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« Ashram » : différence entre les versions

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Un Ashram se compose de tous les degrés, depuis celui du disciple qui fait ses premiers pas sur le sentier difficile de l'entraînement, jusqu'à celui de disciple qui est un Maître de la Sagesse. Cette progression hiérarchique est une chose qui mérite une attentive considération. Je vous rappelle la Loi qui déclare que "nous croissons grâce à nos reconnaissances". Une reconnaissance considérée comme un aspect, une partie, une fraction d'un ensemble plus vaste, est la semence d'une plus vaste expansion de conscience. Une expansion de conscience stabilisée signifie initiation.
Un Ashram se compose de tous les degrés, depuis celui du disciple qui fait ses premiers pas sur le sentier difficile de l'entraînement, jusqu'à celui de disciple qui est un Maître de la Sagesse. Cette progression hiérarchique est une chose qui mérite une attentive considération. Je vous rappelle la Loi qui déclare que "nous croissons grâce à nos reconnaissances". ''Une reconnaissance considérée comme un aspect, une partie, une fraction d'un ensemble plus vaste, est la semence d'une plus vaste expansion de conscience. Une expansion de conscience stabilisée signifie initiation''.


({{etat1}}, p.842)  
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Un Ashram est une source d'où émanent des impressions hiérarchiques agissant sur le monde. Ses "énergies impulsives" et ses forces incitantes sont orientées vers l'expansion de la conscience humaine par les vies magnétiques des membres du groupe vaquant à leurs devoirs, leurs obligations et responsabilités dans le monde extérieur ; il est aussi aidé par l'activité vibratoire ininterrompue des membres désincarnés de l'Ashram et par la pensée claire et unifiée, ainsi que par la connaissance convaincue de tout l'Ashram. (…)
Un Ashram est une source d'où émanent des impressions hiérarchiques agissant sur le monde. Ses "énergies impulsives" et ses forces incitantes sont orientées vers ''l'expansion de la conscience humaine'' par les vies magnétiques des membres du groupe vaquant à leurs devoirs, leurs obligations et responsabilités dans le monde extérieur ; il est aussi aidé par l'activité vibratoire ininterrompue des membres désincarnés de l'Ashram et par la pensée claire et unifiée, ainsi que par la connaissance convaincue de tout l'Ashram. (…)


Les membres de l'Ashram constituent un canal unifié pour les nouvelles énergies pénétrant actuellement dans le monde ; ces énergies dynamiques traversent l'Ashram et entrent dans le monde des hommes ; elles ruissellent puissamment à travers le Maître au cœur de l'Ashram ; elles se propagent à une "vitesse lumineuse" par le cercle intérieur ; elles sont apportées en bas par ceux qui forment le cercle extérieur.  
Les membres de l'Ashram constituent ''un canal unifié pour les nouvelles énergies'' pénétrant actuellement dans le monde ; ces énergies dynamiques traversent l'Ashram et entrent dans le monde des hommes ; elles ruissellent puissamment à travers le Maître au cœur de l'Ashram ; elles se propagent à une "vitesse lumineuse" par le cercle intérieur ; elles sont apportées en bas par ceux qui forment le cercle extérieur.  


({{telepathie}}, p.196-197)  
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L'unanimité de dessein produit une relation subjective très étroite, et chaque membre de l'ashram s'applique à fournir la plus complète contribution possible à la tâche en cours. La personnalité n'intervient pas. Vous vous rappellerez que je vous ai dit, il y a quelques années, que les véhicules de la personnalité étaient toujours abandonnés à l'extérieur de l'ashram ; il s'agit de termes symboliques. Cela signifie que les corps subtils de la personnalité doivent forcément subir les mêmes règles que le corps physique ; ils sont laissés à l'extérieur. Rappelez-vous aussi que les ashrams existent sur le plan de buddhi, ou de l'intuition. L'entreprise conjointe et l'adhésion unie à la technique cyclique désirée et prévue, lient tous les membres de l'ashram en un tout, unique et synthétique. Il n'y a donc pas de controverse possible ou d'accent mis sur les idées individuelles, car aucune qualité vibratoire de la personnalité ne peut pénétrer dans la périphérie ou aura d'un ashram.
L'unanimité de dessein produit une relation subjective très étroite, et chaque membre de l'ashram s'applique à fournir la plus complète contribution possible à la tâche en cours. La personnalité n'intervient pas. Vous vous rappellerez que je vous ai dit, il y a quelques années, que les véhicules de la personnalité étaient toujours abandonnés à l'extérieur de l'ashram ; il s'agit de termes symboliques. Cela signifie que les corps subtils de la personnalité doivent forcément subir les mêmes règles que le corps physique ; ils sont laissés à l'extérieur. Rappelez-vous aussi que les ashrams existent sur le plan de buddhi, ou de l'intuition. L'entreprise conjointe et l'adhésion unie à la technique cyclique désirée et prévue, lient tous les membres de l'ashram en un tout, unique et synthétique. Il n'y a donc pas de controverse possible ou d'accent mis sur les idées individuelles, car aucune qualité vibratoire de la personnalité ne peut pénétrer dans la périphérie ou aura d'un ashram.


