« Pitris Lunaires » : différence entre les versions
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Version du 19 janvier 2008 à 17:52
Lunaires, dieux. Appelés en Inde Pères, "Pitris" ou ancêtres lunaires. Ils sont subdivisés, comme tout le reste, en sept classes ou Hiérarchies. Bien que le culte rendu à la lune fût en Egypte moins important qu'en Chaldée ou en Inde, Isis, cependant, est la représentante de Luna-Lunus, l' "Hermaphrodite Céleste". Assez curieusement d'ailleurs, tandis que les modernes n'associent la lune qu'à la folie et la génération, les anciens peuples, qui en savaient plus long, ont, individuellement et collectivement, associé leurs "dieux de sagesse" à cette déesse.
Ainsi en Egypte, les dieux lunaires sont Thoth-Hermès et Khons ; en Inde, Budha, le fils de Soma, la lune ; en Chaldée, Nébo est le dieu lunaire de la Sagesse Secrète, etc...,. etc...
La femme de Thoth, Sifix, la déesse lunaire, tient un mât à cinq flèches ou étoile à cinq pointes, symbole de l'homme, le Microcosme par opposition au Macrocosme septénaire. Comme dans toutes les théogonies, une déesse a préséance sur un dieu, d'après le principe très probable que le poussin peut difficilement précéder l'œuf d'où il provient, et en Chaldée la lune était considérée comme plus ancienne et plus vénérable que le soleil, parce que, ainsi qu'on le disait, les ténèbres précèdent la lumière à chaque renaissance (ou "création") périodique de l'univers.
Pourtant Osiris, relié au soleil et lui-même dieu solaire, est néanmoins né sur le Mont Sinaï, parce que Sin est le terme chaldéoassyrien pour la lune. Ainsi fut Dio-Nysos, dieu de Nyssi ou Nisi ; cette dernière appellation était celle du Sinaï en Egypte, que l'on nommait Mont Nissa. Le croissant n'est pas – ainsi que le démontrent de nombreux écrivains – un insigne spécial des Turcs, mais fut adopté par les Chrétiens comme symbole avant que les Musulmans ne l'utilisent. Pendant des siècles, le croissant fut l'emblème de l'Astarté chaldéenne, l'Isis égyptienne et l'Artémis grecque, toutes d'ailleurs reines du Ciel, et finalement il devint l'emblème de la Vierge Marie. "L'empire grec chrétien de Constantinople en avait fait son palladium. Dès la conquête turque, le Sultan l'adopta... et depuis lors on a fait s'opposer le croissant à l'idée de la croix". (Egyptian Belief and Modern Thought de Bonwick).
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky) Modèle:Mé