« Naraka » : différence entre les versions

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'''Naraka''', du sanskrit. Dans la conception populaire, c'est un [[enfer]], une "prison sous terre". Les enfers chauds et froids, chacun au nombre de [[huit]], ne sont que les [[symboles]] des [[globes]] de notre [[chaîne]][[ septénaire]], avec, en addition, la "huitième [[sphère]]" qui, suppose-t-on, est située dans la [[lune]]. C'est un voile cousu de fil blanc, puisque ces "enfers" sont appelés enfers vivifiants car, ainsi qu'on l'explique, tout être mourant dans l'un naît immédiatement dans le second, puis dans le troisième et ainsi de suite ; et dans chacun d'eux, la vie a une durée de [[500]] ans (c'est un voile sur le nombre des cycles et des [[réincarnations]]). Comme ces enfers constituent l'un des [[six]] [[jâti]] (conditions d'existence sensible), et comme l'on dit que les gens renaissent dans l'un ou l'autre selon leurs mérites ou démérites [[karmiques]], le voile saute aux yeux. De plus ces Nârakas sont davantage des purgatoires que des enfers, puisque la délivrance de chacun est possible grâce aux prières et aux intercessions des prêtres contre rémunération, exactement comme dans l'[[Église]] catholique romaine qui, en ceci, semble avoir copié le ritualisme [[chinois]] d'assez près. Ainsi qu'on l'a dit précédemment, la philosophie [[ésotérique]] retrouve les antécédents de chaque enfer dans la vie sur terre, dans l'une ou l'autre forme de l'existence sensible.
'''Naraka''', du sanskrit. Dans la conception populaire, c'est un [[enfer]], une "prison sous terre". Les enfers chauds et froids, chacun au nombre de [[huit]], ne sont que les [[symboles]] des [[globes]] de notre [[chaîne]][[ septénaire]], avec, en addition, la "[[huitième sphère]]" qui, suppose-t-on, est située dans la [[lune]]. C'est un voile cousu de fil blanc, puisque ces "enfers" sont appelés enfers vivifiants car, ainsi qu'on l'explique, tout être mourant dans l'un naît immédiatement dans le second, puis dans le troisième et ainsi de suite ; et dans chacun d'eux, la vie a une durée de [[500]] ans (c'est un voile sur le nombre des cycles et des [[réincarnations]]). Comme ces enfers constituent l'un des [[six]] [[jâti]] (conditions d'existence sensible), et comme l'on dit que les gens renaissent dans l'un ou l'autre selon leurs mérites ou démérites [[karmiques]], le voile saute aux yeux. De plus ces Nârakas sont davantage des purgatoires que des enfers, puisque la délivrance de chacun est possible grâce aux prières et aux intercessions des prêtres contre rémunération, exactement comme dans l'[[Église]] catholique romaine qui, en ceci, semble avoir copié le ritualisme [[chinois]] d'assez près. Ainsi qu'on l'a dit précédemment, la philosophie [[ésotérique]] retrouve les antécédents de chaque enfer dans la vie sur terre, dans l'une ou l'autre forme de l'existence sensible.


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