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Il fait ses études à l'école rabbinique d'Alaincourt, puis au collège de Nancy et à l'université de Toulouse. N'ayant pu obtenir une bourse pour poursuivre ses études rabbiniques, il se tourne vers la médecine, puis opte pour la philosophie. En 1832, il est reçu premier au concours d'agrégation de philosophie et obtient la même année son doctorat ès lettres. Il est ensuite professeur de philosophie aux collèges de Douai, de Nancy et de Versailles, puis au lycée Charlemagne de Paris, où il a entre autres pour élèves Edmond About et Francisque Sarcey. | Il fait ses études à l'école rabbinique d'Alaincourt, puis au collège de Nancy et à l'université de Toulouse. N'ayant pu obtenir une bourse pour poursuivre ses études rabbiniques, il se tourne vers la médecine, puis opte pour la philosophie. En 1832, il est reçu premier au concours d'agrégation de philosophie et obtient la même année son doctorat ès lettres. Il est ensuite professeur de philosophie aux collèges de Douai, de Nancy et de Versailles, puis au lycée Charlemagne de Paris, où il a entre autres pour élèves Edmond About et Francisque Sarcey. | ||
En 1840, il inaugure à la Sorbonne un cours libre sur la philosophie sociale, lequel est interrompu par une maladie qui l'amène à séjourner pendant quelque temps à Pise. En 1844, son ouvrage sur la ''[[La Kabbale ou la philosophie religieuse des Hébreux | En 1840, il inaugure à la Sorbonne un cours libre sur la philosophie sociale, lequel est interrompu par une maladie qui l'amène à séjourner pendant quelque temps à Pise. En 1844, son ouvrage sur la ''[[La Kabbale ou la philosophie religieuse des Hébreux|Kabbale]]'', qualifié par Jules Michelet de « chef d'œuvre de critique » <ref>Cité par Alfred Fouillée, ''Le Mouvement idéaliste et la réaction contre la science positive'', Appendice I, ''M. Adolphe Franck et le mouvement philosophique depuis cinquante ans'', Alcan, Paris, 1896, p. 284. [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77044q.pdf Texte en ligne sur Gallica] (source : note de Wikipédia francophone)</ref> lui vaut d'être élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques à l'âge de seulement 36 ans. La même année, alors que commence à paraître le ''Dictionnaire des sciences philsosophiques'' qu'il rédige avec une cinquantaine de collaborateurs, il devient membre du Consistoire central des Israélites de Nancy. En 1848, il se présente sans succès aux élections législatives du département de la Meurthe. De 1849 à 1852, il est le suppléant de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire à la chaire de philosophie grecque et latine au Collège de France. En 1852, il devient conservateur adjoint de la Bibliothèque impériale. De 1854 à 1881, il assure un cours sur le droit de la nature et des gens au Collège de France. À partir de 1882, il est membre de la Société des études juives, dont il est président en 1888. Il est également membre du Conseil supérieur de l'instruction publique et compte parmi les fondateurs et présidents de la Ligue de la paix et de la liberté et de la Ligue nationale contre l'athéisme, où il crée en 1891 la revue ''La Paix sociale''. | ||
Outre une vingtaine d'ouvrages, Adolphe Franck est l'auteur de très nombreuses contributions aux publications de l'Académie des sciences morales et politiques, aux Archives israélites de France, au ''Journal des débats'' et au ''Journal des savants''. | Outre une vingtaine d'ouvrages, Adolphe Franck est l'auteur de très nombreuses contributions aux publications de l'Académie des sciences morales et politiques, aux Archives israélites de France, au ''Journal des débats'' et au ''Journal des savants''. |