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'''Voyelles'''.  
'''Voyelles'''.  


Brahman (neutre) est appelé Kâlahamsa, ce qui, d'après les
Orientalistes d'Occident, veut dire le Cygne Eternel ou l'oie, et il en est de
même pour Brahmâ, le Créateur. Nous sommes ainsi conduits à relever
une grande erreur : c'est de Brahman (neutre) qu'on devrait parler comme
Hamsa-Vâhana (celui qui emploie le Cygne pour Véhicule), et non de
Brahmâ le Créateur car ce dernier est le vrai Kâlahamsa, tandis que
Brahman (neutre) est Hamsa et A-hamsa, comme cela sera expliqué dans
les Commentaires. Il faut bien comprendre que les termes Brahmâ et
Parabrahman sont employés ici non parce qu'ils appartiennent à notre
nomenclature Esotérique, [I XCVII] mais simplement parce qu'ils sont
plus familiers aux étudiants occidentaux. Tous deux sont les parfaits équivalents de nos termes à une, trois et sept voyelles, qui s'appliquent au
TOUT UN et à l'Unique "TOUT DANS TOUT".


({{ds}}, I, pp.XCVI-XCVII)


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<big>STANCE III (5)</big>
<blockquote>§ 5. – La Racine demeure, la Lumière aussi, les Caillots
également, et cependant OEAOHU (a) est Un (b).</blockquote>
(a) Dans les commentaires, on traduit OEAOHU par "le Père-Mère
des Dieux", ou le SIX EN UN, ou la Racine septénaire dont tout procède.
Tout dépend de l'accent qu'on donne à ces sept voyelles, on peut les
prononcer comme une, trois, et même sept syllabes en ajoutant un ''e'' après
le ''o'' final. Ce nom mystique n'est d'ailleurs divulgué que parce que, sans
une maîtrise parfaite de sa triple prononciation, il reste à jamais sans effet.
({{ds}}, I, p.46)
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<big>STANCE III (7)</big>
<blockquote>§ 7. – Vois, ô Lanou <ref>Le Lanou est un étudiant, un chélâ qui étudie l'Esotérisme pratique.</ref>, l'Enfant Radieux des deux, la
Gloire resplendissante sans pareille : l'Espace brillant,
Fils de l'Espace Obscur, qui émerge des profondeurs des
grandes Eaux Sombres. C'est OEAOHU, le plus jeune, le
*** <ref>Que tu connais maintenant comme Kwan-Shaï-Yin. – Commentaire.</ref> (a). Il resplendit comme le Soleil. Il est le Dragon
de Sagesse Flamboyant et Divin ; l'Eka <ref>Eka est un, Chatour quatre, Tri trois et Sapta sept.</ref> est Chatur et
Chatur s'approprie Tri et l'Union produit le Sapta, en qui
sont les Sept, qui deviennent le Tridasha <ref>Tridasha ou Trente, trois fois dix en nombre rond, ou, pour mieux préciser, 33 – nombre sacré –
se rapporte aux divinités védiques. Ce sont les Adityas, les 8 Vasus, les 11 Rudras et les 2 Ashwins,
fils jumeaux du Soleil et du Ciel. C'est le nombre-racine du Panthéon hindou, qui compte 33 crores,
c'est-à-dire 330 millions de dieux et déesses.</ref>, les Armées et
les Multitudes (b). Vois-le, relevant le Voile et le
déployant, de l'Orient à l'Occident. Il cache ce qui est en
Dessus et laisse voir le Dessous comme la Grande
Illusion. Il désigne leur place aux Etres Lumineux <ref>Les Etoiles.</ref>,
change le dessus <ref>L'Espace.</ref> en une Mer de Feu sans rivages (c), et
l'Un Manifesté <ref>Elément.</ref> en les Grandes Eaux.</blockquote>
[...]
(b) Le "Dragon de Sagesse" est l'Un, l' "Eka" ou Saka. Il est
intéressant de remarquer que le nom de Jéhovah en Hébreu, est aussi Un,
Achad. "Son nom est Achad", disent les Rabbins. Les Philologues
devraient décider lequel des deux termes est dérivé de l'autre, au point de
vue linguistique et symbolique ce n'est certes pas le sanscrit. "L'Un" et le
"Dragon" sont des expressions dont les anciens se servaient en parlant de
leurs Logoï respectifs. Jéhovah (en tant qu'Elohim) – ésotériquement
parlant – est aussi le Serpent ou Dragon qui tenta Eve et le Dragon est un
ancien glyphe pour la Lumière Astrale (Principe Primordial), "qui est la
Sagesse du Chaos". La Philosophie archaïque ne reconnaissant ni le Bien
ni le Mal comme pouvoir fondamental ou indépendant, mais prenant pour
point de départ le TOUT Absolu (la Perfection Eternellement Universelle),
nous montre ces deux forces comme les aspects de la pure Lumière qui se
condense graduellement en forme et, de là, devient Matière, ou Mal. Ce fut
le fait des ignorants Pères des débuts de l'Eglise de dégrader l'idée
philosophique et hautement scientifique de cet emblème, pour en faire
l'absurde superstition appelée le "Diable". Ils l'empruntèrent aux derniers
