« Chaînes et Globes » : différence entre les versions

9 819 octets ajoutés ,  21 février 2008
Ligne 51 : Ligne 51 :




Comme nous sommes en train de procéder des Universaux aux Particuliers au lieu de nous servir de la méthode inductive d'Aristote, les nombres sont placés en sens inverse. On met l'Esprit à la première place au lieu de la septième, comme on le fait ordinairement, mais comme, à vrai dire, on ne devrait pas le faire.


Comme nous sommes en train de procéder des Universaux aux Particuliers au lieu de nous servir de la méthode inductive d'Aristote, les nombres sont placés en sens inverse. On met l'Esprit à la première place au lieu de la septième, comme on le fait ordinairement, mais comme, à vrai dire, ''on ne devrait pas'' le faire.
Les principes humains, tels qu'ils sont énumérés ordinairement dans le Bouddhisme Esotérique et d'autres livres, sont : 1° Atmâ 2° Buddhi (l'Ame Spirituelle) 3° Manas (l'Ame Humaine) 4° Kâma Rupa (le Véhicule des Désirs et des Passions) 5° Prâna 6° Linga Sharira 7° Stula Sharira.
Les lignes foncées horizontales des plans inférieurs sont les Upâdhis, dans le cas des Principes humains, et les plans, dans la Chaîne Planétaire. Il va sans dire que, pour les Principes Humains, le tableau ne les place pas exactement en ordre ; cependant il montre la correspondance et l'analogie sur lesquelles nous voulons appeler l'attention. Comme le lecteur le verra, c'est un cas de descente des deux Entités dans la matière, l'ajustement – au sens mystique et physique – des deux et leur mélange dans la grande "lutte pour la vie" qui les attend. On trouvera peut-être que "Entité" est un terme singulier à employer pour le cas d'un Globe, mais les philosophes de l'antiquité qui voyaient dans la Terre un énorme "animal", étaient plus sages à leur époque que ne le sont nos géologues modernes ; et Pline, qui appelait la Terre notre bonne mère et nourrice et le seul Elément qui ne soit pas l'ennemi de l'homme, parlait avec plus de vérité que Watts qui s'imaginait voir en elle le marchepied de Dieu. La Terre n'est que le marchepied de l'homme dans son ascension vers les régions supérieures c'est le vestibule
<blockquote>... Des glorieuses demeures, vers lesquelles se presse sans cesse une foule houleuse.</blockquote>
Mais cela ne fait que démontrer combien la Philosophie Occulte répond admirablement à tout ce qui est dans la Nature et combien plus logiques sont ses données que les spéculations hypothétiques et sans vie de la Science Physique.
Cela appris, le Mystique sera mieux préparé à comprendre l'enseignement Occulte, bien qu'il soit probable que tout étudiant rigoureux de la Science moderne considère cet enseignement comme un absurde non-sens. L'étudiant de l'Occultisme maintient cependant que la théorie que nous discutons en ce moment est bien plus philosophique et probable que toute autre. Elle est du moins plus logique que la théorie récemment avancée qui faisait de la lune un fragment projeté par notre Terre lorsqu'elle était un globe en fusion, une masse plastique <ref>M. Samuel Laing, l'auteur de Modern science and modern thought, dit : "Les conclusions astronomiques sont des théories basées sur des données tellement incertaines que, tandis que dans quelques cas elles donnent des chiffres si faibles qu'ils sont incroyables – comme les 15 millions d'années assignées à l'entier processus de la formation du système solaire – dans d'autres, elles aboutissent à de si longues périodes qu'elles sont tout aussi incroyables – lorsqu'on suppose, par exemple, que la lune a été projetée pendant que la période de rotation de la terre était de trois heures, alors que la plus grande retardation actuelle obtenue par l'observation demanderait 600 millions d'années pour la faire tourner en vingt-trois heures au lieu de vingt-quatre" (page 48). Et si les Physiciens persistent en de pareilles spéculations, pourquoi se moquerait-on de la chronologie des Hindous, en la qualifiant d'exagération ?</ref>.
On dit aussi que les Chaînes Planétaires ont leurs "Jours" et leurs "Nuits" – c'est-à-dire leurs période d'activité, ou de vie, et de torpeur, ou de mort – et se comportent dans le ciel comme les hommes sur la terre : elles engendrent leurs semblables, vieillissent, s'éteignent personnellement et laissent leurs principes spirituels animer leurs enfants. C'est ainsi qu'elles survivent.
Sans aborder la tâche difficile d'exposer le processus entier et dans tous ses détails cosmiques, on peut en dire assez pour en donner une idée approximative. Lorsqu'une Chaîne Planétaire est dans sa dernière Ronde, son Globe A, avant de s'éteindre, projette toutes ses énergies et tous ses principes dans un centre neutre de force latente, un "centre laya", et anime et appelle ainsi à la vie un nouveau noyau de substance ou matière non différenciée. Supposons qu'un processus pareil ait lieu dans la Chaîne Planétaire Lunaire ; supposons encore, pour l'argumentation – quoiqu'on ait dernièrement abandonné la théorie de M. Darwin, que nous citons plus bas, même si le fait n'a pas été établi encore par des calculs mathématiques – que la Lune soit beaucoup plus vieille que la Terre. Imaginons les six globes-compagnons de la Lune – des æons avant que le premier Globe de notre septénaire fût évolué – occupant entre eux des positions semblables à celles que les globes-compagnons de notre Chaîne planétaire terrestre occupent aujourd'hui par rapport à notre terre <ref>Voir, dans le Bouddhisme Esotérique, "La constitution de l'homme" et la "Chaîne Planétaire".