Antique Commentaire : Différence entre versions

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(L'âge de l'antakarana)
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L''''Antique Commentaire''', l''''Ancien Commentaire''' ou le '''Vieux Commentaire'''. Texte occulte auquel il est parfois fait référence dans l'enseignement du [[Tibétain]] ou dans les écrits d'[[Héléna Blavatsky]]. L'article ici en reproduit les citations évoquées par les auteurs.
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#REDIRECT [[Antique Commentaire]]
 
 
=== L'âge de l'[[antakarana]] ===
 
 
 
<blockquote>&laquo; Quand l'heur arrive où la lumière de l'âme révèle l'antakarana (le pont entre la conscience de la personnalité et la conscience de l'âme, A.A.B.) alors les hommes seront connus par leur connaissance, seront colorés par le désespoir des désirs inapaisés, seront divisés en ceux qui reconnaissent leur dharma (font face à toutes leurs obligations et devoirs) et ceux qui voient seulement le déroulement du Karma en trouvant finalement paix et lumière dans la nature de leur besoin même. &raquo; <ref>{{psycho1}}, pp.28-29</ref></blockquote>
 
 
 
=== 2 ===
 
 
 
"Une fois la communication établie, les mots sont employés
 
et la loi mantrique entre en jeu, à condition que le Un
 
communique les mots et que les trois demeurent silencieux.
 
Quand la réponse est reconnue comme émanant des trois, le
 
Un écoute en silence. Les rôles sont changés. Un triple mot
 
sort de la forme triple. Un retournement se produit. Les yeux
 
cessent de contempler le monde de la forme ; ils se tournent
 
vers l'intérieur et focalisent la lumière ; ainsi se révèle à eux
 
un monde intérieur d'être. De cette façon, Manas se calme,
 
car les yeux et le mental sont un.
 
Le coeur ne bat plus au rythme du désir bas et ne gaspille plus
 
son amour au profit des choses qui déforment et cachent le
 
Réel. Il bat sur un rythme neuf. Il déverse son amour sur le
 
Réel et Maya s'évanouit. Kama et coeur sont de proches
 
alliés ; l'amour et le désir forment un seul tout, l'un voile la
 
nuit, l'autre, le jour.
 
Quand feu, amour et mental se soumettent, en émettant le
 
triple mot, la réponse vient.
 
L'Un énonce un mot qui noie le triple son. Dieu parle. La
 
[4@76] forme frissonne et tremble. L'homme nouveau
 
s'avance, la forme rebâtie, la maison préparée. Les feux
 
s'unissent, une vaste lumière brille. Les trois se fondent dans
 
l'Un et, dans l'embrasement, un quadruple feu apparaît.<ref>{{feucosm}}, p.76</ref>
 
 
 
 
 
=== 3 ===
 
 
 
L'orbe solaire brille d'une radieuse splendeur. Le mental
 
illuminé réfléchit la gloire du soleil. L'orbe lunaire s'élève du
 
centre vers le sommet et se transforme en un soleil radieux.
 
Quand ces trois soleils ne font qu'un, Brahma se manifeste.
 
Un monde illuminé est né.<ref>{{feucosm}}, p.98</ref>
 
 
 
=== 4 ===
 
 
 
Le son se répercuta parmi divers tourbillons de matière
 
incréée et voici que le soleil et toutes les sphères mineures
 
apparurent. La lumière se répandit à travers les diverses
 
sphères et ainsi les nombreuses formes de Dieu, les divers
 
aspects de Son manteau radieux brillèrent.
 
Les sphères vibrantes et palpitantes tournèrent. La vie dans
 
ses nombreux stades et degrés commença le processus de
 
développement et voici que la loi entra en action. Des formes
 
apparurent et disparurent, mais la vie continua. Des règnes
 
sortirent, contenant de nombreuses formes qui tournèrent
 
ensemble, puis se séparèrent, mais la vie continua.
 
L'humanité, cachant le Fils de Dieu, le Verbe incarné, fit
 
irruption dans la lumière de la révélation. Des races
 
apparurent, puis disparurent. Les formes, voilant l'âme
 
radieuse, émergèrent, atteignirent leur but, puis s'évanouirent
 
dans la nuit, mais la vie continua, fondue avec la lumière.
 
