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« Tantrisme » : différence entre les versions

43 octets ajoutés ,  22 juin 2008
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: « La description des [[Chakras]] comprend, d'abord, un exposé de l'anatomie et de la physiologie occidentale des systèmes nerveux central et sympathique ; deuxièmement, un exposé du système nerveux '''tantrique''' et des Chakras ; et troisièmement, dans la mesure du possible, la corrélation des deux systèmes, anatomiquement et physiologiquement, car le reste est en général particulier à l'[[occultisme]] '''tantrique'''.
: « La description des [[Chakras]] comprend, d'abord, un exposé de l'anatomie et de la physiologie occidentale des systèmes nerveux central et sympathique ; deuxièmement, un exposé du système nerveux '''tantrique''' et des Chakras ; et troisièmement, dans la mesure du possible, la corrélation des deux systèmes, anatomiquement et physiologiquement, car le reste est en général particulier à l'[[occultisme]] '''tantrique'''.
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: La théorie tantrique relative aux [[Chakras]] et à [[Sahasrara]] concerne, du point de vue physiologique (...) le système spinal central y compris le cerveau contenu dans le crâne, et la moelle épinière contenue dans la colonne vertébrale ([[Merudanda]]). Il faut remarquer que, de même qu'il existe [[cinq]] centres décrits ici, la colonne vertébrale est elle-même divisée en cinq régions qui, en partant du bas, sont la région du [[coccyx]] formée de quatre vertèbres imparfaites souvent unies pour former un seul os appelé le coccyx ; la région sacrée formée de cinq vertèbres unies entre elles pour former un seul os, le [[sacrum]] ; la région lombaire ou région des [[reins]], formée de cinq vertèbres ; la région dorsale ou du dos formée de [[douze]] vertèbres, et la région cervicale ou du cou, formée de [[sept]] vertèbres. Comme le montrent les segments, la moelle épinière a différentes caractéristiques correspondant à chacune des régions. Dans l'ensemble, ces caractéristiques correspondent aux régions placées sous la maîtrise des centres ou chakras [[Muladhara]], [[Svadhistana]], [[Manipura]], [[Anahata]] et [[Vishudda]]. Ces régions sont la [[base de la colonne vertébrale]], le [[centre sacré]], le centre du [[plexus solaire]], le [[centre du coeur]] et le [[centre de la gorge]]. Le système central est relié à la périphérie par les [[trente et un]] nerfs spinaux et les [[douze]] nerfs crâniens qui sont à la fois sensoriels et moteurs, selon qu'ils provoquent la sensation et poussent à l'action. Les [[six]] derniers nerfs crâniens proviennent du bulbe spinal ([[medulla]]) et les six autres, sauf les nerfs olfactifs et optiques, proviennent des régions du cerveau se trouvant juste devant le bulbe. Les écrivains appartenant aux écoles de [[Yoga]] et de [[Tantra]] utilisent de préférence le terme "[[nadi]]" pour désigner les nerfs. Ils entendent donc les nerfs crâniens lorsqu'ils parlent de [[Shira]], n'appelant jamais ainsi les artères comme le font les publications médicales. Il faut cependant noter que les nadis du Yoga ne sont pas les nerfs matériels ordinaires, mais des lignes de direction plus subtiles que suivent les forces vitales. Une fois sortis du foramen intervertébral, les nerfs spinaux entrent en communication avec les ganglions du système nerveux sympathique, de chaque côté de la colonne vertébrale. Chez l'homme, le cordon médullaire part de la limite supérieure de l'atlas, sous le cervelet, passe dans la moelle et finalement dans le quatrième ventricule du cerveau, descendant ensuite dans la deuxième vertèbre lombaire où elle se termine en un point appelé le filum terminal. » (A. Avalon)
: La théorie tantrique relative aux [[Chakras]] et à [[Sahasrara]] concerne, du point de vue physiologique (...) le système spinal central y compris le cerveau contenu dans le crâne, et la moelle épinière contenue dans la colonne vertébrale ([[Merudanda]]). Il faut remarquer que, de même qu'il existe [[cinq]] centres décrits ici, la colonne vertébrale est elle-même divisée en cinq régions qui, en partant du bas, sont la région du [[coccyx]] formée de quatre vertèbres imparfaites souvent unies pour former un seul os appelé le coccyx ; la région sacrée formée de cinq vertèbres unies entre elles pour former un seul os, le [[sacrum]] ; la région lombaire ou région des [[reins]], formée de cinq vertèbres ; la région dorsale ou du dos formée de [[douze]] vertèbres, et la région cervicale ou du cou, formée de [[sept]] vertèbres. Comme le montrent les segments, la moelle épinière a différentes caractéristiques correspondant à chacune des régions. Dans l'ensemble, ces caractéristiques correspondent aux régions placées sous la maîtrise des centres ou chakras [[Muladhara]], [[Svadhistana]], [[Manipura]], [[Anahata]] et [[Vishudda]]. Ces régions sont la [[base de la colonne vertébrale]], le [[centre sacré]], le centre du [[plexus solaire]], le [[centre du coeur]] et le [[centre de la gorge]].  
