Edward Bulwer-Lytton
Edward Bulwer-Lytton.
Edward Bulwer-Lytton, (Edward George Earl) né en 1803 à Heydon-Hall (Norfolk) et mort en 1873, est un homme politique et romancier britannique.
Il fit ses études à Trinity College (Cambridge) puis à Trinity Hall. Il débuta comme écrivain par des poésies imitées de lord Byron ; il écrivit plus d'une vingtaine de romans sur une période de quarante-cinq ans, explorant de nombreux genres et obtint en 1828 un grand succès par son premier roman, Pelham ou les Aventures d'un gentleman, bientôt suivi de Godolphin, des Pélerins du Rhin, des Derniers jours de Pompéi, de Rienzi ou le Dernier des Tribuns, qui rendirent son nom célèbre en Europe.
Il donna au théâtre plusieurs pièces, dont deux, la Dame de Lyon (1828) et Money (1840), furent très applaudies. Membre de la Chambre des communes de 1831 à 1841, il s'y déclara pour les réformes. En 1832, il rédigea quelque temps le Monthly magazine, où il affichait des opinions qui lui valurent le surnom de Dandy radical. En 1836, il publia un pamphlet virulent contre le ministère conservateur de Robert Peel et, en 1846, le Nouveau Timon, où il donnait une série de portraits d'hommes d'État contemporains. Il siégea de nouveau à la Chambre des Communes de 1852 à 1866, époque où il accepta de lord Derby, avec le titre de lord, un siège à la Chambre haute.
Il a laissé des mémoires. Sa femme Rosina (1802-1882) et son fils Robert (1831-1891) se sont fait aussi une réputation dans les lettres.
Son frère Henry (1804-1872) a rempli plusieurs postes diplomatiques et publié plusieurs ouvrages de circonstance.
On a souvent répété à tort que l'écrivain Sir Edward Bulwer-Lytton, auteur de Zanoni, le Maître Rose-Croix, fut le Grand Maître d'une société appelée SRIA (Societas Rosicruciana in Anglia), une loge maçonnique ayant pour objectif de retrouver l'enseignement Rose-Croix, et que Bulwer-Lutton y aurait intronisé Eliphas Lévi. En réalité, Sir Bulwer Lytton n'a jamais joué aucun rôle dans la SRIA. En juillet 1870, Bulwer Lytton avait été nommé Grand Patron de la SRIA, c'est-à-dire Président d'Honneur, sans qu'il en ait été informé. Averti seulement fin 1872 qu'on lui avait accordé cette haute dignité, il écrivit immédiatement une lettre de protestation et de refus aux dirigeants de la Société.
Œuvres
- Les Derniers Jours de Pompéi (1834), roman historique
- La race qui nous exterminera (The Coming Race)
(source : Wikipédia)