Magie noire. La magie noire est définie par H.P.B. de la manière suivante.

a. La magie noire emploie la lumière astrale à des fins de tromperie et de séduction, tandis que le magicien blanc emploie la magie à des fins d'information et pour aider l'évolution. Doctrine Secrète, I, 274.

b. La magie noire travaille avec les pôles opposés. Le magicien blanc cherche le point d'équilibre et de synthèse. Doctrine Secrète, I, 448.

c. La magie noire a pour symbole l'étoile à cinq branches renversée. La magie blanche utilise le même symbole, la pointe en haut.

d. La magie noire est maha-vidya sans la lumière d'atma-vidya. La magie blanche est maha-vidya illuminée par atma-vidya. Doctrine Secrète, I, 192[1].

e. La magie noire est gouvernée par la Lune. La magie blanche est gouvernée par le soleil.

f. La magie noire apparut pendant le grand schisme qui débuta pendant la quatrième race-racine. Doctrine Secrète, II, 221, 445, 520.

g. La magie noire est basée sur la dégradation du sexe et de la fonction créatrice. La magie blanche est basée sur la transmutation de la faculté créatrice en pensée créatrice plus élevée, les organes de génération étant négligés par le feu intérieur qui se dirige vers la gorge, centre du son créateur.

h. La magie noire emploie les forces de l'involution. La magie blanche œuvre avec les pouvoirs de l'évolution.

i. La magie noire concerne la forme, la matière. La magie blanche concerne la vie dans la forme, l'Esprit.


(source : "Traité sur le Feu Cosmique" d'Alice Bailey, 3, p.984)

Passages référencés dans l'article

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En discutant et en expliquant la nature des Eléments invisibles et du "Feu Primordial" dont nous avons parlé plus haut, Eliphas Lévi l'appelle invariablement la "Lumière Astrale" : pour lui c'est le "Grand Agent Magique". Il en est incontestablement ainsi, mais seulement en ce qui concerne la Magie Noire, et sur les plans les moins élevés de ce que nous appelons l'Ether, dont le noumène est l'Akâsha ; même cela, pourtant, serait considéré comme incorrect par les Occultistes orthodoxes. La "Lumière Astrale" est tout simplement l'ancienne "Lumière sidérale" de Paracelse, et dire avec ce dernier que "tout ce qui existe en a été évolué et qu'elle conserve et reproduit toutes les formes", c'est n'énoncer une vérité que dans la seconde proposition. La première est erronée, car si tout ce qui existe avait été évolué à travers (ou via) cet agent, il ne s'agirait pas de la Lumière Astrale, car cette dernière n'est pas ce qui contient toutes choses, elle est tout au plus ce sur quoi se réfléchit ce tout. [Eliphas Lévi en fait avec raison "une force de la Nature" au moyen de laquelle "un homme seul, s'il arrivait à s'en rendre maître... pourrait semer la confusion dans le monde et transformer son aspect", car c'est le "Grand Arcane de la Magie transcendante". En citant les paroles du grand Kabaliste Occidental, telles qu'elles ont été traduites, nous arriverons, peut-être, à mieux les expliquer, en y ajoutant, parfois, un ou deux mots, pour faire ressortir la différence qui existe entre les explications Occidentales et Orientales du même sujet. L'auteur dit, à propos du grand Agent Magique :

Ce fluide ambiant et qui pénètre tout, ce rayon détaché

de la Splendeur du Soleil [Central ou Spirituel]... fixé par la pesanteur de l'atmosphère [?!] et le pouvoir de l'attraction centrale... La Lumière Astrale, cet éther électro-magnétique, ce calorique vital et lumineux, est représenté sur d'anciens monuments par la ceinture d'Isis qui entoure deux bâtons... et dans les théogonies anciennes par le serpent qui dévore sa propre queue, emblème de la prudence, et de Saturne [emblème de l'infini, de l'immortalité et de Kronos – le Temps – et non pas du Dieu Saturne ou de la planète]. C'est le Dragon ailé de Médée, le double serpent du caducée et le tentateur de la Genèse mais c'est aussi le serpent d'airain de Moïse entourant le Tau... enfin, c'est le démon du dogmatisme exotérique et c'est vraiment la force aveugle [elle n'est pas aveugle et Lévi le savait bien] que les âmes doivent dominer afin de se détacher des liens de la terre, car si elles ne la dominaient pas, elles seraient absorbées par la force même qui leur a d'abord donné naissance, et

retourneraient au feu central et éternel.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.274[2])




