« Infini I » : différence entre les versions

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<blockquote>A la conscience non préparée l’Infini apparaît comme un concept vague, aux contours incertains, et à cet égard il vaudrait mieux l’appeler indéfini, ainsi en admettant sa propre immaturité.
 
Au contraire, l’Infini est le siège, la cause et la garantie de l’exactitude absolue, le champ (unique) de la précision totale, où les lois de tous les niveaux agissent sans approximations et avec une rigueur parfaite. C'est seulement  dans la vision séparative illusoire et limitative qu’apparaît la nécessité du compromis, de l’imprécision, de l’impossibilité d’obtenir des mesures exactes : le prix inévitable, ou la condamnation, pour la renonciation à l’ouverture totale. Qui exclut le Tout n’exige pas le Tout.
 
La spirale est une géométrie connue de l’homme, mais qui n’en comprend ni la signification ni la valeur cosmique, et n’est jamais venu à la voir comme "base de toute chose". En réalité cet organisme géométrique, dans toutes ses magnifiques variantes, le consterne, car il ne se termine jamais et manifeste la loi du non-retour. C’est le symbole ou le message du toujours nouveau qui arrive avec une loi constante. Si les mouvements du Cosmos, par hypothèse absurde, au lieu de suivre la spirale se refermaient en cercle, le souffle rénovateur de la vie serait exclu, et la mort triompherait.
 
Jamais, absolument jamais, les corps célestes ne reviennent sillonner les eaux spatiales déjà traversées. Cette puissance illimitée du renouvellement est garantie par la spirale, qui se dilate ou se contracte sans jamais se retrouver- symbole de la renonciation à l’habitude et à la coutume.</blockquote>




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