« Sept Rayons » : différence entre les versions

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({{ds}}, II, p.264, note 2)
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Le "Cygne ou l'Oie" (Hansa) est le symbole de la divinité mâle ou temporaire, Brahmâ, l'émanation du Rayon primordial et sert de Vâhan ou Véhicule pour ce Rayon Divin, qui, sans cela, ne pourrait pas se manifester dans l'Univers puisque, par antiphrase, il est lui-même une émanation des Ténèbres – du moins pour notre intelligence humaine. C'est Brahmâ, alors, qui est Kâlahansa, et le Rayon est Hansa-Vâhana.
Quant à l'étrange symbole ainsi choisi, il est aussi très suggestif ; sa véritable signification mystique c'est l'idée d'une Matrice Universelle, figurée par les Eaux Primordiales de l'Abîme ou l'ouverture pour la réception, et, plus tard, pour la sortie de ce Rayon Unique (le Logos) qui contient en lui les '''Sept autres Rayons''' ou Pouvoirs Procréateurs (les Logoï ou Constructeurs). C'est de là que vient le choix, comme symbole, par les Rose-Croix, de l'oiseau aquatique – que ce soit le cygne ou le pélican<ref>Que l'espèce de l'oiseau soit cygnus, anser ou pelicanus, cela ne fait rien, du moment que c'est un oiseau aquatique nageant ou flottant sur les eaux, comme l'Esprit, et sortant ensuite de ces eaux pour donner naissance à d'autres êtres. La vraie signification du symbole du Dix-huitième Degré des Rose-Croix c'est précisément cela, bien que, plus tard, on l'ait poétiquement transformée en le sentiment maternel du pélican déchirant son flanc pour nourrir de son sang ses sept petits.</ref> – avec ses sept petits comme symbole modifié et adapté aux religions de tout pays. Le ''[[Livre des Nombres]]'' donne le nom <ref>La raison pour laquelle Moïse défend qu'on mange le pélican et le cygne (Deutéronome, XIV, 16, 17), et classe ces deux oiseaux parmi les animaux impurs, tandis qu'il permet de manger "le scarabée et les sauterelles de toute espèce" (Lévitique, XI, 22), est purement physiologique, et ne se rapporte à la symbologie mystique qu'en ce que le mot "impur", comme tout autre mot, ne doit pas être pris dans son sens littéral, car il est ésotérique comme tout le reste et peut signifier aussi bien "sacré" que le contraire. C'est un "voile", particulièrement suggestif dans le cas de certaines superstitions – chez les Russes, par exemple, qui ne mangent pas le pigeon, non parce qu'il est "impur", mais parce qu'on dit que le "Saint-Esprit" est apparu sous la forme d'une colombe. Voir vol. 2, 2ème Partie, Section 5. Sur la Divinité Cachée, ses Symboles et ses Glyphes.</ref>de Ain Soph à "l'Ame Ardente du Pélican". Apparaissant avec chaque Manvantara, comme Nârâyana, ou Svâyambhuva, le Soi-Existant, et pénétrant dans l'OEuf du Monde, il en sort à la fin de l'incubation divine comme Brahmâ, ou Prajâpati, le progéniteur de l'Univers futur dans lequel il s'épand. Il est Purusha (Esprit), mais il est aussi Prakriti (Matière). Donc, ce n'est qu'après s'être séparé en deux moitiés – Brahmâ-Vâch (la femelle) et Brahmâ-Virâj (le mâle) – que le Prajâpati devient le Brahmâ mâle.
({{ds}}, I, pp.58-59)
== Notes de bas de page ==
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