« Yeheedah » : différence entre les versions

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'''Yeheedah''', de l'hébreu. Littéralement, "[[Individualité]]" ; [[ésotériquement]], l'individualité la plus élevée ou [[Atma]]-[[Buddhi]]-[[Manas]], lorsqu'ils sont réunis. Cette doctrine se trouve dans le ''[[Livre Chaldéen des Nombres]]'', qui enseigne une division [[septénaire]] des "[[principes]]" humains, comme le fait la [[Cabale]] dans le ''[[Zohar]]'', selon le Livre de [[Salomon]] (III., 104 a, comme elle est traduite dans la [[Qabbalah]] de [[Myer]]). Au moment de la conception, le Saint "envoie un [[D'Yooq-Nah ]], ou le [[fantôme]] de l'ombre de l'image" pareil au visage d'un homme. Il est dessiné et sculpté dans le [[tzelem]] divin, c'est-à-dire, l'ombre de l'image des [[Elohim]]. "Elohim créa l'homme à son (leur) tzelem "ou image, dit la ''[[Genèse]]'', (I., 27.). C'est le tzelem qui attend l'enfant et le reçoit au moment de sa conception, et son tzelem est notre [[linga Śarîra]]. "Le [[Ruach]] forme avec le [[Nephesh]] la [[personnalité]] réelle de l'homme", et aussi son individualité, ou s'il (l'homme) le mérite, la combinaison des [[deux]] qui est appelée Yeheedah, comme cela est exprimé par le Cabaliste. Cette combinaison est ce que le [[théosophie|théosophiste]] appelle le [[Manas]] double, l'[[Égo supérieur]] et l'[[Égo inférieur]], uni à [[Atma-Buddhi]] et devenu [[un]]. Car, comme c'est expliqué dans le ''Zohar'' (i., 205 b, 206 a, Brody Edition) : — "[[Neshamah]], l'[[âme]] (Buddhi), comprend [[trois]] degrés, et donc elle a trois noms, comme le [[mystère]] ci-dessus : qui sont, Nephesh, [[Rua'h]], [[Neshamah]]", ou le [[Manas inférieur]], l'Égo supérieur, et Buddhi, l'Âme divine". On doit aussi noter que le Neshamah a trois divisions", dit la Qabbalah de Myer, "la plus élevée est le Ye-hee-dah" — ou Atma-Buddhi-Manas, ce dernier, une fois de plus, comme unité ; "le principe médian est Hay-yah" — ou Buddhi et le Manas double ; "et le troisième et dernier, le Neshamah, à proprement parler" — ou l'Âme en général. "Ils se manifestent, en [[Ma'hshabah]], la pensée, Tzelem, le [[fantôme]] de l'image, [[Zurath]], les prototypes (formes [[mâyâviques]], ou rûpas), et le [[D'yooq-nah]], l'ombre de l'image du fantôme. Le [[D'mooth]], ressemblance ou similitude (corps physique), est une manifestation inférieure" (p.392). Ici donc, nous trouvons l'écho fidèle de la science [[ésotérique]] exposée dans le ''Zohar'' et dans d'autres ouvrages cabalistiques, une parfaite division [[septénaire]] [[ésotérique]]. Tous les Théosophistes qui ont étudié les doctrines esquissées tout d'abord dans ''[[le Monde Occulte]]'' de M. [[Sinnett]] et dans le [[Bouddhisme]] [[Exotérique]] du même auteur, et plus tard dans ''[[The Theosophist]]'', dans ''[[Lucifer]]'', et dans d'autres écrits, les reconnaîtront dans le Zohar. Comparez par exemple ce qui est enseigné dans les ouvrages [[théosophiques]] à propos des états pré et post-mortem des [[trois]] [[principes]] supérieurs et des [[quatre]] principes inférieurs humains, avec ce qui suit, tiré du ''Zohar'' : — "Parce que tous ces trois forment un groupe comme le précité, dans le mystère de