Corps bouddhique

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Corps bouddhique.

Les trois corps ou formes bouddhiques sont appelés Nirmanakâya, Sambhogakâya, Dharmakâya.

La première est cette forme éthérée que l'on adopte en quittant son corps physique et en apparaissant en corps astral ayant en plus tout le savoir d'un Adepte. Le Bodhisattva la développe en lui-même à mesure qu'il avance sur le sentier. Ayant atteint le but et refuse son fruit, il reste sur terre comme Adepte : et lorsqu'il meurt, au lieu d'aller en Nirvana, il demeure dans ce corps glorieux tissé par lui-même, invisible pour l'humanité non initié, la gardant et la protégeant.

Sambhogakâya est similaire, mais avec le lustre additionnel de trois perfections dont l'une est la disparition complète de tout souci terrestre.

Le corps de Dharmakâya est celui d'un Bouddha complet, c'est-à-dire, pas de corps du tout, mais un souffle idéal : la conscience fondue dans la conscience Universelle ou âme dépourvue de tout attribut. Lorsqu'il est Dharmakâya un Adepte ou Bouddha abandonne toute relation possible avec cette terre, ou pensée s'y rapportant. Ainsi, afin de pouvoir aider l'humanité, l'Adepte qui a gagné le droit au Nirvana, "renonce au corps Dharmakâya" en langue mystique : il ne garde du Sambhogakâya que la grande et complète connaissance, et demeure dans son Nirmanakâya. L'école ésotérique enseigne que Gautama Bouddha (avec plusieurs de ses Arhats) est un Nirmanakâya de ce genre et qu'on n'en connaît pas de plus élevé, à cause de son grand renoncement et de son sacrifice au genre humain.


(source : "La Voix du Silence" d'Héléna Blavatsky, p.98)




Le corps bouddhique correspond au quatrième plan cosmique, aussi appelé plan de l’intuition. Il est le véhicule de la conscience unifiée et de l’amour-sagesse dans le système solaire. À travers lui, la Triade spirituelle commence à s’exprimer dans l’être humain. Il constitue le point d’union entre la Monade et la personnalité, après que le corps causal ait été transcendé.

(source : "Traité sur le Feu Cosmique" d'Alice Bailey, p.270-271)




À la cinquième initiation, le disciple abandonne définitivement les corps inférieurs et devient un véhicule bouddhique. À ce stade, il est admis à la Loge des Maîtres, pénètre dans les Salles de Sagesse, et opère à partir du plan bouddhique de façon stable. Il perçoit intuitivement, agit selon la volonté divine, et reçoit la Révélation.

(source : "Traité sur les Sept Rayons - Les Rayons et les Initiations" d'Alice Bailey, p.254) (source : "Traité sur le Feu Cosmique" d'Alice Bailey, p.496)




Le plan bouddhique est lié au quatrième Rayon : Harmonie par le conflit. Il gouverne les correspondances vibratoires entre les trois mondes de l’évolution inférieure et les plans spirituels supérieurs. Il est le centre d’équilibre cosmique.

(source : "Traité sur le Feu Cosmique" d'Alice Bailey, p.487-488)



Voir aussi

(article créé, au moins en partie, à partir de l'"Encyclopédie de l'Ame")