« Yoga Sutras » : différence entre les versions

# Le yoga de l'action, conduisant à l'union avec l'âme, est aspiration ardente, lecture spirituelle et dévotion à Ishvara.

# Le but de ces trois questions est de provoquer la vision de l'âme et d'éliminer les obstructions.

# Voici les obstacles producteurs de difficultés : avidya (l'ignorance) et le sens du désir de la personnalité, la haine et le sens de l'attachement.

# Avidya (l'ignorance) est la cause de toutes les autres obstructions, qu'elles soient latentes, en voie d'élimination, surmontées, ou pleinement opérantes.

# Avidya est l'état où se confondent le permanent, le pur, le béni et le soi avec ce qui est impermanent, impur, douloureux et le non-soi.

# Le sens de la personnalité est imputable à l'identification de celui qui connaît avec les instruments de la connaissance.

# Le désir est l'attachement aux objets de plaisir.

# La haine est l'aversion pour quelque objet des sens.

# Un intense désir pour l'existence sensible constitue l'attachement. Il est inhérent à toute forme ; il se perpétue et il est connu même des très sages.

# Lorsque ces cinq obstacles sont subtilement connus, ils peuvent être surmontés par une attitude mentale opposée.

# Leurs activités doivent être éliminées par le processus de la méditation.

# Le karma lui-même a sa racine dans ces cinq obstacles et doit porter ses fruits en cette vie ou en quelque vie ultérieure.

# Tant que les racines (ou samskaras) existent, leurs fruits seront la naissance, la vie, et les expériences d'ou résultent plaisir ou douleur.

# Ces graines (ou samskaras) sont productrices de plaisir ou de douleur, selon que le bien ou le mal ait été leur cause originelle.

# Pour l'homme illuminé toute existence (dans les trois mondes) est considérée comme douloureuse en raisons des activités des gunas. Ces activités sont triples, produisant des conséquences, de l'anxiété et des impressions subliminales.

# On peut se garder de la douleur qui est encore à venir.

# L'illusion faisant de celui qui perçoit et de ce qui est perçu une seule et même chose est la cause (des effets produisant la douleur) dont il faut se garder.

# Ce qui est perçu a trois qualités, sattva, rajas et tamas (rythme, mobilité et inertie). Ce sont les éléments et organes des sens. Leur usage produit l'expérience et la libération finale.

# Les divisions des gunas (ou qualités de la matière) sont au nombre de quatre : spécifique, non spécifique, indiquée et insaisissable.

# Le voyant est pure connaissance (gnosis). Bien que pur il considère, par l'intermédiaire du mental, l'idée offerte.

# Tout ce qui est, existe pour le bénéfice de l'âme.

# Pour l'homme qui a réalisé le yoga (ou union) l'univers objectif a cessé d'être. Cependant il continue d'exister pour ceux qui ne sont pas encore libres.

# L'association de l'âme avec le mental et, de ce fait, avec ce que perçoit le mental, provoque une compréhension de la nature de ce qui est perçu, ainsi que de celui qui perçoit.

# La cause de cette association est l'ignorance, ou avidya. Cela doit être surmonté.

# Quand l'ignorance prend fin par l'absence d'association avec les choses perçues, cela constitue la grande libération.

# L'état d'asservissement est surmonté par une discrimination parfaitement maintenue.

# La connaissance (ou illumination) réalisée est septuple et progressivement atteinte.