Puisque la clef de la Genèse est en notre possession, la Cabale scientifique et symbolique nous dévoile le secret. Le Grand Serpent du Jardin d'Eden et le "Seigneur Dieu" sont identiques, ainsi que Jéhovah et Caïn – ce Caïn dont la Théologie parle comme d'un "meurtrier" et d'un MENTEUR à Dieu ! Jéhovah pousse le roi d'Israël à dénombrer le peuple, et ailleurs Satan le pousse à faire de même. Jéhovah se change en Serpents Ardents pour mordre ceux qui lui déplaisent, et Jéhovah anime le Serpent d'Airain qui les guérit.

Ces récits, courts et en apparence contradictoires, que l'on trouve dans l'Ancien Testament – contradictoires parce que les deux pouvoirs sont séparés, au lieu d'être considérés comme les deux aspects de la même chose – sont les échos, déformés par l'exotérisme et la théologie – au point de n'être plus reconnaissables – des dogmes universels et philosophiques de la Nature, que les anciens Sages comprenaient si bien. Nous retrouvons le même fond sous plusieurs personnifications des Pourânas, mais il y est bien plus ample et bien plus philosophiquement suggestif.

Par exemple, Poulastya, un "Fils de Dieu", l'un des premiers descendants, est représenté comme le premier père des Démons, les Râkshasas, les tentateurs et les dévoreurs des hommes. Pishâchâ, un Démon féminin, est une fille de Daksha, lui aussi "Fils de Dieu" ; elle est encore un Dieu et la mère de tous les Pishâchas[3]. Ceux que l'on appelle des Démons dans les Pourânas, sont des Diables très extraordinaires lorsqu'on les juge au point de vue des idées européennes et orthodoxes, puisque tous, Dânavas, Daityas, Pishâchas et Râkshasas, sont représentés comme extrêmement pieux, se conformant aux préceptes des Védas et quelques-uns, même, comme de grands Yogis. Mais ils sont opposés au clergé, au rituel, aux sacrifices et aux formules, ce que les principaux Yogis font précisément jusqu'à nos jours en Inde, sans être moins respectés pour cela, bien qu'il ne leur soit permis d'appartenir ni à une caste, ni à un rite ; et voilà pourquoi tous ces Géants et Titans pouraniques sont appelés des Diables. Les missionnaires, toujours à l'affût pour chercher à prouver, autant que possible, que les traditions hindoues ne sont que le reflet de la Bible juive, ont combiné tout un roman sur la prétendue identité de Poulastya et de Caïn et sur celle des Râkshasas et des Caïnites, les "Maudits" qui furent cause du "Déluge de Noé". (Voir l'ouvrage de l'abbé Gorresio qui donne au nom de Poulastya l'étymologie de "rejeté", c'est-à-dire de Caïn, si vous le voulez bien.) Poulastya, dit notre abbé, habite Kedara, dont le nom signifie "un emplacement creusé", une mine, et la tradition ainsi que la Bible nous montrent Caïn comme le premier qui ait travaillé les métaux et les ait extraits !

S'il est très possible que les Gibborim ou Géants de la Bible sont les Râkshasas des Hindous, il est encore plus certain que tous les deux sont des Atlantéens et appartiennent aux races submergées. Quoi qu'il en soit, nul Satan n'aurait pu mettre plus de persistance à déprécier ses ennemis ou se montrer plus méprisant dans sa haine que ne le font les Théologiens chrétiens en le maudissant, lui Satan, comme le père de tous les maux. Comparez leurs vitupérations et leurs opinions sur le Diable aux idées philosophiques des Sages Pourâniques et à leur mansuétude semblable à celle du Christ. Lorsque Parâshara, dont le père fut dévoré par un Râkshasa, se préparait à détruire la race entière par des artifices magiques, son grand-père, Vasishtha, après avoir prouvé au Sage irrité, par son propre aveu, que le Mal et karma existent, mais que les "Esprits malfaisants" n'existent pas, prononce les suggestives paroles suivantes :

Que ta colère s'apaise ; les Râkshasas ne sont pas

coupables ; la mort de ton père fut l'œuvre de la destinée [ Karma ]. La colère est la passion des insensés ; elle ne sied pas à l'homme sage. Par qui, peut-on demander, quelqu'un est-il tué ? Chaque homme recueille les conséquences de ses propres actes. La colère, mon fils, est la destruction de tous ce qu'un homme obtient... et empêche d'atteindre... l'émancipation. Les... sages fuient la colère ; ne sois pas, mon enfant, sujet à son influence. Ne permets plus qu'aucun de ces inoffensifs esprits des ténèbres soit consumé ; (que ton sacrifice cesse). La

miséricorde est la puissance des bons[4].

