Maître Djwal Khul

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Maître Djwal Khul, Maître Djwal Khool ou Maître D.K.. Appelé aussi le Tibétain ou le Maître Tibétain. Le Maître Djwal Khul ou Maître D.K., ainsi qu'on le nomme souvent, est un autre adepte sur le deuxième rayon ou Rayon de L'Amour-Sagesse. Il est le dernier des adeptes qui ait reçu l'initiation, ayant reçu la cinquième initiation depuis 1875, et Il occupe encore le même corps dans lequel Il reçut cette initiation ; la plupart des autres Maîtres ont reçu la cinquième initiation tandis qu'Ils occupaient des véhicules précédents. Son corps n'est pas jeune et Il est tibétain. Il est très dévoué au Maître K.H. et habite une petite maison à proximité de la maison plus grande du Maître ; à cause de Son empressement à servir et à faire tout ce qui peut être fait, Il a été nommé "le Messager des Maîtres". Il est très érudit et, parmi les Maîtres, Il est celui qui en sait le plus au sujet des rayons, des Hiérarchies planétaires et du système solaire. Il travaille avec ceux qui guérissent ; inconnu et invisible, Il collabore avec les chercheurs de la vérité dans les grands laboratoires du monde, avec ceux qui se sont définitivement dédiés à la guérison et à la consolation du monde, et avec les grands mouvements philanthropiques mondiaux, tels que la Croix-Rouge. Il s'occupe de certains des élèves des différents maîtres qui peuvent profiter de Son instruction, et depuis les dix dernières années Il a ainsi soulagé les Maîtres K.H., et M. d'une grande partie de Leur travail d'instruction, prenant pendant des périodes indéterminées certains de Leurs élèves et disciples. Il travaille aussi beaucoup avec certains groupes de dévas des éthers, qui sont les dévas guérisseurs et qui collaborent ainsi avec Lui à la guérison de certains maux physiques de l'humanité. C'est Lui qui a dicté une grande partie de cet important livre La Doctrine Secrète, qui montra plusieurs dessins à H.P. Blavatsky, et lui communiqua la plupart des données que l'on trouve dans ce livre.


(source : "Initiation Humaine et Solaire" d'Alice Bailey, pp.60-61)




« Il y a une bonne part de spéculation dans ce qui est répandu en ce moment, à propos de mon identité, et beaucoup de discussions quant à l'autorité ou la non-autorité qu'il faut accorder aux livres dont je suis l'auteur. Cela n'est aucunement nécessaire et tout à fait sans intérêt. Ceux qui savent qui je suis vraiment , ne ressentent pas le désir de le faire savoir et ils respecteront scrupuleusement mon anonymat, comme le fait ma secrétaire, A.A.B., les mots et spéculations de ceux qui ne savent pas ne se révélant d'aucune utilité. Si quelqu'un venait à dévoiler ce qu'il croit être mon identité, il ferait du même coup, apparaître son ignorance et le fait qu'il est victime de sa propre imagination. Le véritable connaissant ne dit pas tout ce qu'il sait et observe toujours la loi du silence.

Certains ont dit que je suis le Maître D.K. et d'autres que je suis le maître K.H. écrivant sous le nom de plume du Tibétain. D'autres encore, me considèrent comme un produit de l'imagination de A.A.B. et que « Le Tibétain » n'est que la forme sous laquelle son subconscient le projette. D'autres encore, disent que je suis un disciple du Maître K.H. (et en cela, ils ne sont pas loin de la vérité, car je suis étroitement associé avec Lui), ou bien que je suis un lama ou un abbé tibétain. Si j'énumère toutes ces spéculations, c'est pour m'efforcer de ventiler l'ensemble du dossier, contenant des éléments exprimés en mots et des spéculations qui, amenées à la lumière du jour, perdent de ce fait, beaucoup de leur intérêt.

Je me suis fait à l'idée que, pendant la longue période où j'observais la croissance de l'œuvre résultant de la diffusion de mes livres, le temps viendrait un jour pour moi, de faire une déclaration officielle qui remettrait en ordre les positions péremptoires, et qui détacherait les dévots de leur tendance à être fascinés par leurs suppositions. Mais au préalable, je voudrais faire certains commentaires.