Les plans et la désignation des tâches concernant l'entreprise en cours progressent par le moyen d'une méditation ashramique de réflexion, instaurée par le Gardien du Plan. Le Maître d'un ashram ne dit pas : "faites ceci" ou "faites cela". Ensemble et à l'unisson, dans une profonde réflexion, les plans se déroulent, et chaque disciple et chaque initié voient, de manière occulte, où l'on a besoin d'eux et où – à un moment donné – ils doivent coopérer par leur énergie. Notez les termes que j'emploie. Les membres d'un ashram, néanmoins, ne siègent pas en vue de méditer conjointement. L'une des qualités, développée par le contact ashramique, est l'aptitude à vivre toujours dans le domaine de la perception intuitive – domaine qui a été créé, ou sphère d'énergie qui a été engendrée, par le dessein unifié, les
Les plans et la désignation des tâches concernant l'entreprise en cours progressent par le moyen d'une méditation ashramique de réflexion, instaurée par le Gardien du Plan. Le Maître d'un ashram ne dit pas : "faites ceci" ou "faites cela". Ensemble et à l'unisson, dans une profonde réflexion, les plans se déroulent, et chaque disciple et chaque initié ''voient'', de manière occulte, où l'on a besoin d'eux et où – à un moment donné – ils doivent coopérer par leur énergie. Notez les termes que j'emploie. Les membres d'un ashram, néanmoins, ne siègent pas en vue de méditer conjointement. L'une des qualités, développée par le contact ashramique, est l'aptitude à vivre toujours dans le domaine de la perception intuitive – domaine qui a été créé, ou sphère d'énergie qui a été engendrée, par le dessein unifié, les


plans combinés et l'énergie concentrée de la Hiérarchie. Une analogie (mais seulement une analogie, néanmoins) consisterait à comparer ce domaine de réflexion, qui reçoit des reflets et en renvoie, au cerveau de l'être humain ; ce cerveau reçoit l'impact de l'activité télépathique, des perceptions sensorielles et des connaissances acquises dans les trois mondes ; la réflexion s'établit alors, en relation avec les processus mentaux qui sont synchronisés avec le cerveau ; puis vient la communication de ces réflexions au monde extérieur. La méditation ashramique de réflexion fait partie intégrante de la perception croissante du disciple-initié, et celle-ci, à son tour, fait partie de l'ensemble de la méditation hiérarchique de réflexion. Cette dernière est basée sur l'inspiration (au sens occulte) de Shamballa. Dès qu'un disciple peut participer à cette méditation ou réflexion constante et ininterrompue, sans que cela entrave son service ou les autres voies de sa pensée, il devient ce qui est appelé "un disciple qui ne sortira jamais plus".
plans combinés et l'énergie concentrée de la Hiérarchie. Une analogie (mais seulement une analogie, néanmoins) consisterait à comparer ce domaine de réflexion, qui reçoit des reflets et en renvoie, au cerveau de l'être humain ; ce cerveau reçoit l'impact de l'activité télépathique, des perceptions sensorielles et des connaissances acquises dans les trois mondes ; la réflexion s'établit alors, en relation avec les processus mentaux qui sont synchronisés avec le cerveau ; puis vient la communication de ces réflexions au monde extérieur. La méditation ashramique de réflexion fait partie intégrante de la perception croissante du disciple-initié, et celle-ci, à son tour, fait partie de l'ensemble de la méditation hiérarchique de réflexion. Cette dernière est basée sur l'inspiration (au sens occulte) de Shamballa. Dès qu'un disciple peut participer à cette méditation ou réflexion constante et ininterrompue, sans que cela entrave son service ou les autres voies de sa pensée, il devient ce qui est appelé "un disciple qui ne sortira jamais plus".
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Il y a, évidemment, trois principes de base qui gouvernent tout le travail d'un ashram. Je ne veux pas parler ici des principes de vie occultes, mais de principes qui gouvernent dans l'entraînement. Ces trois principes sont : l'Obéissance occulte, l'Intégration de groupe, le Droit d'Accès. (…)
Il y a, évidemment, trois principes de base qui gouvernent tout le travail d'un ashram. Je ne veux pas parler ici des principes de vie occultes, mais de principes qui gouvernent dans l'entraînement. Ces trois principes sont : l'Obéissance occulte, l'Intégration de groupe, le Droit d'Accès. (…)


