Magie Noire
Magie noire. La magie noire est définie par H.P.B. de la manière suivante.
a. La magie noire emploie la lumière astrale à des fins de tromperie et de séduction, tandis que le magicien blanc emploie la magie à des fins d'information et pour aider l'évolution. Doctrine Secrète, I, 274.
b. La magie noire travaille avec les pôles opposés. Le magicien blanc cherche le point d'équilibre et de synthèse. Doctrine Secrète, I, 448.
c. La magie noire a pour symbole l'étoile à cinq branches renversée. La magie blanche utilise le même symbole, la pointe en haut.
d. La magie noire est maha-vidya sans la lumière d'atma-vidya. La magie blanche est maha-vidya illuminée par atma-vidya. Doctrine Secrète, I, 192[1].
e. La magie noire est gouvernée par la Lune. La magie blanche est gouvernée par le soleil.
f. La magie noire apparut pendant le grand schisme qui débuta pendant la quatrième race-racine. Doctrine Secrète, II, 221, 445, 520.
g. La magie noire est basée sur la dégradation du sexe et de la fonction créatrice. La magie blanche est basée sur la transmutation de la faculté créatrice en pensée créatrice plus élevée, les organes de génération étant négligés par le feu intérieur qui se dirige vers la gorge, centre du son créateur.
h. La magie noire emploie les forces de l'involution. La magie blanche œuvre avec les pouvoirs de l'évolution.
i. La magie noire concerne la forme, la matière. La magie blanche concerne la vie dans la forme, l'Esprit.
(source : "Traité sur le Feu Cosmique" d'Alice Bailey, 3, p.984)
Passages référencés dans l'article
En discutant et en expliquant la nature des Eléments invisibles et du "Feu Primordial" dont nous avons parlé plus haut, Eliphas Lévi l'appelle invariablement la "Lumière Astrale" : pour lui c'est le "Grand Agent Magique". Il en est incontestablement ainsi, mais seulement en ce qui concerne la Magie Noire, et sur les plans les moins élevés de ce que nous appelons l'Ether, dont le noumène est l'Akâsha ; même cela, pourtant, serait considéré comme incorrect par les Occultistes orthodoxes. La "Lumière Astrale" est tout simplement l'ancienne "Lumière sidérale" de Paracelse, et [I 242] dire avec ce dernier que "tout ce qui existe en a été évolué et qu'elle conserve et reproduit toutes les formes", c'est n'énoncer une vérité que dans la seconde proposition. La première est erronée, car si tout ce qui existe avait été évolué à travers (ou via) cet agent, il ne s'agirait pas de la Lumière Astrale, car cette dernière n'est pas ce qui contient toutes choses, elle est tout au plus ce sur quoi se réfléchit ce tout. [Eliphas Lévi en fait avec raison "une force de la Nature" au moyen de laquelle "un homme seul, s'il arrivait à s'en rendre maître... pourrait semer la confusion dans le monde et transformer son aspect", car c'est le "Grand Arcane de la Magie transcendante". En citant les paroles du grand Kabaliste Occidental, telles qu'elles ont été traduites, nous arriverons, peut-être, à mieux les expliquer, en y ajoutant, parfois, un ou deux mots, pour faire ressortir la différence qui existe entre les explications Occidentales et Orientales du même sujet. L'auteur dit, à propos du grand Agent Magique : Ce fluide ambiant et qui pénètre tout, ce rayon détaché de la Splendeur du Soleil [Central ou Spirituel]... fixé par la pesanteur de l'atmosphère [?!] et le pouvoir de l'attraction centrale... La Lumière Astrale, cet éther électro-magnétique, ce calorique vital et lumineux, est représenté sur d'anciens monuments par la ceinture d'Isis qui entoure deux bâtons... et dans les théogonies anciennes par le serpent qui dévore sa propre queue, emblème de la prudence, et de Saturne [emblème de l'infini, de l'immortalité et de Kronos – le Temps – et non pas du Dieu Saturne ou de la planète]. C'est le Dragon ailé de Médée, le double serpent du caducée et le tentateur de la Genèse mais c'est aussi le serpent d'airain de Moïse entourant le Tau... enfin, c'est le démon du dogmatisme exotérique et c'est vraiment la force aveugle [elle n'est pas aveugle et Lévi le savait bien] que les âmes doivent dominer afin de se détacher des liens de la terre, car si elles ne la dominaient pas, elles seraient absorbées par la force même qui leur a d'abord donné naissance, et retourneraient au feu central et éternel.
