Yod, de l'hébreu. La dixième lettre de l'alphabet, la première dans le symbole quadruple du nom composé Jah-hovah (Jehovah) ou jah-Ève, la force et l'existence hermaphrodite dans la nature. Sans les dernières voyelles, le mot Jehovah est écrit IHVH (la lettre Yod représentant l'ensemble des trois lettres anglaises y, i, ou j, comme les circonstances peuvent l'exiger), et il est mâle-femelle. La lettre Yod est le symbole du lingam, ou organe mâle, sous sa triple forme naturelle, comme la Cabale le montre. La seconde lettre He, a pour symbole le yoni, la matrice ou "ouverture-de-la-fenêtre", comme la Cabale le dit ; le symbole de la troisième lettre, le Vau, est une houlette ou un clou (la crosse de l'évêque y trouvant son origine), une autre lettre mâle, et la quatrième est la même que la seconde — la signification entière est ou existe sous l'une de ces formes ou l'une et l'autre. Ainsi le mot ou nom est phallique par excellence. C'est celui du dieu combattant des Juifs, le "Seigneur des Armées" ; du "Yod agressif" ou Zodh, Caïn (par permutation), qui tua son frère femelle, Abel, et répandit son sang. Ce nom, sélectionné parmi de nombreux par les premiers écrivains chrétiens, était un nom infortuné (malchanceux) pour leur religion du fait de ses associations et de sa signification originelle : c'est au mieux un nombre, un organe en réalité. Cette lettre Yod s'est changée en God et Gott (Dieu en anglais et en allemand. N. d. T).

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




"Jodh" veut dire l'unité parfaite ou "Un"[1].

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, V, p.221)


Notes et références

  1. Il fallut trois Races-Racines successives pour dégrader le symbole de l'Unique Unité Abstraite, manifestée dans la Nature comme un rayon émanant de l'Infini (le Cercle), au point d'en faire un symbole phallique de génération, comme il l'était même dans la Cabale. Cette dégradation commença avec la Quatrième Race et avait sa raison d'être dans le Polythéisme, car ce dernier fut inventé pour mettre l'Unique Divinité Universelle à l'abri de la profanation. Les Chrétiens peuvent invoquer leur ignorance de sa signification comme une excuse pour l'avoir accepté, mais pourquoi chanter les louanges éternelles des Juifs Mosaïques qui repoussèrent tous les autres Dieux, conservèrent le plus phallique et se proclamèrent avec impudence des Monothéistes ? Jésus persiste à ignorer Jéhovah. Il enfreignit les commandements de Moïse. Il ne reconnut que son seul Père Céleste et interdit le culte public.