« Shankarâchârya » : différence entre les versions

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inspiré par le Génie (ou Régent) de Mercure confondu par Sir William
inspiré par le Génie (ou Régent) de Mercure confondu par Sir William
Jones avec Gautama Bouddha. Il y a beaucoup d'autres étranges
Jones avec Gautama Bouddha. Il y a beaucoup d'autres étranges
similitudes entre Gautama et Jésus, qui ne peuvent être exposées ici<ref>Voyez Isis Dévoilée. III,179</ref>.
similitudes entre Gautama et Jésus, qui ne peuvent être exposées ici.


Si les deux Initiés, conscients du danger de livrer aux masses
Si les deux Initiés, conscients du danger de livrer aux masses
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({{ds}}, VI, pp.74-79)
({{ds}}, VI, pp.74-79)
== Passages référencés dans l'article ==
Les plus anciens Nazaréens, descendants des nazars des Ecritures,
dont le dernier chef le plus éminent fut Jean-Baptiste, bien que considérés
comme peu orthodoxes par les Scribes et les Pharisiens de Jérusalem,
commandaient toutefois le respect et ne furent jamais inquiétés, Hérode,
lui-même, "craignait la foule, parce qu'elle regardait Jean comme un
prophète" (Matthieu, XIV, 5). Mais les disciples de Jésus appartenaient
manifestement à une secte qui devenait de jour en jour une épine plus
douloureuse dans leur côté. Elle apparaissait comme une hérésie contenue
dans une autre hérésie ; car, tandis que les nazars des anciens temps, les
"Fils des Prophètes", étaient des cabalistes chaldéens, les adeptes de la
nouvelle secte dissidente se montrèrent dès le début des réformateurs et
des innovateurs. La grande ressemblance notée par quelques critiques entre
les rites et les coutumes des premiers Chrétiens et ceux des Esséniens
s'explique sans aucune difficulté. Les Esséniens, comme nous venons de le
faire remarquer, étaient des convertis, des missionnaires bouddhistes qui, à
un moment, avaient parcouru l'Egypte, la Grèce, et même la Judée, depuis
le règne d'Asoka, le zélé propagandiste ; et tandis que c'est évidemment
aux Esséniens que revient l'honneur d'avoir eu comme élève le
Réformateur Nazaréen, Jésus, nous voyons que celui-ci est en désaccord
avec ses premiers maîtres, sur plusieurs points, d'observances formelles.
On ne peut pas dire qu'il était un Essénien dans le sens strict du mot, pour
des raisons que nous donnerons plus loin, et il n'était pas non plus un nazar
ou un Nazaréen de la secte plus ancienne. Ce que Jésus était en réalité, se
trouve dans le Codex Nazaraeus, dans les accusations injustes des
Gnostiques de Bardesane.
"Jesu Mésio est Nebu, le faux Messie, le destructeur de l'ancienne
religion orthodoxe", dit le Codex 269. Il est le fondateur de la secte des
nouveaux nazars, et, ainsi que les mots l'indiquent clairement, un partisan
de la doctrine Bouddhiste. En hébreu, le [152] mot naba נבא signifie parler
d'inspiration ; et נבו nebo est un dieu de la sagesse. Mais Nebo est encore
Mercure, et Mercure est Bouddha dans le monogramme hindou des
planètes. De plus, nous voyons que les Talmudistes reconnaissent que
Jésus était inspiré par le génie de Mercure 270.
Le réformateur Nazaréen avait appartenu, sans aucun doute, à l'une ou
l'autre de ces sectes, bien qu'il soit presque impossible de dire à laquelle ;
mais ce qui est de toute évidence, c'est qu'il prêcha la philosophie du
Bouddha-Sâkyamouni. Dénoncés par les derniers prophètes, maudits par le
Sanhédrin, les nazars – qu'on confondit avec les autres du même nom "qui
se sont séparés dans cette même honte" 271 – furent persécutés secrètement,
sinon ouvertement, par la synagogue orthodoxe. Il apparaît clairement
pourquoi Jésus fut traité avec dédain dès le début, et qu'on le qualifia
dédaigneusement de "Galiléen". Nathanaël demande : – "Peut-il venir de
Nazareth quelque chose de bon ?" (Jean, I, 46) et ce au début de sa
carrière, sans autre raison que Nathanaël sait qu'il est un nazar. Cela ne
prouve-t-il pas que même les plus anciens nazars ne faisaient pas vraiment
partie de la religion hébraïque, mais qu'ils étaient plutôt une classe de
théurges chaldéens ? De plus, comme le Nouveau Testament est connu
pour ses erreurs de traduction et des falsifications transparentes des textes,
nous soupçonnons fort que le mot Nazareth fut substitué à celui de nasaria
ou nozari. On devrait alors lire : "Peut-il venir quelque chose de bon d'un
nozari, ou d'un Nazaréen", c'est-à-dire d'un partisan de saint Jean-Baptiste,
avec lequel nous le voyons associé dès le début de son entrée en action,
après qu'on l'eut perdu de vue pendant une période de prés de vingt ans ?
Les bévues de l'Ancien Testament ne sont rien à côté de celles des
Evangiles. Ces contradictions évidentes sont la meilleure preuve du
système de fraudes pieuses sur lequel repose la doctrine du Messie. "C'est
lui qui est Elie qui devait venir", dit saint Matthieu en parlant de Jean-
Baptiste, forçant ainsi la reconnaissance d'une ancienne tradition
cabalistique (XI, 14). Mais lorsque, s'adressant à Baptiste lui-même, ils lui
demandent : – "Es-tu Elie ? il dit : – Je ne le suis point." Lequel des deux
était le mieux renseigné, Jean ou son biographe ? Et laquelle des deux
versions constitue la révélation divine ?
Le but de Jésus, comme ce fut évidemment celui du Bouddha-
Gautama, était de faire bénéficier l'humanité entière d'une réforme
religieuse qui aboutirait à une religion d'éthique pure ; jusqu'alors, la
véritable connaissance de Dieu et de la nature était restée entre [153] les
mains des seules sectes ésotériques et de leurs adeptes.
({{isis}}, II, pp.151-153)




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