Elles s'unirent pour révéler la beauté, la puissance, la force
 
active et libératrice, la sagesse et l'amour, que nous appelons
 
un Fils de Dieu.
 
A travers les nombreux Fils de Dieu qui ne font qu'Un dans
 
leur centre le plus intime, Dieu est connu dans son aspect de
 
Père. Cette vie illuminée continua son chemin vers un point
 
de pouvoir, de forces créatrices dont nous disons : "C'est le
 
Tout, le Réservoir de l'Univers, le centre permanent des
 
Sphères, l'Un".<ref>{{feucosm}}, p.145</ref>
 
 
 
 
 
=== 5 ===
 
 
 
"L'âme jette un regard sur les formes du mental. Un rayon de
 
lumière jaillit et les ténèbres disparaissent. Les formes
 
mauvaises disparaissent et tous les petits feux s'éteignent ; les
 
lumières mineures ne sont plus visibles.
 
Par la lumière, l'oeil éveille à la vie les modes d'Etre. Le
 
disciple en reçoit la connaissance. L'ignorant n'y comprendra
 
rien, car un sens lui fait défaut."<ref>{{feucosm}}, p.216</ref>
 
 
 
 
 
=== 6 ===
 
 
 
"Les eaux apaisantes rafraîchissent. Lentement elles
 
soulagent, enlevant à la forme tout ce qui peut être touché. Le
 
frisson de la fièvre brûlante du désir longtemps réprimé cède
 
à la boisson fraîche. L'eau et la douleur s'annulent. L'action
 
de la boisson rafraîchissante est longue.
 
Le feu ardent libère tout ce qui barre le passage à la vie. La
 
félicité vient à la suite du feu comme le feu sur les eaux.
 
L'eau et le feu se fondent et produisent la grande illusion. Ils
 
produisent du brouillard, de la brume, de la vapeur et du
 
bruit, voilant la Lumière, cachant la Vérité, empêchant la vue
 
du Soleil.
 
Le feu brûle avec impétuosité. La douleur et les eaux
 
disparaissent. Le froid, la chaleur, la lumière du jour, le
 
rayonnement du soleil levant et la connaissance parfaite
 
apparaissent.
 
Tel est le sentier pour tous ceux qui cherchent la lumière.
 
D'abord la forme et ses ardeurs. Puis la douleur. Ensuite les
 
eaux qui apaisent et l'apparition d'un petit feu. Le feu grandit
 
et la chaleur agit alors au sein de la petite sphère et accomplit
 
son oeuvre. De l'humidité se remarque aussi et un brouillard
 
dense ; à la douleur s'ajoute une triste confusion, car ceux qui
 
se servent du feu du mental pendant les premiers stades se
 
perdent dans une lumière illusoire.
 
La chaleur devient intense, puis vient la perte de la faculté
 
[4@359] de souffrir. Ce stade dépassé, le soleil brille sans
 
obstruction, la claire lumière de la Vérité resplendit. C'est le
 
sentier qui ramène au centre caché.
 
Utilise la douleur. Invoque le feu, ô Pèlerin sur une terre
 
étrangère. Les eaux purifient et entraînent la boue et la vase
 
de la nature. Le feu consume les formes qui cherchent à
 
retenir le pèlerin et ainsi arrive la délivrance. Les eaux vives
 
comme celles d'une rivière emportent le pèlerin vers le Coeur
 
du Père. Les feux détruisent le voile qui cache la Face du
 
Père."<ref>{{feucosm}}, p.358</ref>
 
 
 
 
 
=== 7 ===
 
 
 
L'acier est nécessaire à la transmission du feu. Quand la
 
force de l'homme intérieur s'unit à l'énergie transmise par les
 
paumes des mains, elle court le long de la lame brillante et se
 
fond dans la force de l'Un qui est le TOUT. Ainsi le Plan est
 
réalisé".<ref>{{feucosm}}, p.578</ref>
 
 
 
== Références et notes de bas de page ==
 
 
 
 
 
{{references}}
 

Version du 6 juillet 2014 à 18:06

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