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: Le système central est relié à la périphérie par les [[trente et un]] nerfs spinaux et les [[douze]] nerfs crâniens qui sont à la fois sensoriels et moteurs, selon qu'ils provoquent la sensation et poussent à l'action. Les [[six]] derniers nerfs crâniens proviennent du bulbe spinal ([[medulla]]) et les six autres, sauf les nerfs olfactifs et optiques, proviennent des régions du cerveau se trouvant juste devant le bulbe. Les écrivains appartenant aux écoles de [[Yoga]] et de [[Tantra]] utilisent de préférence le terme "[[nadi]]" pour désigner les nerfs. Ils entendent donc les nerfs crâniens lorsqu'ils parlent de [[Shira]], n'appelant jamais ainsi les artères comme le font les publications médicales. Il faut cependant noter que les nadis du Yoga ne sont pas les nerfs matériels ordinaires, mais des lignes de direction plus subtiles que suivent les forces vitales. Une fois sortis du foramen intervertébral, les nerfs spinaux entrent en communication avec les ganglions du système nerveux sympathique, de chaque côté de la colonne vertébrale. Chez l'homme, le cordon médullaire part de la limite supérieure de l'atlas, sous le cervelet, passe dans la moelle et finalement dans le quatrième ventricule du cerveau, descendant ensuite dans la deuxième vertèbre lombaire où elle se termine en un point appelé le filum terminal. » (A. Avalon)


Comme la citation ci-dessus se réfère au système '''tantrique''', il convient de noter qu'il s'agit là d'un système hindou de maîtrise de l'énergie ne pouvant être utilisé sans danger que par ceux qui font preuve de la moralité la plus haute, d'une grande pureté de vie et de pensée. On ne saurait condamner trop sévèrement les prétendues pratiques '''tantriques''' d'un caractère avilissant rencontrées dans certaines écoles d'Orient et d'Occident.
Comme la citation ci-dessus se réfère au système '''tantrique''', il convient de noter qu'il s'agit là d'un système hindou de maîtrise de l'énergie ne pouvant être utilisé sans danger que par ceux qui font preuve de la moralité la plus haute, d'une grande pureté de vie et de pensée. On ne saurait condamner trop sévèrement les prétendues pratiques '''tantriques''' d'un caractère avilissant rencontrées dans certaines écoles d'Orient et d'Occident.
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Les cinq centres de la colonne vertébrale se rapportent aux diverses activités de l'organisme alors que l'homme manifeste l'instinct animal, les réactions émotionnelles et le dessein de sa vie. Ces centres sont surtout influencés par la force qui se déverse dans les centres de la tête et qui en proviennent.
Les cinq centres de la colonne vertébrale se rapportent aux diverses activités de l'organisme alors que l'homme manifeste l'instinct animal, les réactions émotionnelles et le dessein de sa vie. Ces centres sont surtout influencés par la force qui se déverse dans les centres de la tête et qui en proviennent.


