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'''STANCE IV — LES HIERARCHIES SEPTENAIRES''' | |||
§ 1. – O Fils de la terre. Ecoutez vos instructeurs, les Fils | |||
du Feu (a). Apprenez-le : Il n'y a ni premier ni dernier : | |||
car tout est le Nombre Unique issu du Non-Nombre (b). | |||
(a) Les termes "Fils du Feu", "Fils du Brouillard de Feu" et autres | |||
semblables demandent une explication. Ils ont été reliés à un grand | |||
mystère primordial, universel et qu'il n'est pas facile d'expliquer. Il est un | |||
passage de la Bhagavad-Gîtâ où Krishna, parlant symboliquement et | |||
ésotériquement, dit : [I 65] | |||
Je dirai les temps [conditions]... où les dévots, en partant | |||
[de ce monde], ne reviennent jamais [pour renaître], ou | |||
reviennent [se réincarner]. Le feu, la flamme, le jour, la | |||
quinzaine [heureuse], de la lune croissante, les six mois | |||
où le soleil est au Nord, voilà le temps où ceux qui | |||
connaissent Brahman [Yôgis] vont à Lui. La fumée, la | |||
nuit, la quinzaine [néfaste] du déclin de la lune, les six | |||
mois où le soleil est au Sud, c'est alors que le dévot | |||
[mourant] va dans la lumière lunaire [ou demeure, et | |||
aussi la Lumière Astrale] et revient [renaît]. Ces deux | |||
sentiers, l'un éclairé, l'autre obscur, sont dits éternels | |||
dans ce monde [ou Grand Kalpa, (Age)]. Par l'un | |||
[l'homme] s'en va pour ne jamais revenir, par l'autre il | |||
revient 275. | |||
Ces termes "Feu", "Flamme", "Jour", "Quinzaine éclairée." etc., | |||
"Fumée", "Nuit", et ainsi de suite, ne conduisant qu'au bout du Sentier | |||
Lunaire ne sont compréhensibles qu'avec la connaissance de l'Esotérisme. | |||
Ce sont les noms des diverses divinités qui dirigent les Puissances Cosmopsychiques. | |||
Nous parlons souvent de la Hiérarchie des "Flammes", des | |||
"Fils du Feu", etc., Shankarâchârya, le plus grand des Maîtres Esotériques | |||
de l'Inde, dit que le Feu signifie une divinité qui préside au Temps (Kâla). | |||
Le savant traducteur de la Bhagavad-Gitâ, Kashinâth Trimbak Télang | |||
M.A., de Bombay, avoue qu'il n'a "aucune idée claire de la signification de | |||
ces versets". Il en va tout autrement pour qui connaît la doctrine Occulte. | |||
Ces versets se rapportent au sens mystique des symboles solaires et lunaires. Les Pitris sont des divinités Lunaires et nos Ancêtres parce qu'ils | |||
créèrent l'homme physique. Les Agnishvattas, les Kumâras (les Sept Sages | |||
Mystiques), sont des Divinités Solaires, quoiqu'ils soient aussi des Pitris | |||
mais ils sont les "Façonneurs de l'Homme interne". Ce sont les "Fils du | |||
Feu", parce qu'ils sont les premiers Etres auxquels la DOCTRINE | |||
SECRETE donne le nom de "Mental" évolués du Feu Primordial. "Le | |||
Seigneur... est un feu qui consume" 276. "Le Seigneur [Christ] sera révélé... | |||
avec ses anges puissants, dans un feu ardent" 277. Le Saint-Esprit descendit | |||
sur les Apôtres en forme de "langues de feu 278" ; Vishnou reviendra sur | |||
Kalki, le Cheval Blanc, comme dernier Avatâr, au milieu du feu et des | |||
flammes et Sosiosh descendra aussi sur un Cheval Blanc, dans "un | |||
ouragan de feu". "Et je vis le ciel qui s'ouvrit, [I 66] et alors apparut (au | |||
milieu d'un Feu ardent) un cheval blanc et celui qui le montait... s'appelle | |||
le Verbe de Dieu 279." Le Feu est l'Æther dans sa forme la plus pure et, par | |||
conséquent, on ne le considère pas comme matière ; il est l'Unité de | |||
l'Æther – la seconde divinité, manifestée – dans son universalité. Mais il y | |||
a deux "Feux" et on sait les distinguer dans les enseignements Occultes. | |||
Du premier, ou Feu purement sans forme et invisible caché dans le Soleil | |||
Central Spirituel, on dit qu'il est Triple (métaphysiquement) tandis que le | |||
Feu du Kosmos Manifesté est Septénaire, dans toute l'étendue de l'Univers | |||
et de notre Système Solaire. "Le feu de la connaissance dévore toute action | |||
sur le plan de l'illusion", dit le Commentaire. "Par conséquent ceux qui | |||
l'ont acquis et sont émancipés, sont nommés des "Feux "." En parlant des | |||
sept sens, symbolisés comme des Hôtris ou Prêtres, Nârada dit, dans | |||
Anugïta : "Ainsi ces sept [sens : l'odorat, le goût, la couleur, le son, etc.], | |||
sont les causes de l'émancipation" et le traducteur ajoute : "C'est de ces | |||
sept dont le Soi doit être émancipé. "Je" dans la phrase, "je suis... exempt | |||
de qualités"] doit signifier le soi, et non pas le Brâhmana qui parle 280." | |||
({{ds}}, I, p.114) | ({{ds}}, I, p.114) |