</ref>. Il sera dès lors facile d'imaginer le Globe A de la Chaîne Lunaire animant le Globe A de la Chaîne Terrestre, et puis – mourant ensuite le Globe B envoyant son énergie au Globe B de la nouvelle Chaîne puis le Globe C créant son descendant, la Sphère C de la Chaîne Terrestre et enfin la Lune (notre satellite) déversant sur le Globe le plus bas de notre chaîne planétaire – le Globe D, notre Terre – toute sa vie, ses énergies et ses pouvoirs, et les ayant ainsi transférés à un centre nouveau, devenant virtuellement une planète morte dans laquelle, depuis la naissance de notre Globe, la rotation a presque cessé.
({{ds}}, I, pp.134-138)
----
Pour aider ceux qui n'ont pas lu, ou qui n'ont pas clairement compris dans les écrits théosophiques la doctrine des Chaînes septénaires de Mondes dans le Cosmos Solaire, nous allons donner ici un abrégé de l'enseignement.
1. Tout, dans l'univers métaphysique comme dans l'univers physique, est septénaire. Par conséquent, chaque corps sidéral, chaque planète, visible ou invisible, est supposée avoir six Globes-compagnons. L'évolution de la vie se fait sur ces sept Globes, ou corps, du Premier au Septième, en sept RONDES ou Cycles.
2. Ces Globes sont formés par un processus que les Occultistes appellent "la renaissance des Chaînes (ou Anneaux) Planétaires". Lorsque la Septième ou dernière Ronde d'un de ces Anneaux a commencé, le Globe supérieur, ou premier, A – et avec lui, tous les autres successivement, jusqu'au dernier – au lieu d'entrer dans
une période plus ou moins longue de repos – ou "observations", comme dans les Rondes précédentes – commence à – s'éteindre. La dissolution "planétaire" (Pralaya) s'approche, son heure a sonné ; chaque Globe doit transférer sa vie et son énergie à une autre planète 417.
3. Notre Terre étant le représentant visible de ses globes-compagnons supérieurs et invisibles, ses "Seigneurs" ou "Principes", doit exister, comme les autres, durant sept Rondes. Pendant les trois premières, elle se forme et se consolide, pendant la quatrième, s'installe et se durcit pendant les trois dernières, elle revient peu à peu à sa forme éthérique primitive : elle est, pour ainsi dire, spiritualisée.
4. Son Humanité ne se développe pleinement que dans sa Quatrième Ronde – la nôtre. Jusqu'à ce Quatrième Cycle de Vie, cette Humanité n'est ainsi appelée que faute d'un meilleur terme. De même que la larve devient chrysalide, puis [I 142] papillon, l'Homme, ou plutôt ce qui devient plus tard l'Homme, passe à travers toutes les formes et toutes les règles pendant la Première Ronde, et à travers toutes les formes humaines pendant les deux Rondes suivantes. Arrivé sur notre Terre, au commencement de la Quatrième, dans la série actuelle de Races et de Cycles de Vie l'HOMME est, pour ainsi dire, la première forme qui y apparaisse, puisqu'il n'est précédé que par les règnes minéral et végétal – et ce dernier doit d'ailleurs continuer à parachever son évolution par l'intermédiaire de l'homme. C'est ce qu'on expliquera dans un Volume suivant. Pendant les trois Rondes à venir, l'Humanité, comme le Globe sur lequel elle vit, tendra sans cesse à reprendre sa forme primitive, celle d'une collectivité Dhyân Chôhanique. L'Homme, en effet, comme tout autre atome de l'Univers, tend à devenir un Dieu, et ensuite – DIEU.
Si nous commençons à considérer les choses dès la Deuxième Ronde, nous voyons que l'Evolution se fait déjà sur un plan tout différent. Ce n'est que dans la première Ronde que l'Homme (Céleste) devient un être humain sur le Globe A, (redevient) un minéral, une plante, un animal sur les Globes B, C. etc. Le processus change entièrement dès la deuxième Ronde. Mais vous avez appris la prudence... et je vous conseille de ne rien dire avant que le temps soit venu 418.
5. Chaque Cycle de Vie sur le Globe D (notre Terre) 419 se compose de sept Races-Racines. Elles commencent par l'éthéré et finissent par le spirituel, sur la double ligne de l'évolution physique et morale – du commencement de notre Ronde Terrestre à sa fin. L'une est une "Ronde Planétaire" allant du Globe A au Globe G, le septième ; l'autre, la "Ronde Globale" ou Terrestre.
Cela est très bien décrit dans Le Bouddhisme Esotérique, et ne demande pas d'autre explication pour le moment.
6. La Première Race-Racine, c'est-à-dire les premiers "Hommes" sur la Terre (quelle qu'en fût la forme) étaient les descendants des "Hommes Célestes" correctement nommés, dans la philosophie Indienne, les "Ancêtres Lunaires" ou Pitris, lesquels étaient composés de sept Classes ou Hiérarchies. Comme tout cela sera plus longuement expliqué dans les sections suivantes et dans le volume III, il n'est pas nécessaire d'en dire davantage ici.
({{ds}}, I, pp.141-142)


'''''(en cours de référencement)'''''
'''''(en cours de référencement)'''''
14 365

modifications