« Magie » : différence entre les versions

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Les Egyptiens, par exemple, furent l'un de ces peuples les plus sincèrement religieux comme l'étaient et le sont encore les Hindous. Selon [[Platon]], "''la magie consiste dans le service des dieux et on[[ l'acquiert en s'y appliquant''". Se pouvait-il donc qu'on ait pu induire en erreur, et ce pendant des milliers d'années, un peuple qui, selon l'évidence irréfutable des inscriptions et des papyrus, avait été reconnu comme ayant constamment cru en la magie pendant cette longue période ? Et est-il vraisemblable que générations après générations d'une hiérarchie pieuse et savante, dont beaucoup parmi ses membres menaient des vies d'abnégation, allant jusqu'au martyr, de sainteté et d'ascétisme, aient continué à se tromper et à tromper le peuple (ou seulement même ces derniers) pour le plaisir de perpétuer la croyance en des "''miracles''" ?  
Les Egyptiens, par exemple, furent l'un de ces peuples les plus sincèrement religieux comme l'étaient et le sont encore les Hindous. Selon [[Platon]], "''la magie consiste dans le service des dieux et on[[ l'acquiert en s'y appliquant''". Se pouvait-il donc qu'on ait pu induire en erreur, et ce pendant des milliers d'années, un peuple qui, selon l'évidence irréfutable des inscriptions et des papyrus, avait été reconnu comme ayant constamment cru en la magie pendant cette longue période ? Et est-il vraisemblable que générations après générations d'une hiérarchie pieuse et savante, dont beaucoup parmi ses membres menaient des vies d'abnégation, allant jusqu'au martyr, de sainteté et d'ascétisme, aient continué à se tromper et à tromper le peuple (ou seulement même ces derniers) pour le plaisir de perpétuer la croyance en des "''miracles''" ?  


On nous dit que des fanatiques sont prêts à tout pour faire respecter la croyance en leur dieu ou leurs idoles. A ceci nous répondons : en pareil cas, les [[Brâhmanes]] et les [[Rekhget-amens]] (V.) égyptiens, ou [[hiérophantes]], n'auraient pas popularisé la croyance en la puissance de l'homme au moyen de pratiques magiques pour commander les services des dieux ; ces dieux qui, en vérité, ne sont que les pouvoirs occultes et les puissances de la Nature, que les savants prêtres eux-mêmes personnifiaient et chez lesquels ils révéraient seulement les attributs du Principe unique, inconnu et sans nom.  
On nous dit que des fanatiques sont prêts à tout pour faire respecter la croyance en leur dieu ou leurs idoles. A ceci nous répondons : en pareil cas, les [[Brâhmanes]] et les [[Rekhget-amens]] (V.)]] égyptiens, ou [[hiérophantes]], n'auraient pas popularisé la croyance en la puissance de l'homme au moyen de pratiques magiques pour commander les services des dieux ; ces dieux qui, en vérité, ne sont que les pouvoirs occultes et les puissances de la Nature, que les savants prêtres eux-mêmes personnifiaient et chez lesquels ils révéraient seulement les attributs du Principe unique, inconnu et sans nom.  


Ainsi que le platonicien [[Proclus]] le déclare avec talent :  
Ainsi que le platonicien [[Proclus]] le déclare avec talent :  
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