Obéissance occulte. Le disciple n'obéit si souvent que dans certaines limites. Son sens personnel de la liberté (dû surtout à une compréhension mentale, se développant rapidement, de la vie et de la manière de vivre) le pousse à concéder certaines formes d'obéissance au Maître qui l'entraîne, mais à éviter de s'abandonner complètement par crainte de perdre son impression d'agir librement et de choisir librement ses relations. Plus le disciple est ancien, moins cette crainte existe, car la vie de l'ashram et un contact croissant et régulier avec le Maître lui prouvent la liberté absolument complète qui gouverne le cercle tout entier de la vie ashramique, à la fois au sein de l'ashram et dans le domaine de son service intérieur et extérieur. Mais le développement de ce jugement avisé prend du temps, et le néophyte reste toujours sur ses gardes contre toute intrusion dans son champ organisé de gouvernement personnel délibéré. Permettez-moi d'illustrer ceci d'une manière qui, je crois, vous apportera une très nécessaire suggestion.
''Obéissance occulte''. Le disciple n'obéit si souvent que dans certaines limites. Son sens personnel de la liberté (dû surtout à une compréhension mentale, se développant rapidement, de la vie et de la manière de vivre) le pousse à concéder certaines formes d'obéissance au Maître qui l'entraîne, mais à éviter de s'abandonner complètement par crainte de perdre son impression d'agir librement et de choisir librement ses relations. Plus le disciple est ancien, moins cette crainte existe, car la vie de l'ashram et un contact croissant et régulier avec le Maître lui prouvent la liberté absolument complète qui gouverne le cercle tout entier de la vie ashramique, à la fois au sein de l'ashram et dans le domaine de son service intérieur et extérieur. Mais le développement de ce jugement avisé prend du temps, et le néophyte reste toujours sur ses gardes contre toute intrusion dans son champ organisé de gouvernement personnel délibéré. Permettez-moi d'illustrer ceci d'une manière qui, je crois, vous apportera une très nécessaire suggestion.


Le débutant, ou nouveau venu dans l'ashram, nouveau dans son service (du point de vue de l'expérience de sa vie présente sinon de son âme) nouveau en ce qu'il enregistre une impression de puissance que donne toujours la relation avec l'ashram, nouveau dans sa réaction joyeuse face à la reconnaissance que lui accordent ceux qu'il s'efforce d'aider, parle de plus en plus de "mon travail, mon groupe, mon enseignement, mon entourage, mes plans" ; ce faisant, il se stabilise dans le champ de service qu'il a choisi. C'est une phase temporaire dont le disciple ne se rend souvent pas compte bien qu'elle soit irritante pour ceux qui entendent ces mots. A mesure qu'il progresse dans la vie spirituelle et intensifie sa compréhension du Maître, à mesure qu'il pénètre plus avant dans la vie de l'ashram et dans l'aura de son Maître, à mesure que sa vision grandit, révélant les possibilités du service et les limites de ses propres moyens – à mesure qu'il acquiert la divine indifférence, il abandonne la possessivité de sa manière d'envisager le service ; il considère tout ce qu'il fait comme sa réaction à la vie de l'ashram, comme sa contribution au travail de l'ashram et, finalement en arrive à disparaître à ses propres yeux ainsi que du centre de son travail. Seuls restent la nécessité à satisfaire et le pouvoir de l'ashram pour satisfaire cette nécessité. Ceci indique un pas très net en avant, et c'est cette attitude altruiste, cette capacité d'être un canal offert au pouvoir, à l'amour à la connaissance et à la vie de l'ashram qui constituent, en dernière analyse, ce que l'on entend par obéissance occulte.
Le débutant, ou nouveau venu dans l'ashram, nouveau dans son service (du point de vue de l'expérience de sa vie présente sinon de son âme) nouveau en ce qu'il enregistre une impression de puissance que donne toujours la relation avec l'ashram, nouveau dans sa réaction joyeuse face à la reconnaissance que lui accordent ceux qu'il s'efforce d'aider, parle de plus en plus de "''mon'' travail, ''mon'' groupe, ''mon'' enseignement, mon entourage, mes plans" ; ce faisant, il se stabilise dans le champ de service qu'il a choisi. C'est une phase temporaire dont le disciple ne se rend souvent pas compte bien qu'elle soit irritante pour ceux qui entendent ces mots. A mesure qu'il progresse dans la vie spirituelle et intensifie sa compréhension du Maître, à mesure qu'il pénètre plus avant dans la vie de l'ashram et dans l'aura de son Maître, à mesure que sa vision grandit, révélant les possibilités du service et les limites de ses propres moyens – à mesure qu'il acquiert la divine indifférence, il abandonne la possessivité de sa manière d'envisager le service ; il considère tout ce qu'il fait comme sa réaction à la vie de l'ashram, comme sa contribution au travail de l'ashram et, finalement en arrive à disparaître à ses propres yeux ainsi que du centre de son travail. Seuls restent la nécessité à satisfaire et le pouvoir de l'ashram pour satisfaire cette nécessité. Ceci indique un pas très net en avant, et c'est cette attitude altruiste, cette capacité d'être un canal offert au pouvoir, à l'amour à la connaissance et à la vie de l'ashram qui constituent, en dernière analyse, ce que l'on entend par obéissance occulte.