Arthur Avalon écrit :  
Arthur Avalon écrit :  




: « Les centres influencent non seulement les combinaisons musculaires concernées par les mouvements volontaires, mais aussi les fonctions de l'innervation vasculaire, de la sécrétion, et d'autres fonctions semblables dont les centres les plus proches se trouvent dans la moelle épinière. On dit cependant que les centres cérébraux ne régissent ces fonctions qu'en relation avec la manifestation de la volonté, du sentiment et des émotions ; alors que les centres spinaux et le système sympathique subordonné seraient le mécanisme de l'adaptation inconsciente, conformément aux diverses conditions des stimuli essentiels au maintien de l'existence de l'organisme. La moelle, en outre, est à la fois un moyen de communication entre les centres supérieurs et la périphérie, et un centre indépendant régissant, dans le système, des fonctions de la plus haute importance. Il faut noter que les fibres nerveuses qui transportent les impulsions motrices descendant du cerveau vers la moelle épinière traversent assez soudainement d'un côté à l'autre en passant à travers le bulbe spinal, fait que les [[Tantra]] signalent dans leur description de la [[Mukta Triveni]] ; de nombreuses voies qui arrivent à celle-ci et qui en partent la relient au cervelet et aux ganglions cérébraux. Au-dessus du cervelet se trouve le cerveau dont l'activité est généralement associée à la volonté consciente, à la formation des idées et à l'origine des mouvements volontaires. Il ne faut cependant pas confondre la fonction physiologique et la notion de Conscience qui est l'objet essentiel de la psychologie introspective. Par conséquent, il n'existe aucun organe de conscience, tout simplement parce que la conscience n'est pas un concept organique et qu'elle n'a aucun rapport avec la conception physiologique d'énergie dont elle représente l'aspect intérieur et introspectif. En soi, la conscience est l'[[Atma]]. Le mental et le corps, dont le cerveau fait partie, sont tous les deux des expressions imparfaites et voilées de la Conscience qui, dans le cas du corps, est si voilée qu'elle donne l'impression d'inconscience. Le cerveau vivant est constitué de matière sensible grossière ([[Mahabhuta]]) infusée de [[prana]]. Cette matière a été travaillée de façon à constituer un véhicule approprié pour exprimer la conscience sous une forme mentale ([[Antahkarana]]). La conscience n'est ni une propriété du corps ni une simple fonction du cerveau. Le fait que la conscience mentale est affectée ou disparaît à la suite de désordres du cerveau prouve que celui-ci est nécessaire pour exprimer une telle conscience, mais ne prouve pas que la conscience soit inhérente au seul cerveau ou qu'elle en soit la propriété. De chaque côté de la colonne vertébrale se trouve une chaîne de ganglions reliés par un cordon nerveux, appelé système sympathique ([[Ida]] et [[Pingala]]) qui va de la base du crâne jusqu'au coccyx, et qui communique avec la moelle épinière. Il est à noter qu'il y a dans les régions thoracique et lombaire un ganglion de chaque chaîne correspondant très régulièrement à chaque nerf spinal bien que, dans la région cervicale, il en manque beaucoup ; un amas de structure nerveuse se trouve aussi dans la région du coeur, de l'estomac et des poumons, qui sont les zones régies par [[Anahata]], [[Manipura]] et [[Vishuddha]], respectivement, les [[trois]] [[Chakras]] supérieurs des [[cinq]] décrits plus loin. De la chaîne sympathique de chaque côté, partent des fibres nerveuses vers les viscères de l'abdomen et du thorax. De ces organes, partent également des nerfs qui retournent vers les nerfs spinaux et d'autres qui passent dans certains des nerfs crâniens, distribués aux vaisseaux sanguins des membres, du tronc et d'autres parties vers lesquelles vont les nerfs spinaux ou crâniens. Les nerfs sympathiques transportent surtout les impulsions gouvernant le tissu musculaire des viscères et le revêtement musculaire des petites artères des divers tissus. C'est à travers le sympathique qu'est maintenue la vitalité des vaisseaux sanguins par l'action du centre vasomoteur du bulbe spinal. Toutefois, les impulsions distribuées par le sympathique proviennent du système nerveux central et non du sympathique lui-même. Les impulsions proviennent de la moelle épinière, par les racines antérieures des nerfs spinaux et passent à travers de brèves ramifications dans les chaînes du sympathique. La circulation, la digestion et la respiration sont contrôlées et influencées par le travail du système sympathique.