zoroastriens qui voyaient, dans les Dévas hindous, des Diables ou le Mal,
et le mot ''Evil'' <ref>En anglais : le mal</ref> est devenu par une double transmutation D'Evil (Diabolos,
Diable, Diavolo, Teufel). Mais les Païens ont toujours montré un
discernement philosophique dans leurs symboles. C'est ainsi que le
symbole primitif du serpent désignait la Sagesse et la Perfection divines, et
a toujours représenté la Régénération et l'Immortalité psychiques. C'est
pourquoi Hermès appelait le Serpent le plus spirituel de tous les êtres ;
Moïse, initié dans la Sagesse d'Hermès, dit la même chose dans la
Genèse ; le Serpent Gnostique, avec les sept voyelles sur sa tête,
était l'emblème des Sept Hiérarchies de Créateurs Septénaires ou
Planétaires. De là, aussi, l'idée du Serpent hindou, Shésha ou Ananta,
l' "Infini", un nom de Vishnou, dont il est le premier Vâhan ou Véhicule
sur les Eaux Primordiales. [Comme les Logoï et les Hiérarchies de
Pouvoirs, ces Serpents doivent pourtant être distingués l'un de l'autre.
Shésha ou Ananta, la "Couche de Vishnou", est une abstraction
allégorique, symbolisant le Temps infini dans l'Espace qui contient le
Germe et en projette périodiquement l'efflorescence, l'Univers manifesté
tandis que l'Ophis Gnostique contient le même symbolisme triple, dans ses
sept voyelles que l'Oeaohu de la doctrine Archaïque, avec ses une, trois et
sept syllabes, c.-à-d. le premier Logos non Manifesté, le Second ou Manifesté, le Triangle qui se concrétise dans le Quaternaire ou
Tétragrammaton, et les Rayons de ce dernier sur le plan matériel.]
({{ds}}, I, p.49 et pp.51-52)
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Parmi ces appellations qui ne sont naturellement données que par la
Philosophie Esotérique – expressions telles que "Ténèbres Insondables",
"Tourbillon", etc. – se trouve aussi celle de "Cela du Kâlahamsa", "Kalaham-
sa" et même "Kâli-Hamsa" (Cygne Noir). Ici m et n sont
interchangeables et tous deux ont le son nasal des syllabes françaises an ou
am <ref>Ou plutôt de la syllabe "un" et non pas "an". – (N. du T.)</ref>. Il arrive dans le Sanscrit, comme dans la Bible en Hébreu, que bien
des noms mystérieux et sacrés ne disent pas plus à l'oreille profane qu'un
mot quelconque, vulgaire même, parce que ces mots sont cachés par
anagramme ou autrement. Le mot Hansa, ou Hamsa, en est un exemple.
Hamsa est semblable à "A-ham-sa", trois mots qui signifient "Je suis Lui",
tandis que, divisé d'une autre façon, on peut y lire "Sô-hain", "Lui [est]
moi" – Soham équivalant Sah, "lui" et aham "Je" ou "Je suis lui". Dans ce
seul mot est contenu, pour celui qui comprend le langage de la sagesse, le
mystère universel, la doctrine de l'identité de l'essence de l'homme avec
l'essence de dieu. De là, le glyphe et l'allégorie de Kâlahansa (ou Hamsa),
et le nom donné à Brahman (neutre) et, plus tard, au Brahmâ mâle de
Hamsa-Vâhana, "celui qui se sert de Hamsa comme véhicule". On peut lire
aussi le même mot "Kâlaham-sa", ou "Je suis Moi", dans aussi l'éternité du
temps, ce qui correspond à la phrase Biblique, ou plutôt Zoroastrienne, "Je
suis ce que Je suis".
[...]
Il est inutile d'essayer d'expliquer entièrement ce mystère. Les
matérialistes et les hommes de la Science moderne ne le comprendront
jamais, puisque, pour en obtenir une perception claire, on doit, d'abord,
admettre le postulat d'une Divinité éternelle, omniprésente et
universellement répandue dans la Nature ; ensuite, avoir sondé le mystère
de l'électricité dans sa véritable essence et, en troisième lieu, admettre que
l'homme est le symbole septénaire, sur le plan terrestre, de la Seule Grande
Unité, le Logos, qui est lui-même le signe aux sept voyelles, le Souffle
cristallisé dans le Verbe <ref>C'est encore semblable à la doctrine de Fichte et des Panthéistes allemands. Le premier vénère
Jésus comme le grand instructeur qui insista sur l'unité de l'esprit de l'homme avec l'Esprit-Dieu ou
Principe Universel (doctrine Advaïta). Il est difficile de trouver une seule spéculation dans la
métaphysique de l'Occident qui n'ait pas été anticipée par la Philosophie Orientale archaïque.
Depuis Kant jusqu'à Herbert Spencer, c'est presque toujours plus ou moins un écho déformé des
doctrines Dvaïta, Advaita et Védântines.</ref>.
({{ds}}, I, p.56 et p.57)
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== Notes et références ==
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