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Le stade de "l'impulsion qui s'éveille". Le symbole de ce stade est l'œil à demi ouvert. Le néophyte, qui vient d'être admis dans l'ashram, devient (comme le dit le Livre d'Instructions aux Néophytes) victime d'une vue double. Avec l'œil droit, il voit un chemin ombragé conduisant à l'ashram central ; de point en point, de la lumière à l'ombre et de l'ombre à la lumière, les piliers jalonnent le chemin ; il voit un étroit corridor et, au bout, une pièce ; dans cette pièce la silhouette du Maître paraît et disparaît. Avec l'œil gauche, il voit un monde de brume et de brouillard, de ténèbres et de formes indistinctes – pays de malheur, d'affreuse détresse, avec un va-et-vient de lumière et d'ombre. De ce monde enténébré, s'élève un cri : "Nous avons besoin de votre aide. Nous ne pouvons pas voir. Venez à nous avec la lumière." Ces phrases comportent la première réaction du nouveau disciple à la vie double à laquelle son admission dans l'ashram l'a engagé vie d'instruction ashramique et d'approche régulière du Maître, s'ajoutant à une vie de service extérieur qui doit répondre aux besoins et non exécuter un devoir imposé. Il ne voit clairement dans aucune direction. Rappelez-vous toujours que cette approche et ce service doivent être instaurés par soi-même. La seule aide qu'obtient le disciple à ce stade vient de l'effet stimulant de l'aura de l'ashram.
''Le stade de "l'impulsion qui s'éveille"''. Le symbole de ce stade est l'œil à demi ouvert. Le néophyte, qui vient d'être admis dans l'ashram, devient (comme le dit le Livre d'Instructions aux Néophytes) victime d'une vue double. Avec l'œil droit, il voit un chemin ombragé conduisant à l'ashram central ; de point en point, de la lumière à l'ombre et de l'ombre à la lumière, les piliers jalonnent le chemin ; il voit un étroit corridor et, au bout, une pièce ; dans cette pièce la silhouette du Maître paraît et disparaît. Avec l'œil gauche, il voit un monde de brume et de brouillard, de ténèbres et de formes indistinctes – pays de malheur, d'affreuse détresse, avec un va-et-vient de lumière et d'ombre. De ce monde enténébré, s'élève un cri : "Nous avons besoin de votre aide. Nous ne pouvons pas voir. Venez à nous avec la lumière." Ces phrases comportent la première réaction du nouveau disciple à la vie double à laquelle son admission dans l'ashram l'a engagé vie d'instruction ashramique et d'approche régulière du Maître, s'ajoutant à une vie de service extérieur qui doit répondre aux besoins et non exécuter un devoir imposé. Il ne voit clairement dans aucune direction. Rappelez-vous toujours que cette approche et ce service doivent être instaurés par soi-même. La seule aide qu'obtient le disciple à ce stade vient de l'effet stimulant de l'aura de l'ashram.


Le stade de la "marche en avant". Par là, je ne veux pas parler du progrès dans la compréhension. Celui-ci est inévitable dans le temps et dépend des circonstances dans l'espace, quand le disciple est inébranlable dans sa détermination. Je veux parler du processus de sa marche en avant (au sens technique) le long du corridor aux piliers, et simultanément de son apparition dans le monde extérieur, en tant que travailleur ashramique. Vous avez une expression qui est habituellement employée dans un sens péjoratif – celle d'arriviste ; elle désigne une personne qui n'est pas satisfaite de sa position sociale, de ses contacts sociaux, de ses relations sociales, et qui emploie n'importe quelle méthode pour pénétrer dans les milieux sociaux apparemment inaccessibles. Dire que tous les buts méprisables (leur motif n'étant pas correct) sont la correspondance inférieure ou l'expression symbolique (même déformée) de buts et d'aspirations plus élevés est une banalité. Cette pensée devrait rendre vos idées plus claires. A ce stade, un disciple est un homme dont les capacités et le caractère lui ont permis d'entrer dans l'ashram, avec le consentement de ses membres. Cependant, il erre, hésitant, à la périphérie des activités de l'ashram ; il sait que, dans le cercle infranchissable de l'ashram, se trouvent l'action, les relations, les contacts qui peuvent être un jour les siens. Néanmoins, il sait aussi qu'il lui faut comprendre la signification de l'affirmation paradoxale qui a répondu à l'expression de son aspiration : "Sortez par la porte et quittez l'ashram, tel qu'il est et tel que vous êtes ; cherchez une autre entrée ; trouvez ce que vous cherchez en le laissant derrière vous, allez de l'avant en apprenant l'art d'aller en arrière." Dans la lumière éclatante de l'ashram, le disciple comprend qu'il n'a pas encore gagné le droit de suivre le corridor jusqu'au sanctuaire du Maître, mais qu'il lui faut aller dans le monde des hommes, des ténèbres et de la douleur ; ensuite, il pourra revenir à l'ashram puiser de la force pour continuer son travail extérieur. Ce qui se trouve à l'extérieur de la porte de l'ashram, symboliquement, devient plus important pour lui que de réussir à passer le long du corridor. Ce qui lui est arrivé, c'est que, ses deux yeux "fonctionnant dans la lumière double", son sens des valeurs a été mis au point et la satisfaction de son propre progrès est devenue, pour lui, moins importante que ce qu'il peut faire pour soulager la douleur et la détresse qui sont à l'extérieur de la porte.
''Le stade de la "marche en avant"''. Par là, je ne veux pas parler du progrès dans la compréhension. Celui-ci est inévitable dans le temps et dépend des circonstances dans l'espace, quand le disciple est inébranlable dans sa détermination. Je veux parler du processus de sa marche en avant (au sens technique) le long du corridor aux piliers, et simultanément de son apparition dans le monde extérieur, en tant que travailleur ashramique. Vous avez une expression qui est habituellement employée dans un sens péjoratif – celle d'arriviste ; elle désigne une personne qui n'est pas satisfaite de sa position sociale, de ses contacts sociaux, de ses relations sociales, et qui emploie n'importe quelle méthode pour pénétrer dans les milieux sociaux apparemment inaccessibles. Dire que tous les buts méprisables (leur motif n'étant pas correct) sont la correspondance inférieure ou l'expression symbolique (même déformée) de buts et d'aspirations plus élevés est une banalité. Cette pensée devrait rendre vos idées plus claires. A ce stade, un disciple est un homme dont les capacités et le caractère lui ont permis d'entrer dans l'ashram, avec le consentement de ses membres. Cependant, il erre, hésitant, à la périphérie des activités de l'ashram ; il sait que, dans le cercle infranchissable de l'ashram, se trouvent l'action, les relations, les contacts qui peuvent être un jour les siens. Néanmoins, il sait aussi qu'il lui faut comprendre la signification de l'affirmation paradoxale qui a répondu à l'expression de son aspiration : "Sortez par la porte et quittez l'ashram, tel qu'il est et tel que vous êtes ; cherchez une autre entrée ; trouvez ce que vous cherchez en le laissant derrière vous, allez de l'avant en apprenant l'art d'aller en arrière." Dans la lumière éclatante de l'ashram, le disciple comprend qu'il n'a pas encore gagné le droit de suivre le corridor jusqu'au sanctuaire du Maître, mais qu'il lui faut aller dans le monde des hommes, des ténèbres et de la douleur ; ensuite, il pourra revenir à l'ashram puiser de la force pour continuer son travail extérieur. Ce qui se trouve à l'extérieur de la porte de l'ashram, symboliquement, devient plus important pour lui que de réussir à passer le long du corridor. Ce qui lui est arrivé, c'est que, ses deux yeux "fonctionnant dans la lumière double", son sens des valeurs a été mis au point et la satisfaction de son propre progrès est devenue, pour lui, moins importante que ce qu'il peut faire pour soulager la douleur et la détresse qui sont à l'extérieur de la porte.


