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Cause et Effet de la Vie et de la mort Universelles. | Cause et Effet de la Vie et de la mort Universelles. | ||
({{ds}}, II, p. 538<ref>[[NDE]] : Dans la version française, | ({{ds}}, II, p. 538<ref>[[NDE]] : Dans la version française, IV, pp. 81 et s.</ref>) | ||
({{ds}}, I, p. 192<ref>[[NDE]] : Dans l'ancienne édition, I, p.168. Dans la version française, IV, | L'enseignement lui-même sur la constitution septénaire des corps | ||
sidéraux et du macrocosme – d'où vient la division septénaire du | |||
microcosme ou l'Homme – a jusqu'ici été tenu parmi les plus ésotériques. | |||
Dans les anciens temps on ne le divulguait qu'au moment de l'Initiation, | |||
alors qu'on donnait les nombres les plus sacrés des cycles. Or, comme l'a | |||
annoncé déjà une revue théosophique 425, on n'a pas eu alors en vue la | |||
révélation de tout le système cosmogonique et on n'a même pas pensé que | |||
cela fût possible à cette époque où, en réponse à une multiplicité de | |||
questions posées par l'auteur du Bouddhisme Esotérique, il n'était donné | |||
que quelques parcelles d'information. Parmi ces questions, il s'en trouvait | |||
qui avaient trait à des problèmes tels qu'aucun MAITRE, quelque haut | |||
placé et indépendant qu'il pût être, n'aurait eu le droit d'y répondre et de | |||
divulguer ainsi au monde les mystères les plus honorés et les plus | |||
archaïques des anciens temples-collèges. Par conséquent, il n'y eut de | |||
révélées que quelques doctrines, et encore ne le furent-elles que dans leurs | |||
grandes lignes, tandis que les détails furent constamment passés sous | |||
silence et tous les efforts faits pour acquérir d'autres informations à ce sujet demeurèrent systématiquement et constamment insatisfaits. C'était | |||
parfaitement naturel. Des quatre Vidyâs tirées des sept branches de | |||
Connaissance dont on parle dans les Purânas – c'est-à-dire la Yajna Vidyâ, | |||
accomplissement des [I 152] rites religieux pour produire certains | |||
résultats ; la Mahâ Vidyâ, grande connaissance (Magie) maintenant | |||
dégénérée en culte Tântrique ; la Guhya Vidyâ, science des Mantras et de | |||
leur véritable rythme ou chant d'incantations mystiques, etc., et l'Atmâ | |||
Vidyâ ou vraie Sagesse spirituelle et divine – ce n'est que cette dernière | |||
qui puisse jeter une lumière finale et absolue sur les enseignements des | |||
trois premières. Sans l'aide d'Atmâ Vidyâ, les autres deviennent de simples | |||
sciences de surface, des grandeurs géométriques ayant longueur et largeur, | |||
mais sans aucune profondeur. Elles sont comme l'âme, les membres et le | |||
mental d'un homme qui dort, capable de mouvements machinaux, de rêves | |||
incohérents et même de somnambulisme, de produire des effets visibles, | |||
mais ces effets sont engendrés seulement par des causes instinctives, non | |||
intellectuelles, et encore moins produits par des impulsions spirituelles | |||
pleinement conscientes. On peut enseigner et expliquer beaucoup des trois | |||
premières sciences, mais si la clef de leurs enseignements n'est pas donnée | |||
par l'Atmâ Vidyâ, ils restent comme des fragments d'un livre dont le texte | |||
est mutilé, comme des ombres de grandes vérités, obscurément perçues par | |||
les plus spirituels, mais déformées au point d'être méconnaissables par | |||
ceux qui voudraient clouer toute ombre sur le mur. | |||
({{ds}}, I, p. 192<ref>[[NDE]] : Dans l'ancienne édition, I, p.168. Dans la version française, IV, p.151</ref>) | |||
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