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« Thotho Rinyantsen » : différence entre les versions

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'''Thotho Rinyantsen''', du tibétain. Un roi du Tibet au quatrième siècle. On raconte que durant son règne, il reçut la visite de cinq mystérieux étrangers, qui lui révélèrent comment il pouvait utiliser pour la prospérité de son pays les quatre choses précieuses qui, en 331 ap. J.-C., étaient tombées du ciel dans un écrin d'or et "dont l'utilité n'était connue de personne". Celles-ci étaient (1) des mains pliées à la manière des ascètes bouddhistes ; (2) un shorten couvert de bijoux (une Stûpa construite sur un reliquaire) ; (3) un joyau avec l'inscription "Aum mani padme hum" ; et (4) le Zamatog, un ouvrage religieux traitant d'éthique, une partie du Kanjur. Ensuite une voix venue du ciel dit au Roi qu'après un certain nombre de générations tout le monde apprendrait de quelle façon ces quatre choses étaient précieuses. Le nombre de générations énoncé menait le monde au septième siècle, lorsque le Bouddhisme devint la religion acceptée au Tibet. Tenant compte de la licence des légendes, les quatre choses tombées du ciel, la voix, et les cinq mystérieux étrangers, peuvent être facilement vus comme ayant été des faits historiques. Il y eut, sans aucun doute, cinq Arhats ou Bhikshus de l'Inde, qui voyageaient pour effectuer des conversions. Nombreux furent les sages de l'Inde qui, persécutés en Inde pour leur nouvelle foi, s'en allèrent au Tibet et en Chine.
'''Thotho Rinyantsen''', du tibétain. Un roi du [[Tibet]] au quatrième siècle. On raconte que durant son règne, il reçut la visite de [[cinq]] mystérieux étrangers, qui lui révélèrent comment il pouvait utiliser pour la prospérité de son pays les [[quatre]] choses précieuses qui, en 331 ap. J.-C., étaient tombées du ciel dans un écrin d'[[or]] et "dont l'utilité n'était connue de personne". Celles-ci étaient (1) des mains pliées à la manière des ascètes [[bouddhistes]] ; (2) un [[shorten]] couvert de bijoux (une [[Stûpa]] construite sur un reliquaire) ; (3) un joyau avec l'inscription "[[Aum]] mani padme hum" ; et (4) le [[Zamatog]], un ouvrage religieux traitant d'éthique, une partie du [[Kanjur]]. Ensuite une voix venue du ciel dit au Roi qu'après un certain nombre de générations tout le monde apprendrait de quelle façon ces quatre choses étaient précieuses. Le nombre de générations énoncé menait le monde au septième siècle, lorsque le Bouddhisme devint la [[religion]] acceptée au Tibet. Tenant compte de la licence des légendes, les quatre choses tombées du ciel, la voix, et les cinq mystérieux étrangers, peuvent être facilement vus comme ayant été des faits historiques. Il y eut, sans aucun doute, cinq [[Arhats]] ou [[Bhikshus]] de l'[[Inde]], qui voyageaient pour effectuer des conversions. Nombreux furent les sages de l'Inde qui, persécutés en Inde pour leur nouvelle foi, s'en allèrent au Tibet et en [[Chine]].


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