Tout "sacrifice" de ce genre, ou toute prière adressée à Dieu pour obtenir son assistance, n'est donc pas autre chose qu'un acte de magie noire. Ce que Parâshara demandait dans sa prière, c'était la destruction des Esprits des Ténèbres, pour sa vengeance personnelle. On le traite de Païen, et les Chrétiens l'ont condamné comme tel à l'enfer éternel. Pourtant, en quoi la prière que font les souverains et les généraux avant chaque bataille, dans le but d'obtenir la destruction de leur ennemi, est-elle meilleure ? Une pareille prière est toujours un acte de magie noire de la pire espèce, dissimulé comme est le démon "M. Hyde" sous l'aspect de l'excellent "docteur Jekyll"[5].

Dans la nature humaine le mal n'indique que la polarité de la Matière et de l'Esprit, une lutte pour la vie entre les deux Principes manifestés dans l'Espace et le Temps, Principes qui n'en font qu'un per se, puisqu'ils ont leur racine dans l'Absolu. Dans le Cosmos, l'équilibre doit être maintenu. Les opérations des deux contraires produisent l'harmonie, comme les forces centripète et centrifuge qui, dépendant mutuellement l'une de l'autre, sont nécessaires l'une à l'autre "pour que toutes deux puissent vivre". Si l'une était arrêtée, l'action de l'autre deviendrait immédiatement soi-destructive.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.448[6])




L'enseignement lui-même sur la constitution septénaire des corps sidéraux et du macrocosme – d'où vient la division septénaire du microcosme ou l'Homme – a jusqu'ici été tenu parmi les plus ésotériques. Dans les anciens temps on ne le divulguait qu'au moment de l'Initiation, alors qu'on donnait les nombres les plus sacrés des cycles. Or, comme l'a annoncé déjà une revue théosophique[7], on n'a pas eu alors en vue la révélation de tout le système cosmogonique et on n'a même pas pensé que cela fût possible à cette époque où, en réponse à une multiplicité de questions posées par l'auteur du Bouddhisme Esotérique, il n'était donné que quelques parcelles d'information. Parmi ces questions, il s'en trouvait qui avaient trait à des problèmes tels qu'aucun MAITRE, quelque haut placé et indépendant qu'il pût être, n'aurait eu le droit d'y répondre et de divulguer ainsi au monde les mystères les plus honorés et les plus archaïques des anciens temples-collèges. Par conséquent, il n'y eut de révélées que quelques doctrines, et encore ne le furent-elles que dans leurs grandes lignes, tandis que les détails furent constamment passés sous silence et tous les efforts faits pour acquérir d'autres informations à ce sujet demeurèrent systématiquement et constamment insatisfaits. C'était parfaitement naturel. Des quatre Vidyâs tirées des sept branches de Connaissance dont on parle dans les Purânas – c'est-à-dire la Yajna Vidyâ, accomplissement des rites religieux pour produire certains résultats ; la Mahâ Vidyâ, grande connaissance (Magie) maintenant dégénérée en culte Tântrique ; la Guhya Vidyâ, science des Mantras et de leur véritable rythme ou chant d'incantations mystiques, etc., et l'Atmâ Vidyâ ou vraie Sagesse spirituelle et divine – ce n'est que cette dernière qui puisse jeter une lumière finale et absolue sur les enseignements des trois premières. Sans l'aide d'Atmâ Vidyâ, les autres deviennent de simples sciences de surface, des grandeurs géométriques ayant longueur et largeur, mais sans aucune profondeur. Elles sont comme l'âme, les membres et le mental d'un homme qui dort, capable de mouvements machinaux, de rêves incohérents et même de somnambulisme, de produire des effets visibles, mais ces effets sont engendrés seulement par des causes instinctives, non intellectuelles, et encore moins produits par des impulsions spirituelles pleinement conscientes. On peut enseigner et expliquer beaucoup des trois premières sciences, mais si la clef de leurs enseignements n'est pas donnée par l'Atmâ Vidyâ, ils restent comme des fragments d'un livre dont le texte est mutilé, comme des ombres de grandes vérités, obscurément perçues par les plus spirituels, mais déformées au point d'être méconnaissables par ceux qui voudraient clouer toute ombre sur le mur.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p. 192[8])