: « Les centres influencent non seulement les combinaisons musculaires concernées par les mouvements volontaires, mais aussi les fonctions de l'innervation vasculaire, de la sécrétion, et d'autres fonctions semblables dont les centres les plus proches se trouvent dans la moelle épinière. On dit cependant que les centres cérébraux ne régissent ces fonctions qu'en relation avec la manifestation de la volonté, du sentiment et des émotions ; alors que les centres spinaux et le système sympathique subordonné seraient le mécanisme de l'adaptation inconsciente, conformément aux diverses conditions des stimuli essentiels au maintien de l'existence de l'organisme. La moelle, en outre, est à la fois un moyen de communication entre les centres supérieurs et la périphérie, et un centre indépendant régissant, dans le système, des fonctions de la plus haute importance.  
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: Il faut noter que les fibres nerveuses qui transportent les impulsions motrices descendant du cerveau vers la moelle épinière traversent assez soudainement d'un côté à l'autre en passant à travers le bulbe spinal, fait que les [[Tantra]] signalent dans leur description de la [[Mukta Triveni]] ; de nombreuses voies qui arrivent à celle-ci et qui en partent la relient au cervelet et aux ganglions cérébraux. Au-dessus du cervelet se trouve le cerveau dont l'activité est généralement associée à la volonté consciente, à la formation des idées et à l'origine des mouvements volontaires.  
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: Il ne faut cependant pas confondre la fonction physiologique et la notion de Conscience qui est l'objet essentiel de la psychologie introspective. Par conséquent, il n'existe aucun organe de conscience, tout simplement parce que la conscience n'est pas un concept organique et qu'elle n'a aucun rapport avec la conception physiologique d'énergie dont elle représente l'aspect intérieur et introspectif. En soi, la conscience est l'[[Atma]]. Le mental et le corps, dont le cerveau fait partie, sont tous les deux des expressions imparfaites et voilées de la Conscience qui, dans le cas du corps, est si voilée qu'elle donne l'impression d'inconscience. Le cerveau vivant est constitué de matière sensible grossière ([[Mahabhuta]]) infusée de [[prana]]. Cette matière a été travaillée de façon à constituer un véhicule approprié pour exprimer la conscience sous une forme mentale ([[Antahkarana]]). La conscience n'est ni une propriété du corps ni une simple fonction du cerveau. Le fait que la conscience mentale est affectée ou disparaît à la suite de désordres du cerveau prouve que celui-ci est nécessaire pour exprimer une telle conscience, mais ne prouve pas que la conscience soit inhérente au seul cerveau ou qu'elle en soit la propriété.  
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: De chaque côté de la colonne vertébrale se trouve une chaîne de ganglions reliés par un cordon nerveux, appelé système sympathique ([[Ida]] et [[Pingala]]) qui va de la base du crâne jusqu'au coccyx, et qui communique avec la moelle épinière. Il est à noter qu'il y a dans les régions thoracique et lombaire un ganglion de chaque chaîne correspondant très régulièrement à chaque nerf spinal bien que, dans la région cervicale, il en manque beaucoup ; un amas de structure nerveuse se trouve aussi dans la région du coeur, de l'estomac et des poumons, qui sont les zones régies par [[Anahata]], [[Manipura]] et [[Vishuddha]], respectivement, les [[trois]] [[Chakras]] supérieurs des [[cinq]] décrits plus loin. De la chaîne sympathique de chaque côté, partent des fibres nerveuses vers les viscères de l'abdomen et du thorax. De ces organes, partent également des nerfs qui retournent vers les nerfs spinaux et d'autres qui passent dans certains des nerfs crâniens, distribués aux vaisseaux sanguins des membres, du tronc et d'autres parties vers lesquelles vont les nerfs spinaux ou crâniens. Les nerfs sympathiques transportent surtout les impulsions gouvernant le tissu musculaire des viscères et le revêtement musculaire des petites artères des divers tissus.  
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: C'est à travers le sympathique qu'est maintenue la vitalité des vaisseaux sanguins par l'action du centre vasomoteur du bulbe spinal. Toutefois, les impulsions distribuées par le sympathique proviennent du système nerveux central et non du sympathique lui-même. Les impulsions proviennent de la moelle épinière, par les racines antérieures des nerfs spinaux et passent à travers de brèves ramifications dans les chaînes du sympathique. La circulation, la digestion et la respiration sont contrôlées et influencées par le travail du système sympathique.