Une des formes-pensées les plus dangereuses, quand on est engagé dans la voie de la libération de l'homme, est celle de l'autorité. Dès qu'il peut être prétendu, par toute personne ou tout groupe, que l'un des Maîtres a dit quelque chose, ou exigé qu'il soit fait quelque chose, alors - spontanément et avec joie - quelqu'un voudra obéir. Une telle obéissance a des effets désastreux et ne sera d'aucune aide à celui qui en est l'objet. Même si un instructeur ne fait que claironner avec l'emphase qui convient : « Je tiens cela de l'un des Grands Êtres », il pourra toujours rencontrer un public convaincu. S'il peut dire : « L'un des Frères Aînés m'a dit ce qui suit ou m'a enjoint d'accomplir telle action », il est sûr d'amener à lui des adhérents enthousiastes. En réalité, ceux qui obéissent et suivent de cette manière, ne sont que des dévots aveugles, faisant preuve d'une obéissance inconditionnelle et acceptant d'une façon irraisonnée ce qu'ils ont entendu. Mais mes frères, qui peut désirer être l'objet de ce genre de suivisme ? Un tel état de choses n'est pas l'expression d'une véritable vie spirituelle. C'est l'expression d'une personnalité qui suit une autre personnalité. Les hommes ne grandissent pas en liberté, au quotidien ou dans une vie, en agissant ainsi. Les disciples, les initiés, et les Frères Aînés de la race ne trouvent aucune satisfaction dans le fait d'obéir et d'accepter la vérité de cette manière ; et ce n'est pas de ce type de personnes dévotes, que sortent les futurs Maîtres - tant que ne sera pas venu le temps où ils se seront mis en marche pour se libérer de l'autorité, ayant cessé de vouer leur dévotion à la personnalité d'un Grand ou à celle d'un quelconque instructeur.

Si vous me dites que, dans le passé, cette dévotion en conduisit nombreux, dans la lumière, je suis d'accord. Telle a bien été la méthode jadis, et telle sera toujours le réflexe des enfants de la race. Mais ce n'est pas la méthode envisagée pour l'avenir ; il est plus que certain que ce n'est pas la façon avec laquelle seront formés les disciples et les novices dans le Nouvel Age.

Pourtant, certains disent aujourd'hui que le Tibétain est un Maître, et qu'en conséquence, tout ce qui est dans ses livres doit être vrai. Ils s'accordent à dire, avec insistance, qu'il est ceci ou cela, et que par suite, ce qu'il dit doit être accepté, tel quel. Ils affirment que ses livres ont été dévoilés de la même manière que la Doctrine Secrète et d'autres écrits majeurs du monde (et leurs noms sont légion) et que par conséquent, ils sont nécessairement exacts, qu'ils doivent être véritablement inspirés et donc reconnus comme tels. De telles choses, beaucoup sont dites par le bigot, l'insensé et l'inconséquent, handicapant et entravant de ce fait, le travail que je m'efforce de faire.

En quoi, ce que je suis, est-il important ? Si l'enseignement, que je suis en train de donner, est en accord avec ce qui a déjà été dispensé dans le passé, l'élève sage le mettra à sa juste place et en acquerra la compréhension. Chaque génération devrait disposer de l'enseignement qui peut l'amener à l'étape suivante du Chemin ; chaque génération, je le répète, devrait le réaliser si le schéma du développement de l'esprit humain à une quelconque signification. Il n'est rien de statique ni d'immuable dans la nature. Ceux qui s'imaginent qu'aucune vérité ne peut émerger dans le monde, sans être conforme à leur propre interprétation et phraséologie particulière, auront inévitablement tort. Ceux, encore, qui prétendent qu'aucun enseignement ne peut être révélé qu'exceptionnellement, une fois tous les cent ans et qu'aucun enseignement nouveau ne pourra sortir d'ici la fin de ce siècle, sont autant dans l'erreur et aussi stupides que ceux qui, sans discrimination, acceptent comme vérité ce qui est dit, quels qu'en soient la source ou le contenu. Tout ce qui est nécessaire est que l'interprétation correcte soit adoptée à propos de ce qui est en-cours. Toutefois, je vous rappellerais, à cet égard que H.P.B. avait tout à fait raison de dire que rien de plus ne viendrait jusqu'à la fin de ce siècle à condition que l'on comprenne le contexte dans lequel elle parlait. Elle fit cette déclaration dans les termes d'un cycle de premier rayon, comme je l'avais d'ailleurs, fait remarquer ; elle eût été la première à reconnaître tout enseignement pouvant sortir des cycles d'autres rayons, comme celui, par exemple, qui formulerait la vérité en termes modernes et scientifiques. C'est bien ce qui est en train d'émerger dans le monde sous l'influence du cycle du cinquième rayon de la connaissance concrète. Ce rayon a fait beaucoup pour jeter la lumière de la vérité sur le monde des phénomènes, et pour ouvrir au monde, la porte de l'invisible et de l'immatériel. Les enseignants sur ce rayon ont fait autant que H.P.B. elle-même, pour disloquer la charge matérialiste sous le poids de laquelle l'humanité matérialiste besognait. Chaque génération pourvoit à ses problèmes nouveaux et particuliers, et le développement psychologique en cours, toujours plus grand, de la race, exige de nouvelles présentations de la vérité et de nouvelles terminologies.

