Anima Mundi

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Anima Mundi, du latin. L' "Ame du Monde", identique à l'Alaya des Bouddhistes du Nord ; l'essence divine qui pénètre et anime tout, depuis le plus petit atome de matière jusqu'à l'homme et dieu. En un sens, c'est la "Mère aux sept peaux" des stances de La Doctrine Secrète, l'essence des sept plans de sensation, de conscience et de différenciation morale et physique.

Dans son aspect supérieur c'est Nirvâna, dans son aspect inférieur c'est la Lumière Astrale. Elle était féminine pour les Gnostiques, les premiers Chrétiens et les Nazaréens ; bisexuée pour les autres sectes qui ne la considéraient que sur les quatre plans inférieurs ; de nature ignée, éthérée dans le monde objectif de la forme (puis de l'éther), divin et spirituel dans ses trois plans supérieurs.

Lorsqu'on dit que toute âme humaine est née en se détachant de l'Anima Mundi, cela signifie ésotériquement que nos Egos supérieurs lui sont identiques en essence, et qu'elle est un rayonnement de l'ABSOLU universel à jamais inconnu.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




Unités d'énergie électrique qui incorporent ce que nous appelons l'âme de toute chose, ce qui est nommé "anima mundi", vie et âme de Celui en qui toutes les existences ont la vie, le mouvement et l'être.

(source : "Traité sur la Magie Blanche" d'Alice Bailey, p.392)




… l'âme de toutes choses, l'anima mundi, lorsqu'elle s'exprime à travers les quatre règnes de la nature, est ce qui donne à notre planète sa lumière dans les cieux. La lumière planétaire est la somme totale de la lumière, faible et incertaine, qui se trouve dans tous les atomes de matière radiante et vibratoire, ou substance, qui composent toutes les formes de tous les règnes. Ajoutée à cela, il y a, dans la planète et aussi dans chaque règne de la nature, la correspondance au corps éthérique, avec ses centres d'énergie radiante, qui "soutient" la forme physique extérieure. Le corps éthérique de l'homme fait partie intégrante du corps éthérique planétaire et constitue son aspect le plus raffiné et le plus hautement développé. A mesure que passent les éons, l'intensité de la lumière irradiante de la planète grandit.

(source : "Traité sur les Sept Rayons - Psychologie Esotérique I" d'Alice Bailey, p.148)


(article créé, au moins en partie, à partir de l'"Encyclopédie de l'Ame")

Notes et références


Les numéros de pages mentionnés pour cet article de l'Encyclopédie de l'Ame sont les numéros de pages de l'édition française. La transposition en numéros de pages de l'édition anglaise de référence interviendra ultérieurement.