« Magie » : différence entre les versions

3 135 octets ajoutés ,  6 janvier 2008
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({{isis}}, I, pp.25-27<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, pp.82-84</ref>)
({{isis}}, I, pp.25-27<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, pp.82-84</ref>)


Eliphas Lévi, le magicien moderne, décrit la lumière astrale dans la
phrase suivante : "Nous avons dit que, pour acquérir la puissance magique,
deux choses sont nécessaires : dégager sa volonté de toute servitude et
l'exercer en la contrôlant."
"La volonté souveraine est représentée dans nos
symboles par la femme qui écrase la tête du serpent et
par l'ange radieux qui terrasse le dragon qu'il tient sous son pied et sous son glaive. Le grand agent magique, le
double courant de lumière, le feu vivant et astral de la
terre a été représenté, dans les anciennes théogonies, par
le serpent à tête de taureau, de bélier ou de chien. C'est le
double serpent du Caducée, c'est le vieux serpent de la
Genèse, mais c'est aussi le Serpent d'airain de Moïse,
enroulé autour du tau, c'est-à-dire le lingha générateur.
C'est aussi le bouc des sorcières du Sabbat et le
Baphomet des Templiers, c'est le Hylé des gnostiques,
c'est la double queue du serpent qui forme les pattes du
coq solaire de l'abraxas et, enfin, c'est le Diable de M.
Eudes de Mirville. Mais c'est réellement la force aveugle
que les âmes doivent conquérir pour se libérer ellesmêmes
des liens de la terre car si leur volonté ne les
délivre pas "de cette fatale attraction, elles seront
entraînées dans le courant par la force qui les a produites
et elles retourneront au feu central et éternel."
Cette image en langue cabalistique, malgré son étrange phraséologie,
est précisément celle qu'employa Jésus dont la pensée ne pouvait avoir
qu'une signification possible : celle que lui attribuèrent les Gnostiques et
les Cabalistes. Plus tard, les théologiens chrétiens l'ont interprétée
différemment et, pour eux, elle est devenue la doctrine de l'Enfer. Mais
littéralement elle veut dire tout simplement ce qu'elle dit – la lumière
astrale, le générateur et destructeur de toutes formes.
"Toutes les opérations magiques, continue Lévi, ont pour but de nous
libérer des étreintes de l'Ancien Serpent ; nous visons ensuite à lui mettre
le pied sur la tête et à le faire agir selon la volonté de l'opérateur. Dans le
mythe évangélique, le Serpent dit : "Je te donnerai tous les royaumes de la
terre si tu veux te prosterner et m'adorer." L'initié devra lui répondre : "Je
ne m'agenouillerai point mais, toi, tu te prosterneras à mes pieds ; tu ne me
donneras rien mais je me servirai de toi et je prendrai ce que je voudrai.
Car je suis ton maître et ton Seigneur !" Tel [208] est le vrai sens de la
réponse ambiguë faite par Jésus au tentateur... Le Diable n'est donc pas
une Entité, c'est une force vagabonde, comme son nom l'indique. Un
courant odique ou magnétique, formé par une chaîne (un cercle) de
volontés pernicieuses, doit créer ce mauvais esprit que l'évangile nomme
Légion et qui force un troupeau de pourceaux à se jeter dans la mer.
Encore une allégorie évangélique montrant combien les natures basses et
viles peuvent être entraînées par les forces aveugles que l'erreur et le péché
mettent en mouvement." 257


({{isis}}, I, p.138)
({{isis}}, I, p.138<ref>[[NDE]] : Dans l'édition française, I, p.207</ref>)


({{isis}}, I, p.309)
({{isis}}, I, p.309)
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