Le stade où "chaque pilier est dépassé et laissé dans son ombre". C'est un simple truisme de faire remarquer qu'à mesure que le service se poursuit, et que son efficacité augmente, le disciple s'aperçoit, lorsqu'il franchit la porte de l'ashram, qu'il ne se tient plus contre le côté intérieur de la porte, mais qu'il a déjà pénétré le long du corridor, sur une certaine distance. Il a dépassé certains piliers. L'un des Maîtres – utilisant ce mot dans son sens correct – a appelé ces piliers symboliques, "les piliers de la propriété", voulant dire que chaque pilier dépassé indique que certains aspects d'une conduite appropriée ont été atteints. Quand ces aspects sont développés, le disciple peut aller et venir à volonté dans le corridor, ce qui symbolise pour lui, la phase encore non développée de conduite ashramique. Ces piliers incarnent la dernière phase de l'illusion – ces illusions qui troublent le disciple, mais n'ont aucun effet sur celui qui se trouve hors de l'ashram. Vous devez les découvrir vous-même. Il y a encore cinq piliers pour lesquels vous devez acquérir la faculté de dépasser, avant d'avoir le droit de cité dans l'ashram. Vous avez déjà appris à en passer sept ; pour vous, ils sont maintenant inexistants.
Le stade où ''"chaque pilier est dépassé et laissé dans son ombre"''. C'est un simple truisme de faire remarquer qu'à mesure que le service se poursuit, et que son efficacité augmente, le disciple s'aperçoit, lorsqu'il franchit la porte de l'ashram, qu'il ne se tient plus contre le côté intérieur de la porte, mais qu'il a déjà pénétré le long du corridor, sur une certaine distance. Il a dépassé certains piliers. L'un des Maîtres – utilisant ce mot dans son sens correct – a appelé ces piliers symboliques, "les piliers de la propriété", voulant dire que chaque pilier dépassé indique que certains aspects d'une conduite appropriée ont été atteints. Quand ces aspects sont développés, le disciple peut aller et venir à volonté dans le corridor, ce qui symbolise pour lui, la phase encore non développée de conduite ashramique. Ces piliers incarnent la dernière phase de l'illusion – ces illusions qui troublent le disciple, mais n'ont aucun effet sur celui qui se trouve hors de l'ashram. Vous devez les découvrir vous-même. Il y a encore cinq piliers pour lesquels vous devez acquérir la faculté de dépasser, avant d'avoir le droit de cité dans l'ashram. Vous avez déjà appris à en passer sept ; pour vous, ils sont maintenant inexistants.