La Bible, depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse, n'est qu'une série d'archives historiques de la grande lutte entre la Magie Blanche et la Magie Noire ; entre les Adeptes de la Voie de Droite, les Prophètes, et ceux de la Voie de Gauche, les Lévites, le Clergé des masses brutales. Les étudiants de l'Occultisme, bien que certains d'entre eux puissent se baser sur un plus grand nombre de manuscrits archaïques et sur un enseignement direct éprouvent eux-mêmes de la difficulté à tirer une ligne de démarcation entre les Affiliés de la Voie de Droite et ceux de Gauche. Le grand schisme qui divisa les fils de la Quatrième Race, dès que les premiers Temples et les premières Salles d'Initiation eurent été érigés sous la direction des "Fils de Dieu", est allégorisé par les Fils de Jacob. Ce qui prouve qu'il y avait deux Ecoles de Magie et que les Lévites orthodoxes n'appartenaient pas à celle des deux qui était sainte, ce sont les paroles prononcées par Jacob mourant. Ici encore il est bon de citer quelques lignes d'Isis Dévoilée.

Jacob mourant décrit ainsi ses fils : "Dan, dit-il, sera un serpent sur la route, une vipère sur le sentier, mordant les pieds des chevaux de façon que les cavaliers tombent en arrière [c'est-à-dire qu'il enseignera la Magie Noire aux candidats]. J'ai attendu ton salut, ô Seigneur !" Au sujet de Siméon et de Lévi, le patriarche fait remarquer que "ce sont des frères ; des instruments de cruauté se trouvent dans leurs demeures. O mon âme, ne partage pas leur secret, ne te rend pas à leur assemblée"[9]. Or, dans l'original, au lieu des mots "leur Secret", on lit – "leur Sod"[10]. Sod était le nom donné aux grands Mystères de Baal, d'Adonis et de Bacchus, qui étaient tous des Dieux Solaires et avaient pour symboles des serpents. Les Cabalistes expliquent l'allégorie des serpents ardents, en disant que c'était le nom donné à la tribu de Lévi, à tous les Lévites en un mot et que Moïse était le chef des Sodales [11].

C'est aux Mystères qu'il faut remonter pour avoir la signification première des "Tueurs de Dragons" et la question est traitée à fond, plus loin.

En attendant il va de soi que, si Moïse était le chef des Mystères, il en était le Hiérophante et, de plus, que si nous voyons en même temps les Prophètes tonner contre les "abominations" d'Israël, c'est qu'il existait deux Ecoles. Les mots "Serpents Ardents" n'étaient donc que l'épithète qui servait à qualifier les Lévites de la caste sacerdotale, après qu'ils s'étaient écartés de la Bonne Loi, enseignements traditionnels de Moïse, ainsi que tous ceux qui s'adonnaient à la Magie Noire. Isaïe, lorsqu'il parlait des "enfants rebelles" qui auront à transporter leurs richesses dans les contrées d'où viennent "la vipère et le serpent ardent volant"[12], c'est-à-dire dans la Chaldée et l'Egypte, dont les Initiés avaient déjà beaucoup dégénéré de son temps (700 avant J.-C.), faisant allusion aux sorciers de ces pays [13], qu'il faut avoir grand soin de ne pas confondre avec les "Dragons ardents de Sagesse" et avec les "Fils du Brouillard de Feu".

Dans le Grand Livre des Mystères, on nous dit que :

Sept Seigneurs créèrent sept Hommes ; trois Seigneurs

[[[Dhyân-Chohans]] ou Pitris] étaient saints et bons, quatre étaient moins célestes et pleins de passions... Les

Chhâyâs [fantômes] des Pères furent comme eux.

