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« Bouddha Siddhârta » : différence entre les versions

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'''Bouddha Gautama''', le quatrième des [[Sapta]] (''Sept'') [[Buddhas]] et des Sapta [[Tathâgatas]], naquit selon la chronologie chinoise en 1024 avant J.C., mais selon les chroniques cinghalaises le 8ème jour de la deuxième (ou quatrième) lune dans l'an 621 avant notre ère. Il s'enfuit du palais de son père pour devenir ascète dans la nuit du huitième jour de la seconde lune, en 597 avant J.C., et ayant passé six années en méditations ascétiques à [[Gayâ]], et percevant que l'auto-torture physique était inutile pour obtenir l'illumination, il décida de frayer un nouveau sentier jusqu'à ce qu'il eût atteint l'état de [[Bodhi]]. Il devint un Bouddha accompli dans la nuit du 8ème jour de la douzième lune de l'année 592 et entra finalement en [[Nirvâna]] en 543, selon le Bouddhisme du Sud. Pourtant les orientalistes ont décidé en faveur de plusieurs autres dates.  
'''Bouddha Gautama''', le quatrième des [[Sapta]] (''Sept'') [[Buddhas]] et des Sapta [[Tathâgatas]], naquit selon la chronologie chinoise en 1024 avant J.C., mais selon les chroniques cinghalaises le 8ème jour de la deuxième (ou quatrième) lune dans l'an 621 avant notre ère. Il s'enfuit du palais de son père pour devenir ascète dans la nuit du huitième jour de la seconde lune, en 597 avant J.C., et ayant passé six années en méditations ascétiques à [[Gayâ]], et percevant que l'auto-torture physique était inutile pour obtenir l'illumination, il décida de frayer un nouveau sentier jusqu'à ce qu'il eût atteint l'état de [[Bodhi]]. Il devint un Bouddha accompli dans la nuit du 8ème jour de la douzième lune de l'année 592 et entra finalement en [[Nirvâna]] en 543, selon le Bouddhisme du Sud. Pourtant les orientalistes ont décidé en faveur de plusieurs autres dates.  


Tout le reste est allégorique. Il atteignit l'état de [[Bodhisattva]] sur terre lorsqu'il était dans la personnalité nommée [[Prabhdpâla]]. [[Tushita]] représente un lieu sur ce globe et non un paradis des régions invisibles. Le choix de la famille [[Śâkya]] et de sa mère [[Mâyâ]], comme "''la plus pure sur terre''", est en accord avec le modèle de nativité de tous les Sauveurs, Dieux ou Réformateurs déifiés. Le conte selon lequel il serait entré dans le sein de sa mère sous la forme d'un éléphant blanc est une allusion à sa sagesse innée, l'éléphant de cette couleur étant le symbole de chaque Bodhisattva. Les déclarations qu'à la naissance de Gautama le nouveau-né fit sept pas dans quatre directions, qu'une fleur [[Udumbara]] fleurit dans toute sa rare beauté, et que les [[Rois des Nâgas]] se mirent aussitôt à "''le baptiser''" sont autant d'allégories dans la phraséologie des Initiés et sont bien comprises par tout occultiste oriental. Tous les événements de sa noble vie sont donnés avec des nombres occultes, et tous les événements prétendus miraculeux – si déplorés par les orientalistes parce qu'ils jettent la confusion dans le récit et rendent impossible la séparation de la vérité et de la fiction – ne sont qu'un voile allégorique jeté sur la vérité.  
Tout le reste est allégorique. Il atteignit l'état de [[Bodhisattva]] sur terre lorsqu'il était dans la personnalité nommée [[Prabhdpâla]]. [[Tushita]] représente un lieu sur ce globe et non un paradis des régions invisibles. Le choix de la famille [[Śâkya]] et de sa mère [[Mâyâ]], comme "''la plus pure sur terre''", est en accord avec le modèle de nativité de tous les Sauveurs, Dieux ou Réformateurs déifiés. Le conte selon lequel il serait entré dans le sein de sa mère sous la forme d'un éléphant blanc est une allusion à sa sagesse innée, l'éléphant de cette couleur étant le symbole de chaque Bodhisattva. Les déclarations qu'à la naissance de Gautama le nouveau-né fit sept pas dans quatre directions, qu'une fleur [[Udumbara]] fleurit dans toute sa rare beauté, et que les Rois des [[Nâgas]] se mirent aussitôt à "''le baptiser''" sont autant d'allégories dans la phraséologie des Initiés et sont bien comprises par tout occultiste oriental. Tous les événements de sa noble vie sont donnés avec des nombres occultes, et tous les événements prétendus miraculeux – si déplorés par les orientalistes parce qu'ils jettent la confusion dans le récit et rendent impossible la séparation de la vérité et de la fiction – ne sont qu'un voile allégorique jeté sur la vérité.  


C'est aussi compréhensible pour un occultiste versé en symbolisme que c'est difficile à démêler pour un savant d'Occident ignorant l'occultisme. Chaque détail du récit après sa mort et avant sa crémation est un chapitre de faits, écrit en un langage qu'il faut étudier avant de le comprendre, faute de quoi la lettre morte conduira à des contradictions absurdes.  
C'est aussi compréhensible pour un occultiste versé en symbolisme que c'est difficile à démêler pour un savant d'Occident ignorant l'occultisme. Chaque détail du récit après sa mort et avant sa crémation est un chapitre de faits, écrit en un langage qu'il faut étudier avant de le comprendre, faute de quoi la lettre morte conduira à des contradictions absurdes.  
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