Dharmakâya, du sanscrit. Littéralement, "le corps spirituel glorifié", appelé "Vêtement de Béatitude". Le troisième, ou le plus élevé du Trikâya (les Trois Corps), l'attribut développé par chaque "Bouddha", c'est-à-dire, tout initié qui a traversé ou atteint la fin de ce qu'on appelle le "quatrième Sentier" (en ésotérisme, le sixième "portail" avant son entrée dans le septième). Le plus élevé du Trikâya, c'est-à-dire le quatrième des Buddhakshetra, ou plans bouddhiques de conscience, représenté de façon figurative dans l'ascétisme bouddhique comme une robe ou un vêtement de spiritualité lumineuse. Dans le Bouddhisme populaire du Nord ces vêtements ou robes sont :

  1. Nirmânakâya,
  2. Sambhogakâya,
  3. et Dharmakâya,

cette dernière étant la plus élevée et la plus sublimée de toutes, car elle met l'ascète sur le seuil de Nirvâna. (Voir, cependant, La Voix du Silence, notes pages 107 à 109, pour le véritable sens ésotérique).

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)

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(source : "La Voix du Silence" d'Héléna Blavatsky, pp.107-109)