Cela explique les différences dans la nature humaine, qui est divisée en sept degrés de bien et de mal. Il y avait sept tabernacles prêts à être habités par des Monades, dans sept conditions Karmiques différentes. Les Commentaires expliquent de cette façon la diffusion rapide du mal, dès que les Formes humaines furent devenues de véritables hommes. Toutefois, quelques philosophes antiques ignoraient les sept et ne parlaient que de quatre, dans leurs comptes rendus génétiques. Ainsi, la Genèse locale Mexicaine ne parle que de "quatre hommes bons", représentés comme les quatre ancêtres réels de la race humaine, "qui n'étaient ni engendrés par les Dieux, ni nés d'une femme", mais dont la création était un miracle accompli par les Puissances Créatrices et qui ne furent créés qu'après "l'échec de trois tentatives de fabriquer des hommes". Les Egyptiens n'avaient dans leur théologie que "quatre Fils de Dieu" – tandis que dans Pymandre on en donne sept – et évitaient ainsi de faire mention de la mauvaise nature de l'homme. Toutefois, lorsque Set tomba du rang, de Dieu à celui de Set-Typhon, on commença à l'appeler le "septième fils" ; c'est ce qui donna naissance à la croyance que "le septième fils du septième fils" est toujours un magicien de naissance – bien qu'au début on n'ait voulu parler que d'un sorcier. APAP, le serpent qui symbolise le mal, est tué par Aker, le serpent de Set[14] ; donc Set-Typhon ne pouvait pas être ce même mal. Dans le Livre des Morts, il est recommandé de lire le chapitre CLXIII "en présence d'un serpent sur deux jambes", c'est-à-dire d'un haut Initié, d'un Hiérophante, ainsi que l'indiquent le disque et les cornes de bélier [15] qui ornent sa tête "de serpent", dans les hiéroglyphes du titre de ce chapitre. Au-dessus du "serpent" sont représentés les deux yeux mystiques d'Ammon[16], le "Dieu des Mystères caché". Les passages ci-dessus corroborent notre assertion et établissent ce que le mot "serpent" signifiait réellement dans l'antiquité.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, pp. 221[17])