Le stade de "l'alcôve où l'on se retire". Il me faut traduire ces aspects de la conscience en formes matérielles symboliques, afin de porter à votre attention, par des images, les phases de l'approche par lesquelles vous-même et tous les disciples devez passer. Les piliers (toujours symboliquement) ne se dressent plus de chaque côté de la voie d'approche. Bien qu'existant pour d'autres, ils ne constituent plus pour vous un souci. La voie s'étend libre devant vous. L'espoir d'un libre accès dans la pièce où travaille le Maître est une possibilité actuelle. Mais au sein de l'ashram, protégeant la retraite du Maître, se trouve l'antichambre du lieu où Il travaille ; son disciple le plus ancien préside dans cette antichambre. Ce disciple veille à ce que le Maître ne soit pas indûment dérangé : il est responsable du soin de son corps physique lorsqu'Il entre en "samadhi" ; il a le droit de l'interrompre en cas d'urgence ; il lui est fait confiance pour entrer et sortir de Son bureau, quand il estime que c'est désirable. Cet arrangement exige du disciple en progrès qu'il reconnaisse le disciple ancien. C'est ce processus de reconnaissance qui constitue l'épreuve finale, avant que soit donnée l'autorisation de franchir la porte intérieure.
Le stade de "''l'alcôve où l'on se retire''". Il me faut traduire ces aspects de la conscience en formes matérielles symboliques, afin de porter à votre attention, par des images, les phases de l'approche par lesquelles vous-même et tous les disciples devez passer. Les piliers (toujours symboliquement) ne se dressent plus de chaque côté de la voie d'approche. Bien qu'existant pour d'autres, ils ne constituent plus pour vous un souci. La voie s'étend libre devant vous. L'espoir d'un libre accès dans la pièce où travaille le Maître est une possibilité actuelle. Mais au sein de l'ashram, protégeant la retraite du Maître, se trouve l'antichambre du lieu où Il travaille ; son disciple le plus ancien préside dans cette antichambre. Ce disciple veille à ce que le Maître ne soit pas indûment dérangé : il est responsable du soin de son corps physique lorsqu'Il entre en "samadhi" ; il a le droit de l'interrompre en cas d'urgence ; il lui est fait confiance pour entrer et sortir de Son bureau, quand il estime que c'est désirable. Cet arrangement exige du disciple en progrès qu'il reconnaisse le disciple ancien. C'est ce processus de reconnaissance qui constitue l'épreuve finale, avant que soit donnée l'autorisation de franchir la porte intérieure.


Le stade appelé "le droit d'entrée". Quand ce stade est atteint, le disciple peut aller et venir selon ce que lui dictent sa conscience et les nécessités de son service dans le monde extérieur. Il a acquis une sensibilité telle qu'il sait quand il peut ou non faire intrusion auprès du Maître. Lorsqu'il en est à ce point, il s'aperçoit que, en lui, tout désir a disparu, désir d'entrer en contact avec le Maître pour sa propre satisfaction ou pour se faire aider. Une seule chose lui fait parcourir le corridor sur les ailes de la lumière, et fortifie sa main pour ouvrir grande la porte, c'est le besoin du monde.
Le stade appelé ''"le droit d'entrée"''. Quand ce stade est atteint, le disciple peut aller et venir selon ce que lui dictent sa conscience et les nécessités de son service dans le monde extérieur. Il a acquis une sensibilité telle qu'il sait quand il peut ou non faire intrusion auprès du Maître. Lorsqu'il en est à ce point, il s'aperçoit que, en lui, tout désir a disparu, désir d'entrer en contact avec le Maître pour sa propre satisfaction ou pour se faire aider. Une seule chose lui fait parcourir le corridor sur les ailes de la lumière, et fortifie sa main pour ouvrir grande la porte, c'est le besoin du monde.


({{etat2}}, p.599 à 602)  
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… les ashrams subsidiaires s'occupent des qualités de rayon, dans l'action et le service, tandis que les ashrams majeurs ou plus anciens s'occupent toujours de la volonté agissant par des qualités de rayon. Ceci est possible car les ashrams majeurs sont présidés par ceux qui ont pris la sixième initiation ; les ashrams tels que le mien sont guidés par un Maître ou Initié de cinquième degré.
… les ashrams subsidiaires s'occupent des ''qualités'' de rayon, dans l'action et le service, tandis que les ashrams majeurs ou plus anciens s'occupent toujours de la volonté agissant par des ''qualités'' de rayon. Ceci est possible car les ashrams majeurs sont présidés par ceux qui ont pris la sixième initiation ; les ashrams tels que le mien sont guidés par un Maître ou Initié de cinquième degré.