(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.274[2])
Puisque la clef de la Genèse est en notre possession, la Cabale scientifique et symbolique nous dévoile le secret. Le Grand Serpent du Jardin d'Eden et le "Seigneur Dieu" sont identiques, ainsi que Jéhovah et Caïn – ce Caïn dont la Théologie parle comme d'un "meurtrier" et d'un MENTEUR à Dieu ! Jéhovah pousse le roi d'Israël à dénombrer le peuple, et ailleurs Satan le pousse à faire de même. Jéhovah se change en Serpents Ardents pour mordre ceux qui lui déplaisent, et Jéhovah anime le Serpent d'Airain qui les guérit. Ces récits, courts et en apparence contradictoires, que [II 140] l'on trouve dans l'Ancien Testament – contradictoires parce que les deux pouvoirs sont séparés, au lieu d'être considérés comme les deux aspects de la même chose – sont les échos, déformés par l'exotérisme et la théologie – au point de n'être plus reconnaissables – des dogmes universels et philosophiques de la Nature, que les anciens Sages comprenaient si bien. Nous retrouvons le même fond sous plusieurs personnifications des Pourânas, mais il y est bien plus ample et bien plus philosophiquement suggestif. Par exemple, Poulastya, un "Fils de Dieu", l'un des premiers descendants, est représenté comme le premier père des Démons, les Râkshasas, les tentateurs et les dévoreurs des hommes. Pishâchâ, un Démon féminin, est une fille de Daksha, lui aussi "Fils de Dieu" ; elle est encore un Dieu et la mère de tous les Pishâchas 262. Ceux que l'on appelle des Démons dans les Pourânas, sont des Diables très extraordinaires lorsqu'on les juge au point de vue des idées européennes et orthodoxes, puisque tous, Dânavas, Daityas, Pishâchas et Râkshasas, sont représentés comme extrêmement pieux, se conformant aux préceptes des Védas et quelques-uns, même, comme de grands Yogis. Mais ils sont opposés au clergé, au rituel, aux sacrifices et aux formules, ce que les principaux Yogis font précisément jusqu'à nos jours en Inde, sans être moins respectés pour cela, bien qu'il ne leur soit permis d'appartenir ni à une caste, ni à un rite ; et voilà pourquoi tous ces Géants et Titans pouraniques sont appelés des Diables. Les missionnaires, toujours à l'affût pour chercher à prouver, autant que possible, que les traditions hindoues ne sont que le reflet de la Bible juive, ont combiné tout un roman sur la prétendue identité de Poulastya et de Caïn et sur celle des Râkshasas et des Caïnites, les "Maudits" qui furent cause du "Déluge de Noé". (Voir l'ouvrage de l'abbé Gorresio qui donne au nom de Poulastya l'étymologie de "rejeté", c'est-àdire de Caïn, si vous le voulez bien.) Poulastya, dit notre abbé, habite Kedara, dont le nom signifie "un emplacement creusé", une mine, et la tradition ainsi que la Bible nous montrent Caïn comme le premier qui ait travaillé les métaux et les ait extraits ! S'il est très possible que les Gibborim ou Géants de la Bible sont les Râkshasas des Hindous, il est encore plus certain que tous les deux sont des Atlantéens et appartiennent aux races submergées. Quoi qu'il en soit, nul Satan n'aurait pu mettre plus de persistance à déprécier ses ennemis ou se montrer plus méprisant dans sa haine que ne le font les Théologiens chrétiens en le maudissant, lui Satan, comme le père de tous les maux. Comparez leurs vitupérations et [II 141] leurs opinions sur le Diable aux idées philosophiques des Sages Pourâniques et à leur mansuétude semblable à celle du Christ. Lorsque Parâshara, dont le père fut dévoré par un Râkshasa, se préparait à détruire la race entière par des artifices magiques, son grand-père, Vasishtha, après avoir prouvé au Sage irrité, par son propre aveu, que le Mal et karma existent, mais que les "Esprits malfaisants" n'existent pas, prononce les suggestives paroles suivantes : Que ta colère s'apaise ; les Râkshasas ne sont pas coupables ; la mort de ton père fut l'œuvre de la destinée [Karma]. La colère est la passion des insensés ; elle ne sied pas à l'homme sage. Par qui, peut-on demander, quelqu'un est-il tué ? Chaque homme recueille les conséquences de ses propres actes. La colère, mon fils, est la destruction de tous ce qu'un homme obtient... et empêche d'atteindre... l'émancipation. Les... sages fuient la colère ; ne sois pas, mon enfant, sujet à son influence. Ne