Voici le texte d'un passage[18] : Les Rois de Lumière se sont retirés pleins de courroux. Les péchés des hommes sont devenus si noirs que la terre frissonne dans sa grande agonie... Les Sièges d'Azur restent vides. Qui de la Brune, qui de la Rouge, ou même qui de la Noire [les Races], qui peut s'asseoir sur les Sièges Bénis, sur les Sièges du Savoir et de la Merci ? Qui peut assumer la Fleur du Pouvoir, la Plante à Tige d'Or et à Fleur d'Azur ? Les "Rois de Lumière", est le nom donné dans toutes les antiques archives aux Souverains des Dynasties Divines. Les "Sièges d'Azur" sont traduits par "Trônes Célestes" dans certains documents. La "Fleur du Pouvoir" est maintenant le Lotus ; qui pourrait dire ce qu'elle a pu être à cette époque ? L'auteur se lamente ensuite sur le sort de son peuple, comme le fit plus tard Jérémie. Il avait été privé de ses Rois "d'Azur" (Célestes) et "ceux de la couleur déva", le teint couleur de la Lune et "ceux à la face resplendissante (dorée)" sont partis "pour le Pays de la Béatitude, le Pays du Feu et du Métal", ou, conformément aux règles du Symbolisme, pour les pays situés au Nord et à l'Est, "d'où les Grandes Eaux ont été balayées, bues par la Terre ou absorbées par l'Air". Les races sages avaient aperçu "les noirs Dragons des Orages, appelés en bas par les Dragons de [III 530] Sagesse" et "avaient fui, sous la conduite des brillants Protecteurs de la très Excellente Contrée" probablement, les grands Adeptes anciens ; les Hindous en parlent comme de leurs Manous et Richis. L'un d'eux était Vaivasvata Manou. Ceux "de la couleur jaune" sont les ancêtres de ceux que l'Ethnologie classe maintenant parmi les Touraniens, les Mongols, les Chinois et autres peuples antiques, et le pays où ils se réfugièrent n'est autre que l'Asie Centrale. Là, naquirent des races entièrement nouvelles ; là, elles vécurent et moururent, jusqu'à la séparation des nations. Mais cette "séparation" ne se produisit, ni dans les localités que lui assigne la Science Moderne, ni de la façon indiquée par le Professeur Max Müller et par d'autres Aryanistes, pour la division et la séparation des Aryens. Près des deux tiers d'un million d'années se sont écoulés depuis cette période. Les géants à face jaune de l'époque Post-Atlante eurent amplement le temps, en raison de cette détention forcée dans une partie du monde, avec le même sang ethnique et sans que du sang nouveau lui fût infusé ou fût mélangé avec lui durant une période de près de 700.000 ans, de se ramifier et de produire les types les plus hétérogènes et les plus divers. Le même fait se produit en Afrique ; il n'existe nulle part une plus extraordinaire variabilité de types, depuis le noir jusqu'au presque blanc depuis des hommes gigantesques, jusqu'à des races naines, et cela uniquement en raison de leur isolement forcé. Les Africains n'ont pas quitté leur continent depuis plusieurs centaines de mille ans. Si demain le continent européen venait à disparaître, si d'autres territoires venaient à émerger à sa place et si les tribus africaines venaient à se séparer et à se répandre sur la surface de la Terre, ce seraient elles qui, dans environ cent mille ans, formeraient la masse des nations civilisées, et ce seraient les descendants de nos nations hautement cultivées ayant pu survivre dans une île quelconque sans posséder les moyens de traverser les nouvelles mers, qui retomberaient dans un état de sauvagerie relative. Ainsi la raison que l'on met en avant pour diviser l'humanité en races supérieures et en races inférieures, tombe d'elle-même et devient un sophisme. Tels sont les faits qui sont exposés dans les Archives Archaïques. En les comparant avec quelques théories modernes sur l'évolution, moins la Sélection Naturelle 1033, ces données paraîtront tout à fait raisonnables et logiques. Ainsi, tandis que les Aryens sont les descendants de l'Adam jaune, la race gigantesque et hautement civilisée des Atlanto-Aryens, [III 531] les Sémites – et avec eux les Juifs – sont les descendants de l'Adam rouge ; de sorte que de Quatrefages et les auteurs de la Genèse Mosaïque ont tous raison. En effet, si l'on pouvait comparer le chap. V du Premier Livre de Moïse avec les généalogies que contient notre Bible Archaïque, on y retrouverait, la période qui s'étend d'Adam à Noé, sauf, bien entendu que les noms seraient différents, que les années respectives des Patriarches seraient transformées en périodes et que le tout serait symbolique et allégorique. Dans le manuscrit que nous étudions, on trouve de nombreuses et fréquentes allusions au grand savoir et à la civilisation des nations Atlantes, qui donnent une idée de la constitution de plusieurs d'entre elles et de la nature de leurs arts et de leurs sciences : Si l'on cite déjà la Troisième Race-Racine, celle des Lémuro-Atlantes, comme ayant été engloutie dans les eaux "avec sa civilisation avancée et ses Dieux" 1034, on peut, à plus forte raison, en dire de même des Atlantes. C'est à la Quatrième Race que les premiers Aryens empruntèrent leur connaissance "d'un ensemble de choses merveilleuses", le Sabhâ et le Mâyâsabhâ mentionnés dans la Mahâbhârata, le don fait par Mâyâsoura aux Pândavas. C'est à elle qu'ils doivent d'avoir appris l'aéronautique, Vimâna Vidyâ, "l'art de voler dans les véhicules aériens" et, par suite, les grands arts de la Météorographie et de la Météorologie. C'est d'elle encore que les Aryens héritèrent de leur très