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« Saptaparna » : différence entre les versions

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La "Plante-Homme, '''Saptaparna'''", se rapporte donc aux [[sept]] principes et [...] l'[[homme]] est comparé à cette plante aux sept feuilles si sacrée parmi les [[Bouddhistes]]. [L'allégorie [[égyptienne]] du ''[[Livre des Morts]]'' au sujet de "la récompense de l'[[Ame]]" rappelle aussi notre doctrine [[septénaire]] et l'exprime d'une manière très poétique. On donne au Défunt une parcelle de terre dans le champ d'[[Aanruu]] où les [[Mânes]], ou ombres déifiées des morts, récoltent comme moisson de leurs actions dans la vie le blé haut de [[sept]] coudées qui pousse sur un domaine divisé en [[sept]] et [[quatorze]] parties. Ce blé est la nourriture qui doit ou les nourrir ou les tuer dans l'[[Amenti]], royaume dont le champ d'Aanruu est une partie. Car, comme dit l'hymne <ref>Ch. XXXII, 9.</ref>, le Défunt y est détruit ou devient esprit pur pour l'Eternité, à cause des "[[sept]] fois [[soixante dix-sept]] vies" passées ou à passer sur Terre. L'idée du blé moissonné comme "fruit de nos actions" est très expressive.]
La "Plante-Homme, '''Saptaparna'''", se rapporte donc aux [[sept]] principes et [...] l'[[homme]] est comparé à cette plante aux sept feuilles si sacrée parmi les [[Bouddhistes]]. [L'allégorie [[égyptienne]] du ''[[Livre des Morts]]'' au sujet de "la récompense de l'[[Ame]]" rappelle aussi notre doctrine [[septénaire]] et l'exprime d'une manière très poétique. On donne au Défunt une parcelle de terre dans le champ d'[[Aanruu]] où les [[Mânes]], ou ombres déifiées des morts, récoltent comme moisson de leurs actions dans la vie le blé haut de [[sept]] coudées qui pousse sur un domaine divisé en [[sept]] et [[quatorze]] parties. Ce blé est la nourriture qui doit ou les nourrir ou les tuer dans l'[[Amenti]], royaume dont le champ d'Aanruu est une partie. Car, comme dit l'hymne <ref>Ch. XXXII, 9.</ref>, le Défunt y est détruit ou devient esprit pur pour l'Eternité, à cause des "[[sept]] fois [[soixante dix-sept]] vies" passées ou à passer sur Terre. L'idée du blé moissonné comme "fruit de nos actions" est très expressive.]
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({{ds}}, IV, p.182)
({{ds}}, IV, p.182)
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Dans ces ''[[Lois de Manou|Lois]]'' ou ''[[Lois de Manou|Ordonnances de Manou]]'', il est dit que [[Brahmâ]] créa tout d'abord les "[[dix]] Seigneurs de l'Etre", les dix [[Prajâpati]] ou Forces Créatrices ; ces dix produisirent [[sept]] autres [[Manous]], ou plutôt, comme l'indiquent quelques manuscrits, [[Mounîn]] (au lieu de [[Manoûn]]) "dévots", ou saints êtres, qui ne sont autres que les [[Sept Anges de la Présence]] selon la religion de l'Occident. Ce mystérieux nombre sept, né du Triangle supérieur Δ, lui-même né de son sommet, ou des Abîmes Silencieux de l'Ame Universelle Inconnue ([[Sigê]] et [[Bythos]]), est la septuple plante '''Saptaparna''', née et manifestée à la surface du sol du [[mystère]], du sein de la [[triple]] racine profondément enfouie sous ce sol impénétrable. Cette idée est complètement élaborée dans une des Sections du Volume II, 2ème Partie, Section III, "''Substance Primordiale et Pensée Divine''" <ref>Edition française, ''[[La Doctrine Secrète]]'', tome II, p. 30.</ref>, section que le lecteur doit étudier avec soin, s'il veut comprendre l'idée métaphysique que cache le [[symbole]] ci-dessus. Dans l'homme comme dans la nature, suivant la Philosophie Esotérique Cis-Himalayenne, qui est celle de la Cosmogonie du Manou original, c'est la division [[septénaire]] que vise la Nature elle-même. Le septième principe ([[Pourousha]]) seul, est le Soi Divin, strictement parlant ; en effet, comme il est dit dans Manou : "[[Brahmâ]] ayant imprégné de splendeur les parties subtiles de ces [[six]]" <ref>''The Ordinances of Manu'', I, 165, traduction de Burnell, p. 3 note. (Voir les ''[[Lois de Manou]]'', trad. française de Loizeleur-Deslongchamps, 1832.)</ref>, il les créa ou les appela à la "Soi"-conscience, ou à la connaissance de ce Soi Unique. Parmi ces six, cinq éléments (ou principes, ou [[Tattvas]], comme le pense le commentateur [[Medhâtithi]]), "sont appelés les éléments atomiques destructibles" <ref>''Ibid.'', 27, p. 5.</ref> ; ceux-ci sont décrits dans la Section mentionnée ci-dessus <ref>''[[La Doctrine Secrète]]'', Vol. II, pp. 39 et seqq.</ref>.
({{ds}}, IV, p.160)




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