Mais aujourd'hui, beaucoup, de l'enseignement de réelle valeur, se perd dans un fatras de mots autour des identités et des personnalités, et dans des discussions déchaînées quant à la bonne foi de l'enseignant. Une grande partie de la synthèse vraiment utile de la vérité, disparaît dans l'égarement résultant des querelles d'étudiants sur l'importance d'un instructeur et de son statut. Ayant pour effet, que la valeur de la Doctrine Secrète a en grande partie, justement, été négligée et ses principes niés pendant que les adhérents dévoués à la personnalité de H.P.B. se sont battus pour savoir qui elle était et ce qu'elle était. Laissez-moi vous assurer que H.P.B. ne se serait pas soucié de ce que n'importe lequel d'entre vous aurait pu penser, mais qu'elle se sentait uniquement concernée par la propagation des principes occultes de la vérité et par la croissance de la fraternité dans le monde. Puis-je mettre l'accent sur ces derniers mots - la croissance de la fraternité ? La fraternité est-elle favorisée quand les gens se disputent pour savoir quelle parole a inspiré la Doctrine Secrète ou tout autre livre ? La fraternité est-elle glorifiée quand des brochures sont écrites et des articles diffusés qui attaquent tel groupe ou tel instructeur ? Le public est-il vraiment aidé par les déclarations faites pour, ou contre telle ou telle autre personnalité ? Peut-on considérer que le public dans son ensemble, a été aidé, vers une compréhension plus juste de l'amour et de l'unité, par l'antagonisme montré par les attitudes partisanes de nombreux enseignants et de leurs adhérents ? Est-ce que la cause du véritable ésotérisme et de la vie spirituelle a été favorisée par les jalousies et les haines des différents organes ésotériques et occultes ?

Le jour est venu où tout cela doit cesser, les nombreux groupes allant de l'avant, ensemble, dans l'amour et la compréhension mutuelle. Tous les groupes ont besoin les uns des autres dans la confrontation où ils sont, au travail d'aider le monde vers la lumière de la vérité et l'expression divine. Ils doivent s'efforcer ensemble, de soulever l'humanité, et de s'aider les uns les autres de manière constructive, dans la mise en place de la fraternité sur la terre. Les Maîtres travaillent ensemble dans le domaine du monde, s'attelant à Leurs tâches individuelles et choisies et répondant aux besoins du monde à la manière qui Leur est propre, mais en coopérant ensemble, à tout instant. Le travail est un, et ils s'y engagent ensemble.

Le temps est sûrement venu pour les hommes de cesser de s'attaquer les uns les autres, sur leur interprétation de la vérité et l'utilisation particulière qu'ils font, des termes et des phrases ; ils devraient maintenant se rassembler et s'efforcer, côte à côte, d'apporter la Vérité Une au public qui la recherche. Ils devraient être reconnaissants de ce que, parmi le grand nombre existant, d'interprétations et terminologies, de nombreux types d'esprit trouveront sûrement ce qu'ils cherchent. Qu'est-ce qui est, mes frères, le plus utile ? Pour vous quereller entre vous quant à l'utilisation d'un mot particulier, ou l'interprétation à donner à la déclaration de quelque dirigeant occulte, quelque maître ou groupe spirituel, ou bien pour vous rendre compte que n'importe quelle vérité quand elle filtre à travers l'esprit de tout homme, est exprimée nécessairement en mots incorrects, est immédiatement limitée et sa signification dans une certaine mesure, déformée ? Pourtant, malgré tout, cela peut encore représenter pour un public avide de recherche, le prochain enseignement nécessaire au dévoilement progressif de la vérité. Ce que j'ai dit ici, est tout aussi vrai que si vous vous référiez à l'esprit et les mots de H.P.B., ou du Maître Tibétain, ou de l'un quelconque des instructeurs et des interprètes de la vérité dans le monde d'aujourd'hui.