précieuse Science des vertus cachées des pierres, précieuses et autres, de la Chimie, ou plutôt de l'Alchimie, de la Minéralogie, de la Géologie, de la Physique et de l'Astronomie. L'auteur s'est posé plusieurs fois cette question : Le récit de L'Exode – au moins dans ses détails – tel qu'il est donné dans l'Ancien Testament, estil original ? Ou bien, de même que l'histoire de Moïse et de beaucoup d'autres, n'est-ce, tout simplement, qu'une nouvelle version des légendes qui se rapportent aux Atlantes ? Qui donc, en effet, ne s'apercevrait pas, en lisant l'histoire de ces derniers, de la grande similitude des parties fondamentales ? Rappelez-vous la colère de "Dieu" au sujet de la dureté de cœur de Pharaon, l'ordre donné par lui aux "élus" de dépouiller, avant leur départ, les Egyptiens de leurs "bijoux d'argent et de leurs bijoux d'or" [19] et enfin de l'engloutissement des Egyptiens et de leur Pharaon dans les flots de la Mer Rouge. Lisez ensuite le fragment ci-dessous de l'histoire primitive qui est tiré du Commentaire : [III 532] Et le "Grand Roi à la Face Eblouissante", le chef de tous les Visages Jaunes était triste en voyant les péchés des Visages Noirs. Il envoya ses véhicules aériens [Vimânas] à tous les chefs ses frères [les chefs des autres nations et tribus], avec des hommes pieux dedans en disant : "Préparez-vous. Debout, hommes de la Bonne Loi et traversez le pays pendant qu'il est [encore] sec. "Les Seigneurs de l'orage approchent. Leurs chariots s'approchent de la terre. Les Seigneurs à la Face Sombre [les Sorciers] ne vivront qu'une nuit et deux jours sur cette terre patiente. Elle est condamnée et ils doivent s'abîmer avec elle. Les Seigneurs inférieurs des Feux [les Gnômes et les Eléments du Feu] préparent leurs magiques Agnyastra [armes de feu préparées par Magie]. Mais les Seigneurs à l'œil Sombre ["Mauvais Œil"] sont plus forts qu'eux [les Elémentals] et ils sont les esclaves des êtres puissants. Ils sont versés en Astra [Vidyâ, le savoir magique le plus haut[20]]. Venez et faites usage des vôtres [c'est-à-dire de vos pouvoirs magiques, pour contrecarrer ceux des Sorciers]. Que chaque Seigneur à la Face Eblouissante [un Adepte de la Magie Blanche] s'arrange de façon que la Vimâna de chaque Seigneur à la Face Sombre tombe entre ses mains [ou en sa possession], de peur que l'un d'eux [l'un des Sorciers] n'échappe grâce à elle aux eaux, n'évite la Verge des Quatre [Divinités Karmiques] et ne sauve ses méchants [partisans, ou peuple]. "Que chaque Face Jaune projette du sommeil pour [mesmériser ?] chaque Face Noire. Qu'eux-mêmes [les Sorciers] évitent la douleur et la souffrance. Que chaque homme fidèle aux Dieux Solaires attache [paralyse] chaque homme fidèle aux Dieux Lunaires, de peur qu'il ne souffre ou qu'il n'échappe à sa destinée. "Et que chaque Face Jaune offre de son eau-vitale [de son sang] à l'animal parlant d'une Face Noire, de peur qu'il n'éveille son maître[21]. "L'heure a sonné, la nuit noire est prête. .................................................................................... [III 533] "Que leur destin s'accomplisse. Nous sommes les serviteurs des Quatre Grands[22]. Puissent les Dieux de Lumière revenir." "Le grand Roi tomba sur sa Face Eblouissante et pleura... "Lorsque les Rois s'assemblèrent le mouvement des eaux avait déjà commencé... "[Mais] les nations étaient déjà passées sur les terres sèches. Elles se trouvaient au-delà du niveau des eaux. Leurs Rois les rejoignirent dans leurs Vimânas et les conduisirent au Pays du Feu et du Métal [à l'Est et au Nord]. Dans un autre passage il est encore dit : "Des Etoiles [des Météores] plurent sur les territoires des Faces Noires ; mais elles dormaient. "Les bêtes parlantes [les veilleurs magiques] ne bougèrent pas. "Les Seigneurs inférieurs attendaient les ordres mais il n'en arriva pas, parce que leurs maîtres dormaient. "Les eaux montèrent et couvrirent les vallées d'un bout à l'autre de la Terre. Les hautes terres restèrent, le fond de la Terre [les pays situés aux antipodes] resta à sec. Là habitaient ceux qui s'échappèrent ; les hommes à la Face Jaune et à l'œil droit [les gens francs et sincères]. "Lorsque les Seigneurs à la Face Sombre s'éveillèrent et pensèrent à leurs Vimânas pour échapper aux flots montants, ils s'aperçurent qu'elles avaient disparu." Ensuite un passage nous montre quelques-uns des plus puissants Magiciens aux "Faces Sombres", qui s'étaient éveillés avant les autres, poursuivant ceux qui les avaient "dépouillés" et qui se trouvaient à l'arrière-garde, car "les nations qui étaient conduites au loin étaient aussi nombreuses que les étoiles de la voie lactée", suivant un Commentaire moderne, écrit en sanscrit seulement. De même qu'un serpent-dragon déroule lentement son corps, les Fils des Hommes, conduits par les Fils de la Sagesse, se déployèrent et s'étendant au dehors, se répandirent comme un torrent d'eau douce... un grand nombre de ceux dont le cœur était faible périrent en route, mais la plupart furent sauvés. [III 534] Néanmoins, les poursuivants "dont les têtes et les poitrines s'élevaient bien au-dessus des eaux", leur donnèrent la chasse "pendant trois périodes lunaires", puis finalement ils furent atteints par les vagues montantes et périrent jusqu'au dernier homme, le sol manquant sous leurs pieds et la Terre engloutissant ceux qui l'avaient profanée.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, p.445[23]