permets plus qu'aucun de ces inoffensifs esprits des ténèbres soit consumé ; (que ton sacrifice cesse). La miséricorde est la puissance des bons 263. Tout "sacrifice" de ce genre, ou toute prière adressée à Dieu pour obtenir son assistance, n'est donc pas autre chose qu'un acte de magie noire. Ce que Parâshara demandait dans sa prière, c'était la destruction des Esprits des Ténèbres, pour sa vengeance personnelle. On le traite de Païen, et les Chrétiens l'ont condamné comme tel à l'enfer éternel. Pourtant, en quoi la prière que font les souverains et les généraux avant chaque bataille, dans le but d'obtenir la destruction de leur ennemi, est-elle meilleure ? Une pareille prière est toujours un acte de magie noire de la pire espèce, dissimulé comme est le démon "M. Hyde" sous l'aspect de l'excellent "docteur Jekyll" 264. Dans la nature humaine le mal n'indique que la polarité de la Matière et de l'Esprit, une lutte pour la vie entre les deux Principes manifestés dans l'Espace et le Temps, Principes qui n'en font qu'un per se, puisqu'ils ont leur racine dans l'Absolu. Dans le Cosmos, l'équilibre doit être maintenu. Les opérations des deux contraires produisent l'harmonie, comme les forces centripète et centrifuge qui, dépendant mutuellement l'une de l'autre, sont nécessaires l'une à l'autre "pour que toutes deux puissent vivre". Si l'une était arrêtée, l'action de l'autre deviendrait immédiatement soidestructive.
(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.448[3])
L'enseignement lui-même sur la constitution septénaire des corps sidéraux et du macrocosme – d'où vient la division septénaire du microcosme ou l'Homme – a jusqu'ici été tenu parmi les plus ésotériques. Dans les anciens temps on ne le divulguait qu'au moment de l'Initiation, alors qu'on donnait les nombres les plus sacrés des cycles. Or, comme l'a annoncé déjà une revue théosophique 425, on n'a pas eu alors en vue la révélation de tout le système cosmogonique et on n'a même pas pensé que cela fût possible à cette époque où, en réponse à une multiplicité de questions posées par l'auteur du Bouddhisme Esotérique, il n'était donné que quelques parcelles d'information. Parmi ces questions, il s'en trouvait qui avaient trait à des problèmes tels qu'aucun MAITRE, quelque haut placé et indépendant qu'il pût être, n'aurait eu le droit d'y répondre et de divulguer ainsi au monde les mystères les plus honorés et les plus archaïques des anciens temples-collèges. Par conséquent, il n'y eut de révélées que quelques doctrines, et encore ne le furent-elles que dans leurs grandes lignes, tandis que les détails furent constamment passés sous silence et tous les efforts faits pour acquérir d'autres informations à ce sujet demeurèrent systématiquement et constamment insatisfaits. C'était parfaitement naturel. Des quatre Vidyâs tirées des sept branches de Connaissance dont on parle dans les Purânas – c'est-à-dire la Yajna Vidyâ, accomplissement des [I 152] rites religieux pour produire certains résultats ; la Mahâ Vidyâ, grande connaissance (Magie) maintenant dégénérée en culte Tântrique ; la Guhya Vidyâ, science des Mantras et de leur véritable rythme ou chant d'incantations mystiques, etc., et l'Atmâ Vidyâ ou vraie Sagesse spirituelle et divine – ce n'est que cette dernière qui puisse jeter une lumière finale et absolue sur les enseignements des trois premières. Sans l'aide d'Atmâ Vidyâ, les autres deviennent de simples sciences de surface, des grandeurs géométriques ayant longueur et largeur, mais sans aucune profondeur. Elles sont comme l'âme, les membres et le mental d'un homme qui dort, capable de mouvements machinaux, de rêves incohérents et même de somnambulisme, de produire des effets visibles, mais ces effets sont engendrés seulement par des causes instinctives, non intellectuelles, et encore moins produits par des impulsions spirituelles pleinement conscientes. On peut enseigner et expliquer beaucoup des trois premières sciences, mais si la clef de leurs enseignements n'est pas donnée par l'Atmâ Vidyâ, ils restent comme des fragments d'un livre dont le texte est mutilé, comme des ombres de grandes vérités, obscurément perçues par les plus spirituels, mais déformées au point d'être méconnaissables par ceux qui voudraient clouer toute ombre sur le mur.
