Dâgoba : Différence entre versions

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'''Dâgoba''' ou '''Stûpa''', du sanskrit. Littéralement, un tertre sacré ou
 
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tour pour les saintes reliques bouddhiques. On trouve des tertres d'allure pyramidale dispersés dans toute l'Inde et les pays
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forme de tour avec une coupole et plusieurs chhattras (ombrelles) les surmontant. Eitel affirme que les Dâgobas chinoises ont
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forme de tour avec une coupole et plusieurs [[chhattras]] (ombrelles) les surmontant. Eitel affirme que les Dâgobas chinoises ont
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Version actuelle datée du 7 avril 2008 à 21:39

Dâgoba ou Stûpa, du sanskrit. Littéralement, un tertre sacré ou tour pour les saintes reliques bouddhiques. On trouve des tertres d'allure pyramidale dispersés dans toute l'Inde et les pays bouddhistes comme Ceylan, la Birmanie, l'Asie Centrale, etc... Ils sont de dimensions variées et contiennent généralement quelques reliques de Saints ou qui étaient censées avoir appartenu à Gautama le Bouddha. Comme le corps humain est supposé consister en 84.000 dhâtus (cellules organiques ayant en elles quelques fonctions vitales précises) on dit qu'Aśoka construisit pour cette raison 84.000 dhâtu-gopas ou Dâgobas en l'honneur de chacune des cellules du corps du Bouddha, dont chacune est devenue maintenant un dharmadhâtu ou sainte relique. Il se trouve à Ceylan un Dhâtu-Gopa à Anurâdhapura qu'on dit remonter à 160 ans avant J.-C. On les construit maintenant en forme de pyramide, mais les Dâgobas primitives étaient toutes construites en forme de tour avec une coupole et plusieurs chhattras (ombrelles) les surmontant. Eitel affirme que les Dâgobas chinoises ont toutes à leur sommet de 7 à 14 chhattras, nombre qui est symbolique du corps humain.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




Stûpa, du sanskrit. Un monument conique, en Inde et à Sri Lankâ, érigé sur des reliques du Bouddha, d'Arhats, ou d'autres grands hommes.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)