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« Islam » : différence entre les versions

7 311 octets ajoutés ,  17 janvier 2008
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({{ds}}, IV, pp.20-21)
({{ds}}, IV, pp.20-21)
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Le Tibétain m'a demandé de dire clairement que, lorsqu'il parle du Christ, il
utilise son nom officiel, comme Chef de la Hiérarchie. Le Christ travaille pour
tous les hommes quelle que soit leur foi ; Il n'appartient pas plus au monde
chrétien qu'au monde bouddhiste, à l'Islam et qu'à toute autre foi. Il n'est pas
nécessaire qu'un homme entre dans l'Eglise chrétienne pour être affilié au
Christ. Ce qui est exigé est l'amour de vos semblables, une vie disciplinée, la
reconnaissance de la divinité dans toutes les croyances et tous les êtres, et une
règle de vie journalière qui soit l'Amour.
({{exter}}, p.558)
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En dépit de la séparation, le problème [de l'Inde] reste aigu. Sa solution affectera
l'Asie entière et déterminera l'histoire asiatique pendant des années à venir.
Cela éliminera plusieurs causes de friction dans le monde, comme par exemple
l'irritation causée en Grande-Bretagne par les efforts des Etats-Unis pour
défendre la cause des Indiens (sans avoir pleine conscience de l'implication) et
pour indiquer aux hommes d'Etat britanniques la manière de procéder<ref>Ces pages ont été écrites pendant la première moitié de
1946.</ref>. Le
peuple des Etats-Unis ne connaît presque rien à la question et manifeste
toujours une ignorance surprenante des faits. Le sentiment général est aussi
que, tant que les Etats-Unis n'ont pas modifié le statut de leurs Nègres et mis de
l'ordre dans leurs propres affaires, ils n'ont pas la moindre voix au chapitre. La
paix du monde d'aujourd'hui dépend dans une large mesure des bonnes
relations entre Etats-Unis et Grande-Bretagne et l'intervention constante de
l'opinion publique américaine s'exprimant sur les relations entre Inde et
Grande-Bretagne (surtout sous l'excitation de piètres politiciens indiens,
installés aux Etats-Unis) cause des malentendus qu'il faudrait éviter et qui le
seraient, moyennant une meilleure connaissance des faits, surtout à cette
période critique de l'histoire. La voix de la minorité islamique semble ne
pouvoir se faire entendre aux Etats-Unis et c'est chose regrettable, car les désirs
de quatre-vingt millions d'individus ne sont pas négligeables. C'est un chiffre
égal à plus de la moitié de la population des Etats-Unis. Il en va de même avec
le problème de la Palestine, la position et les réclamations des Arabes, qui sont
en majorité, ne sont même pas considérées.
L'Inde est un pays qui a une très longue histoire. Elle possède une antique
et très riche civilisation, avec une pléthore de religions, une multitude de
langues et plus de cinq cent millions d'habitants, dont beaucoup ne peuvent
parler la même langue. Ces habitants ne forment pas un tout homogène, mais
un mélange de races, unies géographiquement et par une [7@130] longue
association. Il y a très longtemps, les Musulmans, virils, forts et très
intelligents, prirent le pouvoir, conquirent l'Inde dont ils vainquirent les
populations plus passives et dégénérées, affaiblies. Ils sont demeurés un facteur
influent dans la vie et la politique indiennes. Au XVIIIème siècle, les
Britanniques arrivèrent aussi, non comme conquérants, animés d'ambitions
belliqueuses, mais dans des buts commerciaux. Ils pénétrèrent d'abord avec la
Compagnie des Indes orientales, une organisation commerciale. Plus tard, il
fallut protéger ses intérêts par la force armée, non contre une Inde unie (car
cela n'existait pas alors, ni aujourd'hui), mais contre certains groupes d'Indiens,
qui guerroyaient sous les ordres de leurs chefs ou princes régnants.
Comme je l'ai dit auparavant, je ne fais pas œuvre d'historien, mais cherche
simplement à indiquer le plan général des conditions et des faits. Aujourd'hui,
il faut considérer aux Indes les facteurs suivants :
D'abord la masse du peuple, de natures diverses, incapable de parler la même langue, mais où les gens cultivés se servent de l'Anglais comme moyen de communiquer entre eux. Les idées religieuses sont extrêmement différentes.
En second lieu, il faut considérer les quatre-vingt millions de Musulmans.
Ils se trouvent surtout dans l'Inde du Nord, quoiqu'ils soient dispersés ailleurs
dans le pays entier et soudés ensemble par la Ligue musulmane. Ils sentent, à
juste titre, que si l'Inde pouvait se gouverner elle-même, ils seraient dépassés
par le nombre, sous quelque forme de gouvernement démocratique que ce soit,
et n'auraient rien à dire dans les affaires publiques. Ils sont toutefois plus unis,
comme groupe, que les Hindous. Ils sont plus militants, plus agressifs et leur
potentiel de combat est plus grand que celui des Hindous plus efféminés. Ils ne
sont pas divisés systématiquement en groupes, comme le sont les Hindous en
quatre grandes castes : Brahmines, caste des guerriers, caste des marchands et
caste des balayeurs, la plus humble, auxquels s'ajoutent les millions
d'intouchables, qui posent un si poignant problème. Ces castes constituent une
faiblesse fondamentale dans les affaires indiennes, comme toutes les tendances
séparatives, contraires au plan divin, qui a fait égaux tous les hommes, mais le
problème n'a plus l'acuité d'il y a cinquante ans.
({{prob}}, pp.129-130)
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Aussi graves peut-être, à cause de l'effet produit sur des milliers
innombrables parmi le public ignorant, sont les ambitions matérielles et
politiques des Eglises. Dans les religions orientales, tel n'est pas le cas, du
moins n'est-il pas aussi flagrant. Dans le monde occidental, pareille tendance
amène rapidement l'effondrement des Eglises. Dans les religions orientales, un
négativisme désastreux a pris le dessus. Les vérités données n'ont pas suffit à
améliorer la vie quotidienne du croyant, ni à ancrer de manière créatrice les
vérités sur le plan physique. L'effet des doctrines orientales est surtout subjectif
et, dans les affaires de tous les jours, il est négatif. Le négativisme des
interprétations théologiques des Ecritures bouddhiques et hindoues a maintenu
le peuple dans un état léthargique, dont il commence lentement à émerger. La
foi mahométane est, comme la chrétienne, une face positive de la vérité,
quoique fort matérialiste. Ces deux croyances ont été militantes et politiques
dans leurs activités.
({{prob}}, p.147)
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Les enseignements des degrés supérieurs insistent sur la nature du
Plan, sur le nouveau cycle d'évolution dans lequel entre maintenant
l'humanité, sur le retour prochain du Christ, sujet qui a été enseigné par
toutes les religions. Le chrétien attend la venue du Christ, le juif celle du
Messie, le bouddhiste, celle du Boddhisattva, l'hindou, celle de l'Avatar et
enfin le mahométan, celle de l'Iman Mahdi. L'universalité de cet
enseignement, en plus de l'attente générale, constitue un argument en
faveur de sa véracité. L'acceptation largement étendue d'une certaine vérité
au cours des siècles, dans toute culture ou civilisation, indique une réalité
divine toujours présente. Aujourd'hui, ces vérités doivent s'adresser au
mental et être scientifiquement établies ; elles ne doivent plus s'adresser à
l'émotion et avoir seulement un attrait mystique, comme cela a été
généralement le cas jusqu'ici.
({{autobio}}, p.288)
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