Ce sont les principes et non les personnalités qui comptent. Mais cette vérité n'est pas détournée si on dit que c'est le principe de l'inspiration qui est ici en cause comme sous-tendant le statut spirituel. La seule inspiration qui doit vous concerner, est celle qui devrait venir de votre propre âme, vous conduisant à reconnaître la vérité, où et quand vous la rencontrez, le seul statut de votre préoccupation personnelle devant être le stade où vous vous tenez sur l'échelle de l'évolution. C'est la fraternité qui est d'importance, et non pas l'identité et le statut hiérarchique de l'individu. Vous ne pouvez que rarement vérifier cela pour vous-même, ce que vous pensez et ce que vous savez dépend des mots de quelqu'un d'autre ; encore une fois, vous êtes un disciple et un croyant. C'est le rayonnement de la lumière qui importe, ce que le monde demande, et non pas que les porteurs de lumière reçoivent leur part de reconnaissance convenable sous forme d'hydromel. C'est la croissance de la paix sur la terre et la stimulation de l'activité constructive des hommes de bonne volonté qui est à l'ordre du jour, et non pas la diffusion de vos propres idées sur les conditions dans lesquelles la Sagesse Éternelle devrait être exprimée. Il s'agit de la diffusion de la vérité sous toutes ses formes (donc adaptée aux nombreux types de pensée) qui devrait occuper votre attention, et non pas de gaspiller votre temps et votre argent à prouver qu'un instructeur particulier, est un fraudeur et un charlatan, principalement parce que vous n'aimez pas sa phraséologie, ou parce qu'il ne met pas l'accent là où vous pensez qu'il devrait être mis, ou bien au contraire, de faire l'éloge d'un instructeur qui, selon vous, devrait être acclamé.

Quant à la vérité que je cherche moi-même, à donner et à la question de mon identité, laissez-moi vous dire une ou deux choses, et ceci étant fait, je n'y ferai plus aucune référence par la suite. Mon statut spirituel et ma place sur l'échelle de l'évolution est, si vous me permettez de le dire, aucunement de votre affaire. Qu'une personne soit un initié, un adepte, un Christ ou un humble aspirant et disciple, est une question qui concerne strictement le lien qui existe entre lui et sa propre âme. A un certain stade, il peut concerner son Maître ou le groupe de disciples avec lesquels il est lié, où ils peuvent reconnaître sa réalisation et qu'il est l'un d'entre eux, mais le sujet n'est d'aucun intérêt exotérique et n'est pas discutable en dehors du cercle intérieur de l'affiliation spirituelle d'un homme. C'est selon la mesure du service d'un homme et son utilité spirituelle qu'il sera jugé de sa position, et non pas en suivant toute réclamation qu'il ferait pour lui-même ou pour autrui. C'est la spiritualité qui est d'actualité, et non pas le statut.

Qu'il suffise de dire que je suis un disciple tibétain d'un certain degré et cela ne vous en dit qu'un peu, car tous sont des disciples du plus humble aspirant jusqu'à, au dessus de lui, et au-delà, le Christ lui-même. Je vis dans un corps physique comme les autres hommes, aux frontières du Tibet, et de temps en temps (du point de vue exotérique) je préside un vaste groupe de lamas tibétains, lorsque mes autres devoirs me le permettent. C'est à cause de cela qu'il fut signalé que j'étais l'abbé de cette lamaserie particulière. Ceux qui me sont associés dans le travail hiérarchique (et tous les vrais disciples le sont) me connaissent sous d'autres nom et titre. A.A.B. sait qui je suis et me connaît par deux de mes noms, mais ne révèlera pas mon identité. Elle sait le danger qui va de pair avec la pratique du leadership et les risques inhérents à la diffusion de la vérité, et à l'expédition d'ouvrages quand ils se prétendent d'inspiration divine.

