« Livre des Nombres Chaldéen » : différence entre les versions

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Lorsqu'il nous sera prouvé que l'identification Kabalistique de Jéhovah avec Binah, Séphira féminine, contient une autre signification, une signification sous-occulte, alors, mais alors seulement, les Occultistes pourront décerner la palme de la perfection aux Kabalistes. Jusqu'à ce moment l'on maintiendra que Jéhovah, pris au sens abstrait d'un seul "Dieu vivant", est un simple nombre, une fiction métaphysique et ne devient une réalité que lorsqu'il est mis à sa vraie place comme émanation et comme Séphira – et nous avons le droit de le maintenir, car le Zohar, comme en témoigne au moins le '''''Livre des Nombres''''', enseignait, avant que les Kabalistes Chrétiens l'eussent défiguré, et enseigne toujours la même doctrine que nous, à savoir que l'Homme émane, non pas d'un HOMME Céleste unique, mais d'un Groupe Septénaire d'Hommes Célestes, ou Anges ; le même enseignement se trouve dans Pymandre, la Pensée Divine.
Lorsqu'il nous sera prouvé que l'identification Kabalistique de Jéhovah avec Binah, Séphira féminine, contient une autre signification, une signification sous-occulte, alors, mais alors seulement, les Occultistes pourront décerner la palme de la perfection aux Kabalistes. Jusqu'à ce moment l'on maintiendra que Jéhovah, pris au sens abstrait d'un seul "Dieu vivant", est un simple nombre, une fiction métaphysique et ne devient une réalité que lorsqu'il est mis à sa vraie place comme émanation et comme Séphira – et nous avons le droit de le maintenir, car le Zohar, comme en témoigne au moins le '''''Livre des Nombres''''', enseignait, avant que les Kabalistes Chrétiens l'eussent défiguré, et enseigne toujours la même doctrine que nous, à savoir que l'Homme émane, non pas d'un HOMME Céleste unique, mais d'un Groupe Septénaire d'Hommes Célestes, ou Anges ; le même [[enseignement]] se trouve dans Pymandre, la Pensée Divine.




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L'auteur de la Qabbalah<ref>[[NDE]] : La ''Qabbalah'' de Myer.</ref> tente à plusieurs reprises de prouver l'antiquité du Zohar d'une manière concluante. Ainsi il prouve que Moïse de Léon ne pouvait pas être l'auteur ou le falsificateur des ouvrages zohariques du treizième siècle, comme on l'accuse de l'être, puisque Ibn Gébirol donnait les mêmes enseignements philosophiques 225 ans avant l'époque de Moïse de Léon. Aucun Cabaliste ou savant véritable ne niera jamais le fait. Il est certain qu'Ibn Gébirol basait ses doctrines sur les plus antiques sources cabalistique, par exemple sur le '''''Livre des Nombres chaldéen''''', comme sur certains Midrashim qui n'existent plus et qui sont sans doute, les mêmes que ceux qu'employait Moïse de Léon. C'est justement la différence qu'il y a entre les deux manières de traiter les mêmes sujets Esotériques, qui – tout en prouvant l'énorme antiquité du système Esotérique – établit l'existence d'un cercle bien déterminé de sectaires Talmudiques et même Chrétiens, au moment de la compilation des glossaires du système zoharique par le Rabbin Moïse. Ibn Gébirol ne citait jamais les Ecritures pour donner de la force aux enseignements (Qabbalah, de Myer, p. 7). Moïse de Léon, au contraire, a fait du Zohar ce qu'il est jusqu'à présent, "un commentaire courant des Cinq Livres ou Pentateuque" (ibid.), avec quelques additions plus récentes dues à des mains chrétiennes. L'un suit la Philosophie Archaïque Esotérique ; l'autre ne s'attache qu'à la partie qui fut adaptée aux livres perdus de Moïse, restaurés par Ezras. Aussi, tandis que le système ou le tronc, sur lequel fut greffé l'original primitif du Zohar, est d'une immense antiquité, beaucoup des rameaux zohariques (plus récents) sont fortement colorés par les opinions particulières des Gnostiques Chrétiens (Syriens et Chaldéens), amis et collaborateurs de Moïse de Léon qui, acceptait leurs interprétations, ainsi que Munsk le prouve.
L'auteur de la Qabbalah<ref>[[NDE]] : La ''Qabbalah'' de Myer.</ref> tente à plusieurs reprises de prouver l'antiquité du Zohar d'une manière concluante. Ainsi il prouve que Moïse de Léon ne pouvait pas être l'auteur ou le falsificateur des ouvrages zohariques du treizième siècle, comme on l'accuse de l'être, puisque Ibn Gébirol donnait les mêmes [[enseignements]] philosophiques 225 ans avant l'époque de Moïse de Léon. Aucun Cabaliste ou savant véritable ne niera jamais le fait. Il est certain qu'Ibn Gébirol basait ses doctrines sur les plus antiques sources cabalistique, par exemple sur le '''''Livre des Nombres chaldéen''''', comme sur certains Midrashim qui n'existent plus et qui sont sans doute, les mêmes que ceux qu'employait Moïse de Léon. C'est justement la différence qu'il y a entre les deux manières de traiter les mêmes sujets Esotériques, qui – tout en prouvant l'énorme antiquité du système Esotérique – établit l'existence d'un cercle bien déterminé de sectaires Talmudiques et même Chrétiens, au moment de la compilation des glossaires du système zoharique par le Rabbin Moïse. Ibn Gébirol ne citait jamais les Ecritures pour donner de la force aux [[enseignements]] (Qabbalah, de Myer, p. 7). Moïse de Léon, au contraire, a fait du Zohar ce qu'il est jusqu'à présent, "un commentaire courant des Cinq Livres ou Pentateuque" (ibid.), avec quelques additions plus récentes dues à des mains chrétiennes. L'un suit la Philosophie Archaïque Esotérique ; l'autre ne s'attache qu'à la partie qui fut adaptée aux livres perdus de Moïse, restaurés par Ezras. Aussi, tandis que le système ou le tronc, sur lequel fut greffé l'original primitif du Zohar, est d'une immense antiquité, beaucoup des rameaux zohariques (plus récents) sont fortement colorés par les opinions particulières des Gnostiques Chrétiens (Syriens et Chaldéens), amis et collaborateurs de Moïse de Léon qui, acceptait leurs interprétations, ainsi que Munsk le prouve.




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