Nephesh, Rua'h, Neshamah, ils sont tous un, et liés en un. Nephesh ([[Kâma-Manas]]) n'a pas de lumière à partir de sa propre substance ; et c'est pour cette raison qu'elle est associée au mystère du [[guff]], le corps, afin de procurer le plaisir et la nourriture et tout ce dont il a besoin... Rua'h (l'[[Esprit]]) est ce qui est monté sur ce Nephesh (l'âme inférieure) et la dirige et l'éclaire (l'approvisionne) de tout ce dont elle a besoin (par exemple, avec la lumière de la raison), et le Nephesh est le trône (véhicule) de ce Rua'h et l'éclaire avec cette Lumière de Vie, et ce Rua'h dépend de Neshamah et reçoit d'elle la lumière, laquelle l'illumine... Lorsque la Neshamah supérieure s'élève (après la mort du corps), elle s'en va à... l'Ancien des Anciens, le Caché parmi tous les Cachés, pour recevoir l'Éternité. Le Rua'h ne va pas (encore) à [[Gan Éden]] ([[Devakhan]]) parce qu'il est (mélangé à) Nephesh... le Rua'h monte à l'Éden, mais sur un niveau qui n'est pas si élevé que celui de l'âme, et Nephesh (le principe animal, l'âme inférieure) reste en bas dans la fosse (ou en [[kâma-loka]])". (''Zohar'', ii., 142 a, Édition de Crémone, ii., folio 63 b, col. 252). Il serait difficile de ne pas reconnaître dans ce qui vient d'être dit notre Atma (ou la Neshamah supérieure), Buddhi (Neshamah), Manas (Rua'h), et Kâma Manas (Nephesh) ou l'âme animale inférieure, parmi lesquels le premier va, après la mort de l'homme, se joindre à son tout intégral, le second et le troisième se rendent en Devakhan, et le dernier ou le [[Kâmarûpa]], "reste dans sa tombe", autrement appelée le Kâmaloka ou [[Hadès]].
'''Yeheedah''', de l'hébreu. Littéralement, "[[Individualité]]" ; [[ésotériquement]], l'individualité la plus élevée ou [[Atma]]-[[Buddhi]]-[[Manas]], lorsqu'ils sont réunis. Cette doctrine se trouve dans le ''[[Livre Chaldéen des Nombres]]'', qui enseigne une division [[septénaire]] des "[[principes]]" humains, comme le fait la [[Cabale]] dans le ''[[Zohar]]'', selon le Livre de [[Salomon]] (III., 104 a, comme elle est traduite dans la [[Qabbalah]] de [[Myer]]).  
 
Au moment de la conception, le Saint "envoie un [[D'Yooq-Nah ]], ou le [[fantôme]] de l'ombre de l'image" pareil au visage d'un homme. Il est dessiné et sculpté dans le [[tzelem]] divin, c'est-à-dire, l'ombre de l'image des [[Elohim]]. "Elohim créa l'homme à son (leur) tzelem "ou image, dit la ''[[Genèse]]'', (I., 27.). C'est le tzelem qui attend l'enfant et le reçoit au moment de sa conception, et son tzelem est notre [[linga Śarîra]]. "Le [[Ruach]] forme avec le [[Nephesh]] la [[personnalité]] réelle de l'homme", et aussi son individualité, ou s'il (l'homme) le mérite, la combinaison des [[deux]] qui est appelée Yeheedah, comme cela est exprimé par le Cabaliste. Cette combinaison est ce que le [[théosophie|théosophiste]] appelle le [[Manas]] double, l'[[Égo supérieur]] et l'[[Égo inférieur]], uni à [[Atma-Buddhi]] et devenu [[un]]. Car, comme c'est expliqué dans le ''Zohar'' (i., 205 b, 206 a, Brody Edition) : — "[[Neshamah]], l'[[âme]] (Buddhi), comprend [[trois]] degrés, et donc elle a trois noms, comme le [[mystère]] ci-dessus : qui sont, Nephesh, [[Rua'h]], [[Neshamah]]", ou le [[Manas inférieur]], l'Égo supérieur, et Buddhi, l'Âme divine". On doit aussi noter que le Neshamah a trois divisions", dit la Qabbalah de Myer, "la plus élevée est le Ye-hee-dah" — ou Atma-Buddhi-Manas, ce dernier, une fois de plus, comme unité ; "le principe médian est Hay-yah" — ou Buddhi et le Manas double ; "et le troisième et dernier, le Neshamah, à proprement parler" — ou l'Âme en général. "Ils se manifestent, en [[Ma'hshabah]], la pensée, Tzelem, le [[fantôme]] de l'image, [[Zurath]], les prototypes (formes [[mâyâviques]], ou rûpas), et le [[D'yooq-nah]], l'ombre de l'image du fantôme. Le [[D'mooth]], ressemblance ou similitude (corps physique), est une manifestation inférieure" (p.392). Ici donc, nous trouvons l'écho fidèle de la science [[ésotérique]] exposée dans le ''Zohar'' et dans d'autres ouvrages cabalistiques, une parfaite division [[septénaire]] [[ésotérique]]. Tous les Théosophistes qui ont étudié les doctrines esquissées tout d'abord dans ''[[le Monde Occulte]]'' de M. [[Sinnett]] et dans le [[Bouddhisme]] [[Exotérique]] du même auteur, et plus tard dans ''[[The Theosophist]]'', dans ''[[Lucifer]]'', et dans d'autres écrits, les reconnaîtront dans le Zohar. Comparez par exemple ce qui est enseigné dans les ouvrages [[théosophiques]] à propos des états pré et post-mortem des [[trois]] [[principes]] supérieurs et des [[quatre]] principes inférieurs humains, avec ce qui suit, tiré du ''Zohar'' : — "Parce que tous ces trois forment un groupe comme le précité, dans le mystère de Nephesh, Rua'h, Neshamah, ils sont tous un, et liés en un. Nephesh ([[Kâma-Manas]]) n'a pas de lumière à partir de sa propre substance ; et c'est pour cette raison qu'elle est associée au mystère du [[guff]], le corps, afin de procurer le plaisir et la nourriture et tout ce dont il a besoin... Rua'h (l'[[Esprit]]) est ce qui est monté sur ce Nephesh (l'âme inférieure) et la dirige et l'éclaire (l'approvisionne) de tout ce dont elle a besoin (par exemple, avec la lumière de la raison), et le Nephesh est le trône (véhicule) de ce Rua'h et l'éclaire avec cette Lumière de Vie, et ce Rua'h dépend de Neshamah et reçoit d'elle la lumière, laquelle l'illumine... Lorsque la Neshamah supérieure s'élève (après la mort du corps), elle s'en va à... l'Ancien des Anciens, le Caché parmi tous les Cachés, pour recevoir l'Éternité. Le Rua'h ne va pas (encore) à [[Gan Éden]] ([[Devakhan]]) parce qu'il est (mélangé à) Nephesh... le Rua'h monte à l'Éden, mais sur un niveau qui n'est pas si élevé que celui de l'âme, et Nephesh (le principe animal, l'âme inférieure) reste en bas dans la fosse (ou en [[kâma-loka]])". (''Zohar'', ii., 142 a, Édition de Crémone, ii., folio 63 b, col. 252). Il serait difficile de ne pas reconnaître dans ce qui vient d'être dit notre Atma (ou la Neshamah supérieure), Buddhi (Neshamah), Manas (Rua'h), et Kâma Manas (Nephesh) ou l'âme animale inférieure, parmi lesquels le premier va, après la mort de l'homme, se joindre à son tout intégral, le second et le troisième se rendent en Devakhan, et le dernier ou le [[Kâmarûpa]], "reste dans sa tombe", autrement appelée le Kâmaloka ou [[Hadès]].


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