Je ne suis qu'un de vos frères, qui n'a voyagé sur le Sentier qu'un peu plus longtemps que l'étudiant moyen, et qui a donc contracté plus de responsabilités. Je suis celui qui a lutté et qui s'est frayé un chemin à travers une plus grande mesure de lumière que l'aspirant qui lira cet article, en devant donc agir, comme un transmetteur de lumière, à n'importe quel prix. Je ne suis pas un vieil homme, d'un âge qui conviendrait à un professeur, mais je ne suis ni jeune ni dépourvu d'expérience. Mon travail consiste à enseigner et à répandre la connaissance de la Sagesse Éternelle partout où je peux trouver une attente à ce propos, ce que j'ai fait pendant de nombreuses années. Je cherche aussi à aider le Maître M. et le Maître K.H. quand l'occasion s'en présente, car je suis depuis longtemps, lié à Eux et à Leur travail. Dans tout ce qui précède, je vous en ai dit beaucoup, et pourtant dans le même temps, je ne vous ai rien dit qui pourrait dévoiler mon statut, vous entrainant à me vouer une obéissance aveugle et une sotte dévotion comme celle de l'aspirant émotif envers le Guru et Maître avec lequel il n'est pas encore en mesure d'entrer en relation. Le contact désiré ne pourra s'établir qu'après qu'il aura transmuté sa dévotion sentimentale, en un service désintéressé envers l'humanité et non pas envers le Maître.

Les livres que j'ai écrits sont diffusés sans aucunement prétendre à ce qu'ils soient acceptés. Ils peuvent être ou non, reçus comme convenables, vrais et utiles. Ils sont faits pour que vous vérifiiez leur véracité par une pratique correcte et par l'exercice de l'intuition. Ni moi, ni A.A.B. ne sommes le moins du monde intéressés à les voir acclamés comme écrits inspirés, ou d'entendre certains en parler (retenant leur souffle) comme étant l'œuvre de l'un des Maîtres. S'ils présentent la vérité, en ordonnant d'une façon séquentielle ce qui était déjà offert dans les enseignements existants dans le monde, si l'information donnée, élève l'aspiration et la volonté de servir, du plan des émotions à celui de l'esprit (le plan où les Maîtres peuvent être trouvés), ces livres auront alors, atteint leur but. Ce qui peut être dit comme critique, jalousie et dénigrement, est sans importance. Si l'enseignement transmis appelle une réponse du mental illuminé du travailleur du monde, en faisant naître une étincelle jaillissant de son intuition, alors qu'on consente à l'acceptation de cet enseignement. Mais pas autrement. Si les assertions rencontrent d'éventuelles convergences, ou si elles s'avèrent vraies à la lumière de la Loi des Correspondances, alors tout sera pour le mieux. Mais sinon, que l'élève ne les accepte pas.

Quand bien même, trouveriez-vous dans cet enseignement et dans ces livres, des choses que vous ne pourriez comprendre, qu'il ne serait pas nécessaire pour vous, de conclure qu'elles sont fausses. Mettez l'enseignement de côté et rendez-vous compte que peut-être encore, vous pouvez ne pas en savoir assez pour tirer des conclusions sages en la matière. Mais ne gaspillez pas votre temps à vous livrer à des attaques futiles à propos de l'enseignement, ou à une spéculation également vaine, à propos de mon identité, de ma véracité ou de mes objectifs. Si vous n'aimez pas ce que je dis, alors rappelez-vous que le monde est plein d'instructeurs qui ont beaucoup à vous donner et beaucoup d'aide à vous prodiguer. La place existe pour de nombreux enseignants et pour les intuitions de nombreux esprits. Je ne prétends pas à un statut élevé ou à l'autorité. Je dis ce que je crois être vrai, et A.A.B. fait de son mieux avec honnêteté, pour exprimer avec justesse, ce que je lui dis. Ni elle ni moi, ne prétendons à aucune infaillibilité pour les livres. Je vous rappellerais qu'une déclaration empreinte de vérité infaillible serait d'un ordre tellement élevé, qu'aucun esprit ou cerveau du monde d'aujourd'hui, ne pourrait la reconnaître.

Tout ce que je fais, est l'effort d'aider un monde indigent, et j'appelle à l'aide celui constitué de toutes ces âmes qui apprennent à marcher dans leur propre lumière, peu importe que la lueur de chacun soit encore faible. Je demande à tous les élèves de la Sagesse Sans Âge, de cesser partout, leurs querelles et de mettre fin à leurs divergences sur le non-essentiel et les petits riens des interprétations qui souvent, font le naufrage de la véritable harmonie. Que tous les aspirants et disciples se dressent, solidaires, pour aider l'humanité. Que la fraternité, le service et les principes spirituels, guident vos paroles et vos actes, et que les discriminations stupides et les séparations créées par l'esprit inférieur, cessent leur emprise.

Que chacun et nous tous, nous puissions marcher ensemble dans l'amour et la compréhension fraternelle, c'est la prière fervente de votre maître et ami. »

Le Maître Tibétain (source : revue The Beacon, Août 1934)


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