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Je vous demande de réfléchir à ce qui précède et de bien vous rendre compte que l'Ashram n'est pas un groupe de personnes travaillant sous la tutelle d'un Maître. C'est un point important dont il faut se souvenir. Comme je l'ai déjà indiqué, c'est un point magnétique de tension, une fusion d'énergies dirigées vers un centre commun et qui impliquent deux facteurs magnétiques :
Je vous demande de réfléchir à ce qui précède et de bien vous rendre compte que l'Ashram n'est pas un groupe de personnes travaillant sous la tutelle d'un Maître. C'est un point important dont il faut se souvenir. Comme je l'ai déjà indiqué, c'est un point magnétique de tension, une fusion d'énergies dirigées vers un centre commun et qui impliquent deux facteurs magnétiques :


Une impulsion unifiée vers la formation de groupe sur le plan mental. C'est la correspondance supérieure de l'instinct grégaire du monde animal et du monde des hommes, mais d'une nature spirituelle et dont le mobile est tout à fait différent. L'instinct grégaire inférieur est surtout motivé par l'instinct de conservation. L'instinct grégaire supérieur l'est par la reconnaissance de la nature immortelle de l'âme et par l'instinct de service, conduisant même au sacrifice de soi-même. La loi de "mort à la vie" domine. Lorsque la poussée magnétique du groupe est suffisamment forte, vient la mort de la vie de la personnalité. Par conséquent, tant que le groupe de disciples n'exprime pas, dans tous ceux qui en font partie, l'impulsion de sacrifice, il n'est pas un Ashram.
''Une impulsion unifiée vers la formation de groupe sur le plan mental''. C'est la correspondance supérieure de l'instinct grégaire du monde animal et du monde des hommes, mais d'une nature spirituelle et dont le mobile est tout à fait différent. L'instinct grégaire inférieur est surtout motivé par l'instinct de conservation. L'instinct grégaire supérieur l'est par la reconnaissance de la nature immortelle de l'âme et par l'instinct de service, conduisant même au sacrifice de soi-même. La loi de "mort à la vie" domine. Lorsque la poussée magnétique du groupe est suffisamment forte, vient la mort de la vie de la personnalité. Par conséquent, tant que le groupe de disciples n'exprime pas, dans tous ceux qui en font partie, l'impulsion de sacrifice, il n'est pas un Ashram.


L'attirance magnétique du centre positif, au cœur même du groupe. Cela signifie l'attirance magnétique du Maître. Comme vous le savez, du moins en théorie, le Maître, ou un initié ou encore un disciple mondial, se tient au centre de l'Ashram. Sa tâche est de réunir et faire fusionner les énergies fournies et offertes par le groupe, sous l'impulsion de service, et d'indiquer le champ de service. Le mode de cette activité instinctive est appelé obéissance occulte ; cette obéissance est consentie volontairement et observée unanimement. Lorsqu'un groupe, travaillant de cette manière, sous la direction d'un Maître, est mû par une impulsion spirituelle et fonctionne au moyen d'une solide organisation, (comme des électrons autour d'un noyau positif dans un atome) la puissance du groupe se fait alors sentir, mais pas avant.
''L'attirance magnétique du centre positif, au cœur même du groupe''. Cela signifie l'attirance magnétique du Maître. Comme vous le savez, du moins en théorie, le Maître, ou un initié ou encore un disciple mondial, se tient au centre de l'Ashram. Sa tâche est de réunir et faire fusionner les énergies fournies et offertes par le groupe, sous l'impulsion de service, et d'indiquer le champ de service. Le mode de cette activité instinctive est appelé obéissance occulte ; cette obéissance est consentie volontairement et observée unanimement. Lorsqu'un groupe, travaillant de cette manière, sous la direction d'un Maître, est mû par une impulsion spirituelle et fonctionne au moyen d'une solide organisation, (comme des électrons autour d'un noyau positif dans un atome) la puissance du groupe se fait alors sentir, mais pas avant.


Je désire vous indiquer ici que, ce qu'on appelle un Ashram intérieur, est au groupe extérieur, ce que l'âme et sa vision sont au disciple individuel travaillant dans les véhicules de sa personnalité. C'est le lieu des ressources intérieures. Les disciples peuvent donc évaluer leur progrès vers la fusion qui constitue un Ashram, en voie d'extériorisation physique, en observant le développement de leur connaissance spirituelle, de la puissance intérieure du groupe, et de leur facilité à entrer en contact avec le Maître, à la fois comme individus et en formation de groupe.
Je désire vous indiquer ici que, ce qu'on appelle un Ashram intérieur, est au groupe extérieur, ce que l'âme et sa vision sont au disciple individuel travaillant dans les véhicules de sa personnalité. ''C'est le lieu des ressources intérieures''. Les disciples peuvent donc évaluer leur progrès vers la fusion qui constitue un Ashram, en voie d'extériorisation physique, en observant le développement de leur connaissance spirituelle, de la puissance intérieure du groupe, et de leur facilité à entrer en contact avec le Maître, à la fois comme individus et en formation de groupe.


Une des choses que doit faire un Maître est d'enseigner à Ses disciples comment étudier et enregistrer fidèlement leur point habituel de focalisation journalière. C'est le véritable entraînement introspectif ; lorsqu'il est suivi d'une manière saine et avisée, il conduit à la réalisation du niveau de conscience intérieur, véritable et persistant ; il permet aussi de reconnaître la nécessité de surmonter certaines limitations, qui fréquemment ne sont pas les limitations généralement reconnues, et la nécessité de briser les barrières imposées par la personnalité.
Une des choses que doit faire un Maître est d'enseigner à Ses disciples comment étudier et enregistrer fidèlement leur point ''habituel'' de focalisation journalière. C'est le véritable entraînement introspectif ; lorsqu'il est suivi d'une manière saine et avisée, il conduit à la réalisation du niveau de conscience intérieur, véritable et persistant ; il permet aussi de reconnaître la nécessité de surmonter certaines limitations, qui fréquemment ne sont pas les limitations généralement reconnues, et la nécessité de briser les barrières imposées par la personnalité.


