Ancien Commentaire

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L'Ancien Commentaire, l'Antique Commentaire ou le Vieux Commentaire. Texte occulte auquel il est parfois fait référence dans l'enseignement du Tibétain ou dans les écrits d'Héléna Blavatsky. L'article ici en reproduit les citations évoquées par les auteurs.

L'âge de l'antakarana

« Quand l'heur arrive où la lumière de l'âme révèle l'antakarana (le pont entre la conscience de la personnalité et la conscience de l'âme, A.A.B.) alors les hommes seront connus par leur connaissance, seront colorés par le désespoir des désirs inapaisés, seront divisés en ceux qui reconnaissent leur dharma (font face à toutes leurs obligations et devoirs) et ceux qui voient seulement le déroulement du Karma en trouvant finalement paix et lumière dans la nature de leur besoin même. » [1]

2

« Une fois la communication établie, les mots sont employés

et la loi mantrique entre en jeu, à condition que le Un communique les mots et que les trois demeurent silencieux. Quand la réponse est reconnue comme émanant des trois, le Un écoute en silence. Les rôles sont changés. Un triple mot sort de la forme triple. Un retournement se produit. Les yeux cessent de contempler le monde de la forme ; ils se tournent vers l'intérieur et focalisent la lumière ; ainsi se révèle à eux un monde intérieur d'être. De cette façon, Manas se calme, car les yeux et le mental sont un. Le coeur ne bat plus au rythme du désir bas et ne gaspille plus son amour au profit des choses qui déforment et cachent le Réel. Il bat sur un rythme neuf. Il déverse son amour sur le Réel et Maya s'évanouit. Kama et coeur sont de proches alliés ; l'amour et le désir forment un seul tout, l'un voile la nuit, l'autre, le jour. Quand feu, amour et mental se soumettent, en émettant le triple mot, la réponse vient. L'Un énonce un mot qui noie le triple son. Dieu parle. La forme frissonne et tremble. L'homme nouveau s'avance, la forme rebâtie, la maison préparée. Les feux s'unissent, une vaste lumière brille. Les trois se fondent dans

l'Un et, dans l'embrasement, un quadruple feu apparaît. »[2]


3

« L'orbe solaire brille d'une radieuse splendeur. Le mental

illuminé réfléchit la gloire du soleil. L'orbe lunaire s'élève du centre vers le sommet et se transforme en un soleil radieux. Quand ces trois soleils ne font qu'un, Brahma se manifeste.

Un monde illuminé est né. »[3]

4

« Le son se répercuta parmi divers tourbillons de matière

incréée et voici que le soleil et toutes les sphères mineures apparurent. La lumière se répandit à travers les diverses sphères et ainsi les nombreuses formes de Dieu, les divers aspects de Son manteau radieux brillèrent. Les sphères vibrantes et palpitantes tournèrent. La vie dans ses nombreux stades et degrés commença le processus de développement et voici que la loi entra en action. Des formes apparurent et disparurent, mais la vie continua. Des règnes sortirent, contenant de nombreuses formes qui tournèrent ensemble, puis se séparèrent, mais la vie continua. L'humanité, cachant le Fils de Dieu, le Verbe incarné, fit irruption dans la lumière de la révélation. Des races apparurent, puis disparurent. Les formes, voilant l'âme radieuse, émergèrent, atteignirent leur but, puis s'évanouirent dans la nuit, mais la vie continua, fondue avec la lumière. Elles s'unirent pour révéler la beauté, la puissance, la force active et libératrice, la sagesse et l'amour, que nous appelons un Fils de Dieu. A travers les nombreux Fils de Dieu qui ne font qu'Un dans leur centre le plus intime, Dieu est connu dans son aspect de Père. Cette vie illuminée continua son chemin vers un point de pouvoir, de forces créatrices dont nous disons : "C'est le Tout, le Réservoir de l'Univers, le centre permanent des

Sphères, l'Un. »[4]


5

« L'âme jette un regard sur les formes du mental. Un rayon de

lumière jaillit et les ténèbres disparaissent. Les formes mauvaises disparaissent et tous les petits feux s'éteignent ; les lumières mineures ne sont plus visibles. Par la lumière, l'oeil éveille à la vie les modes d'Etre. Le disciple en reçoit la connaissance. L'ignorant n'y comprendra

rien, car un sens lui fait défaut. »[5]


6

« Les eaux apaisantes rafraîchissent. Lentement elles

soulagent, enlevant à la forme tout ce qui peut être touché. Le frisson de la fièvre brûlante du désir longtemps réprimé cède à la boisson fraîche. L'eau et la douleur s'annulent. L'action de la boisson rafraîchissante est longue. Le feu ardent libère tout ce qui barre le passage à la vie. La félicité vient à la suite du feu comme le feu sur les eaux. L'eau et le feu se fondent et produisent la grande illusion. Ils produisent du brouillard, de la brume, de la vapeur et du bruit, voilant la Lumière, cachant la Vérité, empêchant la vue du Soleil. Le feu brûle avec impétuosité. La douleur et les eaux disparaissent. Le froid, la chaleur, la lumière du jour, le rayonnement du soleil levant et la connaissance parfaite apparaissent. Tel est le sentier pour tous ceux qui cherchent la lumière. D'abord la forme et ses ardeurs. Puis la douleur. Ensuite les eaux qui apaisent et l'apparition d'un petit feu. Le feu grandit et la chaleur agit alors au sein de la petite sphère et accomplit son oeuvre. De l'humidité se remarque aussi et un brouillard dense ; à la douleur s'ajoute une triste confusion, car ceux qui se servent du feu du mental pendant les premiers stades se perdent dans une lumière illusoire. La chaleur devient intense, puis vient la perte de la faculté de souffrir. Ce stade dépassé, le soleil brille sans obstruction, la claire lumière de la Vérité resplendit. C'est le sentier qui ramène au centre caché. Utilise la douleur. Invoque le feu, ô Pèlerin sur une terre étrangère. Les eaux purifient et entraînent la boue et la vase de la nature. Le feu consume les formes qui cherchent à retenir le pèlerin et ainsi arrive la délivrance. Les eaux vives comme celles d'une rivière emportent le pèlerin vers le Coeur du Père. Les feux détruisent le voile qui cache la Face du

Père. »[6]


7

« L'acier est nécessaire à la transmission du feu. Quand la

force de l'homme intérieur s'unit à l'énergie transmise par les paumes des mains, elle court le long de la lame brillante et se fond dans la force de l'Un qui est le TOUT. Ainsi le Plan est

réalisé. »[7]

Références et notes de bas de page