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: L'anatomie du système nerveux central est extrêmement compliquée. Ce qui se passe dans cet enchevêtrement de fibres, de cellules et de fibrilles, est, d'autre part, à peu près inconnu. On a donc admis que, dans la physiologie du système nerveux central, nous ne pouvons actuellement guère faire plus que tracer les lignes par lesquelles les impulsions pourraient passer d'une partie du système à l'autre et, des connexions anatomiques, déduire avec plus ou moins de certitude la nature du réseau physiologique que ses diverses parties forment entre elles et avec le reste du corps.
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: Cependant d'une manière générale, il pourrait y avoir des raisons de supposer que certains centres nerveux du système central sont reliés de manière spéciale à des mécanismes sensoriels, sécrétifs ou moteurs, et que des centres – tel que le centre génitospinal – existent dans des parties bien déterminées de la moelle épinière et exercent une action physiologique donnée. Ce qu'on appelle ici [[Chakra]] est l'aspect subtil de tels centres en tant qu'expressions de conscience ([[chaitanya]]) incarnés en diverses formes de [[Maya Shakti]]. Ils sont reliés par des conducteurs intermédiaires aux organes de la génération, de la nutrition, de la digestion, de l'action cardiaque et de la respiration en relation avec les chakra [[Muladhara]], [[Svadhistana]], [[Manipura]], [[Anahata]] et [[Vishuddha]] respectivement, tout comme d'autres zones ont été assignées, en relation spéciale sinon exclusive avec divers processus de la perception, de la volition et de l'idéation. » (A. Avalon)


: L'anatomie du système nerveux central est extrêmement compliquée. Ce qui se passe dans cet enchevêtrement de fibres, de cellules et de fibrilles, est, d'autre part, à peu près inconnu. On a donc admis que, dans la physiologie du système nerveux central, nous ne pouvons actuellement guère faire plus que tracer les lignes par lesquelles les impulsions pourraient passer d'une partie du système à l'autre et, des connexions anatomiques, déduire avec plus ou moins de certitude la nature du réseau physiologique que ses diverses parties forment entre elles et avec le reste du corps. Cependant d'une manière générale, il pourrait y avoir des raisons de supposer que certains centres nerveux du système central sont reliés de manière spéciale à des mécanismes sensoriels, sécrétifs ou moteurs, et que des centres – tel que le centre génitospinal – existent dans des parties bien déterminées de la moelle épinière et exercent une action physiologique donnée. Ce qu'on appelle ici [[Chakra]] est l'aspect subtil de tels centres en tant qu'expressions de conscience ([[chaitanya]]) incarnés en diverses formes de [[Maya Shakti]]. Ils sont reliés par des conducteurs intermédiaires aux organes de la génération, de la nutrition, de la digestion, de l'action cardiaque et de la respiration en relation avec les chakra [[Muladhara]], [[Svadhistana]], [[Manipura]], [[Anahata]] et [[Vishuddha]] respectivement, tout comme d'autres zones ont été assignées, en relation spéciale sinon exclusive avec divers processus de la perception, de la volition et de l'idéation." (A. Avalon)


L'activité de ces centres varie suivant le degré d'évolution de l'individu. Chez certaines personnes, certains [[centres]] sont "éveillés" et, chez d'autres, ils peuvent être à un stade de repos relatif. Chez certains, le [[centre du plexus solaire]] peut être actif ou dominant ; chez d'autres ce sera le [[centre cardiaque]] et chez d'autres encore le [[centre de la gorge]].
L'activité de ces centres varie suivant le degré d'évolution de l'individu. Chez certaines personnes, certains [[centres]] sont "éveillés" et, chez d'autres, ils peuvent être à un stade de repos relatif. Chez certains, le [[centre du plexus solaire]] peut être actif ou dominant ; chez d'autres ce sera le [[centre cardiaque]] et chez d'autres encore le [[centre de la gorge]].
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({{amemeca}}, pp.113-120)
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=== Tantrisme sexuel ===
=== Tantrisme sexuel ===
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