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« Feu Cosmique » : différence entre les versions

2 139 octets ajoutés ,  13 janvier 2008
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({{feucosm}}, p.XVI)
({{feucosm}}, p.XVI)
== Passages référencés dans l'article ==
Le Commentaire dit :
Notre Terre et l'homme [sont] les produits des trois Feux.
Les noms de ces trois feux désignent, en Sanscrit, le Feu Electrique, le
Feu Solaire et le Feu produit par le Frottement. Expliqués par le plan
Cosmique et le plan humain, ces trois Feux sont l'Esprit, l'Ame et le Corps,
les trois grands Groupes Radicaux avec leurs quatre divisions
additionnelles. Celles-ci varient avec les écoles et – suivant l'usage que
l'on en fait – deviennent les oupâdhis et les véhicules, ou leurs noumènes.
Dans les comptes rendus exotériques, ils sont personnifiés par les "trois
fils, d'une splendeur et d'un éclat éminents" d'Agni Abhimânin, le fils aîné
de Brahmâ, le Logos Cosmique, par Svâhâ, l'une des filles de Daksha<ref>[[Daksha]], "l'intelligent, le compétent". "Ce nom entraîne généralement avec lui l'idée de pouvoir créateur". C'est un fils de [[Brahmâ]] et d'[[Aditi]] et, suivant d'autres versions, un pouvoir auto-généré,
qui, de même que [[Minerve]], jaillit du corps de son père. C'est le chef des [[Prajâpatis]], des Seigneurs
ou Créateurs de l'Etre. Dans la ''[[Vishnou Pourâna]]'', [[Parâshara]] dit de lui : "Dans chaque [[Kalpa]] [ou
[[Manvantara]]], Daksha et les autres naissent et sont de nouveau détruits." Et le ''[[Rig Véda]]'' dit que :
"Daksha jaillit d'Aditi et Aditi de Daksha", allusion à l'éternelle renaissance cyclique de la même
Essence divine.</ref>.
Dans un sens métaphysique, le "Feu par le Frottement" signifie
l'union entre Bouddhi, le sixième, et Manas, le cinquième "principes", qui
sont de la sorte unis ou cimentés l'un à l'autre, le cinquième se fondant
partiellement dans la Monade et en devenant une partie ; dans un sens
physique, il se rapporte à l'étincelle créatrice ou germe, qui fructifie et
génère l'être humain. Les trois Feux, dont les noms sont Pâvaka, Pavamâna et Shuchi, furent condamnés, dit-on, par une malédiction de Vasishtha, le
grand Sage, "à renaître sans cesse" 600. C'est assez clair.
({{ds}}, IV, p.258<ref>Dans l'édition françise, III, p.308</ref>)




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