(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p. 192[4])
La Bible, depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse, n'est qu'une série d'archives historiques de la grande lutte entre la Magie Blanche et la Magie Noire ; entre les Adeptes de la Voie de Droite, les Prophètes, et ceux de la Voie de Gauche, les Lévites, le Clergé des masses brutales. Les étudiants de l'Occultisme, bien que certains d'entre eux puissent se baser [III 264] sur un plus grand nombre de manuscrits archaïques et sur un enseignement direct éprouvent eux-mêmes de la difficulté à tirer une ligne de démarcation entre les Affiliés de la Voie de Droite et ceux de Gauche. Le grand schisme qui divisa les fils de la Quatrième Race, dès que les premiers Temples et les premières Salles d'Initiation eurent été érigés sous la direction des "Fils de Dieu", est allégorisé par les Fils de Jacob. Ce qui prouve qu'il y avait deux Ecoles de Magie et que les Lévites orthodoxes n'appartenaient pas à celle des deux qui était sainte, ce sont les paroles prononcées par Jacob mourant. Ici encore il est bon de citer quelques lignes d'Isis Dévoilée 508. Jacob mourant décrit ainsi ses fils : "Dan, dit-il, sera un serpent sur la route, une vipère sur le sentier, mordant les pieds des chevaux de façon que les cavaliers tombent en arrière [c'est-à-dire qu'il enseignera la Magie Noire aux candidats]. J'ai attendu ton salut, ô Seigneur !" Au sujet de Siméon et de Lévi, le patriarche fait remarquer que "ce sont des frères ; des instruments de cruauté se trouvent dans leurs demeures. O mon âme, ne partage pas leur secret, ne te rend pas à leur assemblée"[5]. Or, dans l'original, au lieu des mots "leur Secret", on lit – "leur Sod"[6]. Sod était le nom donné aux grands Mystères de Baal, d'Adonis et de Bacchus, qui étaient tous des Dieux Solaires et avaient pour symboles des serpents. Les Cabalistes expliquent l'allégorie des serpents ardents, en disant que c'était le nom donné à la tribu de Lévi, à tous les Lévites en un mot et que Moïse était le chef des Sodales [7]. C'est aux Mystères qu'il faut remonter pour avoir la signification première des "Tueurs de Dragons" et la question est traitée à fond, plus loin. En attendant il va de soi que, si Moïse était le chef des [III 265] Mystères, il en était le Hiérophante et, de plus, que si nous voyons en même temps les Prophètes tonner contre les "abominations" d'Israël, c'est qu'il existait deux Ecoles. Les mots "Serpents Ardents" n'étaient donc que l'épithète qui servait à qualifier les Lévites de la caste sacerdotale, après qu'ils s'étaient écartés de la Bonne Loi, enseignements traditionnels de Moïse, ainsi que tous ceux qui s'adonnaient à la Magie Noire. Isaïe, lorsqu'il parlait des "enfants rebelles" qui auront à transporter leurs richesses dans les contrées d'où viennent "la vipère et le serpent ardent volant" 512, c'est-à-dire dans la Chaldée et l'Egypte, dont les Initiés avaient déjà beaucoup dégénéré de son temps (700 avant J.-C.), faisant allusion aux sorciers de ces pays [8], qu'il faut avoir grand soin de ne pas confondre avec les "Dragons ardents de Sagesse" et avec les "Fils du Brouillard de Feu". Dans le Grand Livre des Mystères, on nous dit que : Sept Seigneurs créèrent sept Hommes ; trois Seigneurs [Dhyân-Chohans ou Pitris] étaient saints et bons, quatre étaient moins célestes et pleins de passions... Les Chhâyâs [fantômes] des Pères furent comme eux. Cela explique les différences dans la nature humaine, qui est divisée en sept degrés de bien et de mal. Il y avait sept tabernacles prêts à être habités par des Monades, dans sept conditions Karmiques différentes. Les Commentaires expliquent de cette façon la diffusion rapide du mal, dès que les Formes humaines furent devenues de véritables hommes. Toutefois, quelques philosophes antiques ignoraient les sept et ne parlaient que de quatre, dans leurs comptes rendus génétiques. Ainsi, la Genèse locale Mexicaine ne parle que de "quatre hommes