie moderne de l'extinction des feux solaires,
conséquence de la perte de chaleur due à la radiation, est erronée. Les
savants eux-mêmes conviennent de la fausseté de l'assertion, car, ainsi que
le fait remarquer le Professeur Newcomb <ref>''Popular Astronomy'', pp. 507-508.</ref>, "en perdant sa chaleur un
corps gazeux se contracte, et la chaleur générée par la contraction dépasse
celle qu'il a eue à perdre pour produire la contraction". Ce paradoxe qu'un
corps devient plus chaud à mesure que la contraction produite par le
refroidissement devient plus grande a été la cause de bien des discussions.
On a prétendu, en effet, que l'excès de chaleur se perd par radiation et que
déclarer que cette température ne s'abaisse pas pari passu avec la
diminution de volume, sous une pression constante, c'est abolir la loi de
Charles<ref>''Nébular Theory'' (Winchell).</ref>. Il est vrai que la contraction développe de la chaleur mais la
contraction (causée par le refroidissement) n'est capable ni de développer
la quantité de chaleur existant à un moment donné dans la masse, ni même
de maintenir un corps à une température constante, etc. Le professeur
Winchell essaie d'expliquer le paradoxe – paradoxe qui n'est qu'apparent,
comme le démontre J. Homer Lane<ref>''American Journal of Science'', juillet 1870.</ref> – en suggérant qu'il existe "quelque
chose en dehors de la chaleur". "Ne serait-ce pas, dit-il, tout simplement
une répulsion entre les molécules, qui varierait selon une loi des
distances<ref>''World-Life or Comparative Geology'', par Alexander Winchell LL. D., page 85 (1883).</ref> ?" Mais l'accord ne pourra se faire que si ce "quelque chose qui existe en dehors de la chaleur" est appelé "la Chaleur sans Cause", le "Souffle de Feu", la Force omnicréatrice plus l'INTELLIGENCE ABSOLUE ; ce qui est peu probable que la Science physique accepte.




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