Le processus tout entier pourrait être résumé par les mots suivants : le but de l'Ashram et l'entraînement qu'il donne sont destinés à permettre au disciple de vivre vraiment sur tout plan qu'il est parvenu à ouvrir à sa conscience. Il importe de se souvenir que l'on n'est pas intégré dans un Ashram, tant qu'on n'a pas pénétré au delà des limites des niveaux de conscience purement personnels, tant qu'on n'est pas sensible au rayon et à la qualité du Maître de l'Ashram et tant que, normalement, on n'est pas conscient de l'âme. Y parvenir implique une grande responsabilité ; assumer cette responsabilité apporte les premières indications de ce que j'appellerais la "conscience ashramique", conscience dépouillée d'intérêt personnel et toujours préoccupée des aspects essentiels de la vie spirituelle.
Le processus tout entier pourrait être résumé par les mots suivants : le but de l'Ashram et l'entraînement qu'il donne sont destinés à permettre au disciple de vivre vraiment sur tout plan qu'il est parvenu à ouvrir à sa conscience. Il importe de se souvenir que l'on n'est pas intégré dans un Ashram, tant qu'on n'a pas pénétré au delà des limites des niveaux de conscience purement personnels, tant qu'on n'est pas sensible au rayon et à la qualité du Maître de l'Ashram et tant que, normalement, on n'est pas conscient de l'âme. Y parvenir implique une grande responsabilité ; assumer cette responsabilité apporte les premières indications de ce que j'appellerais la "conscience ashramique", conscience dépouillée d'intérêt personnel et toujours préoccupée des aspects essentiels de la vie spirituelle.
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Un Ashram est l'état d'esprit d'un groupe spirituel. C'est un point de pensée unifiée ; c'est un centre pour la clarification de la vision et non pour les méthodes de travail sur le plan physique. Tandis que les disciples apprennent à s'intégrer dans l'Ashram d'un Maître, ils découvrent que la première chose qu'ils ont à faire est d'établir une harmonie fondamentale entre eux et leurs condisciples et de renforcer le contact entre leur propre âme, le groupe ashramique et le Maître. Ensuite, ils apprennent à saisir, par des discussions et des expériences, la nature des énergies qui cherchent à s'exprimer dans le monde, et la nature des forces qui doivent être réduites à l'impuissance pour que les nouvelles énergies qui arrivent puissent effectivement amener les changements souhaites selon le Plan.
Un Ashram est l'état d'esprit d'un groupe spirituel. C'est un point de pensée unifiée ; c'est un centre pour la clarification de la vision et non pour les méthodes de travail sur le plan physique. Tandis que les disciples apprennent à s'intégrer dans l'Ashram d'un Maître, ils découvrent que la première chose qu'ils ont à faire est d'établir une harmonie fondamentale entre eux et leurs condisciples et de renforcer le contact entre leur propre âme, le groupe ashramique et le Maître. Ensuite, ils apprennent à saisir, par des discussions et des expériences, la nature des énergies qui cherchent à s'exprimer dans le monde, et la nature des forces qui doivent être réduites à l'impuissance pour que les nouvelles énergies qui arrivent puissent effectivement amener les changements souhaites selon le Plan.


Ils apprennent aussi qu'en eux, en tant qu'individus, il n'y a ni faiblesse ni force qui ne puisse être soumise au "regard" du groupe. Ils parviennent ainsi à se dépouiller de tous les "voiles" qui empêchent la claire lumière de rayonner. Le but de tout travail accompli dans l'Ashram d'un Maître est la Vérité, sur tous les niveaux et en tout temps. Lorsque les disciples apprennent à travailler ainsi du point ou centre de lumière, de compréhension et de vérité dans lequel ils sont intégrés d'une manière progressive et constante, leur utilité exotérique et l'efficacité de leur service augmenteront. Ils sauront comme groupe, ce qu'il convient de faire et ils découvriront finalement que cela est fait.
Ils apprennent aussi qu'en eux, en tant qu'individus, il n'y a ni faiblesse ni force qui ne puisse être soumise au "regard" du groupe. Ils parviennent ainsi à se dépouiller de tous les "voiles" qui empêchent la claire lumière de rayonner. Le but de tout travail accompli dans l'Ashram d'un Maître est la ''Vérité'', sur tous les niveaux et en tout temps. Lorsque les disciples apprennent à travailler ainsi du point ou centre de lumière, de compréhension et de vérité dans lequel ils sont intégrés d'une manière progressive et constante, leur utilité exotérique et l'efficacité de leur service augmenteront. Ils sauront comme groupe, ce qu'il convient de faire et ils découvriront finalement que cela est fait.


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