bons", représentés comme les quatre ancêtres réels de la race humaine, "qui n'étaient ni engendrés par les Dieux, ni nés d'une femme", mais dont la création était un miracle accompli par les Puissances Créatrices et qui ne furent créés qu'après "l'échec de trois tentatives de fabriquer des hommes". Les Egyptiens n'avaient dans leur théologie que "quatre Fils de Dieu" – tandis que dans Pymandre on en donne sept – et évitaient ainsi de faire mention de la mauvaise nature de l'homme. Toutefois, lorsque Set tomba du rang, de Dieu à celui de Set-Typhon, on commença à l'appeler le "septième fils" ; c'est ce qui donna naissance à la croyance que "le septième fils du septième fils" est toujours un magicien de naissance – bien qu'au début on n'ait voulu parler [III 266] que d'un sorcier. APAP, le serpent qui symbolise le mal, est tué par Aker, le serpent de Set 514 ; donc Set-Typhon ne pouvait pas être ce même mal. Dans le Livre des Morts, il est recommandé de lire le chapitre CLXIII "en présence d'un serpent sur deux jambes", c'est-à-dire d'un haut Initié, d'un Hiérophante, ainsi que l'indiquent le disque et les cornes de bélier [9] qui ornent sa tête "de serpent", dans les hiéroglyphes du titre de ce chapitre. Au-dessus du "serpent" sont représentés les deux yeux mystiques d'Ammon[10], le "Dieu des Mystères caché". Les passages ci-dessus corroborent notre assertion et établissent ce que le mot "serpent" signifiait réellement dans l'antiquité.
(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, pp. 221[11])
(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, p.445)
(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, p.520)
Notes et références
- ↑ NDE : La référence originale donnée est la page I, p.592 de la Doctrine Secrète. Or, il semble qu'il y ait une erreur de référence, tant dans la version originale du Traité sur le Feu Cosmique que dans la traduction française et qu'il s'agisse plutôt de la page I, 192, référencée ici. Sans doute s'agissait-il d'une erreur de typographie.
- ↑ NDE : Dans l'ancienne édition, I, p.254. Dans l'édition française, I, p.241
- ↑ NDE : Dans l'ancienne édition, I, p.414. Dans l'édition française, II, p.139
- ↑ NDE : Dans l'ancienne édition, I, p.168. Dans l'édition française, IV, p.151
- ↑ Genèse, XLIX, 17, 18 et 5, 6.
- ↑ Dunlop, dans son introduction de Sod, les Mystères d'Adonis (XI), traduit le mot "Sod" par arcanum, mystère religieux, en se basant sur l'autorité du Penteglott de Schindler (1201). "Le secret du Seigneur appartient à ceux qui le craignent", dit le Psaume XXV, 14. C'est là une erreur de traduction commise par les Chrétiens, car on devrait traduire par : "Sod Ihoh (les Mystères d'Ihoh) sont pour ceux qui le craignent." "AI [El] est terrible dans le grand Sod des Kédéshim (les Prêtres, les Saints, les Initiés)." – Psaume LXXXXIX, 7 (ibid.). Les Kédéshim étaient loin d'être saints. Voyez la Section qui traite du "Saint des Saints", dans la seconde partie de ce volume.
- ↑ Les membres des Collèges des Prêtres étaient appelés "Sodales", dit le Latin Lexicon, de Freund IV, 448). "Des Sodalités étaient constituées dans les Mystères Idæens de la Puissante Mère", écrit Cicéron dans son De Senectute (Dunlop, ibid., p. 12).
- ↑ Les prêtres de Baal qui sautaient par-dessus les feux, mais c'était là un terme hébreu et local. Saraph veut dire "venin ardent ou flamboyant".
- ↑ Les mêmes cornes de bélier se retrouvent sur les têtes de Moïse que l'auteur a vues en Palestine sur de vieilles médailles, dont une est encore en sa possession. Les cornes qui font partie de l'auréole brillante qui orne, à Rome, la statue de Moïse par Michel-Ange, sont verticales au lieu de s'infléchir vers les oreilles, mais l'emblème est le même ; de là le Serpent d'Airain.
- ↑ Consultez seulement le Magic Papyrus, n° 5, de Harris, et examinez l'Ammon à tête de bélier qui fabrique des hommes sur un tour de potier.
- ↑ NDE : Dans l'ancienne édition, II, pp.211 et s. Dans l'édition française, III, pp.263 et s.