En vérité : "Tu seras un objet de terreur et tu ne seras plus"[24]; car le nom même de la Race et sa destinée ont aujourd'hui disparu de la mémoire de l'homme. N'oubliez pas que presque tous les rois et les prêtres de jadis étaient des Initiés ; que vers la fin de la Quatrième Race il y eut une guerre entre les Initiés de la Voie de Droite et ceux de la Voie de Gauche, et enfin que le Jardin d'Eden est mentionné par d'autres personnes que les Juifs de la Race Adamique, puisque Pharaon lui-même est comparé au plus bel arbre de l'Eden, par ce même Ezéchiel qui nous représente :

Tous les arbres de l'Eden comme les mieux choisis et les

meilleurs du Liban... soutenus dans les parties inférieures de la Terre. (Car) eux aussi descendirent dans l'Enfer

avec lui (Pharaon)[25],

– jusqu'aux parties inférieures qui, par le fait, ne sont autres [que le fond de l'Océan, dont le sol s'entre ouvrit largement pour dévorer toutes les terres des Atlantéens et, ceux-ci avec. Si l'on se souvient de tout cela et qu'on compare les divers récits, on constate que les chapitres XXVII et XXXI d'Ezéchiel ne se rapportent pas à Babylone, à l'Assyrie, ou même à l'Egypte, puisque aucun de ces pays n'a été détruit de la sorte, mais que ceux-ci sont simplement tombés en ruines sur la surface de la terre et non au-dessous, et qu'ils se rapportent à l'Atlantide et à la plupart de ses peuples. On constatera aussi que le "Jardin d'Eden" des Initiés n'était pas un mythe, mais une localité aujourd'hui submergée. La lumière se fera et l'on appréciera à leur juste valeur Esotérique, des phrases comme celle-ci : "Tu as été dans l'Eden... tu fus sur la montagne sainte de Dieu"[26], car chaque nation avait, et beaucoup de nations ont encore, des montagnes saintes ; les unes des Pics des Himalayas, d'autres le Parnasse et le Sinaï. Toutes ces montagnes étaient des lieux d'Initiation et les demeures des Chefs des communautés d'Adeptes anciens et modernes. Ecoutez encore :

Voyez, l'Assyrien (pourquoi pas l'Atlantéen, Initié ?)

était un cèdre du Liban... sa hauteur était exaltée au-dessus de tous les arbres... Les cèdres du jardin de Dieu ne pouvaient le cacher... de sorte que tous les arbres de

l'Eden... le jalousaient[27].

Dans toute l'Asie Mineure, les Initiés étaient appelés les "Arbres de la Droiture" et les Cèdres du Liban et il en fut de même pour quelques rois d'Israël. Il en était ainsi des grands Adeptes des Indes, mais seulement de ceux de la Main Gauche. Lorsqu'on nous raconte dans la Vishnou Pourana que "le monde était envahi par les arbres", pendant que les Prachetasas, qui "passèrent 10.000 ans en austérités dans le vaste océan", étaient absorbés par leurs dévotions, l'allégorie se rapporte aux Atlantéens et aux Adeptes des débuts de la Cinquième Race, aux Aryens. D'autres "arbres (des Adeptes Sorciers) se répandirent et ombragèrent la terre sans protection et les peuples périrent... incapables de travailler pendant dix mille ans". On nous montre alors les Sages, les Richis de la Race Aryenne, appelés les Prachetasas, "jaillissant du sein de l'abîme[28] et détruisant avec le vent et la flamme qui sortaient de leurs bouches, les "Arbres" pleins d'iniquités et tout le règne végétal, jusqu'au moment où Soma (la Lune) souveraine du Monde végétal, les pacifia en faisant alliance avec les Adeptes de la Voie de droite, auxquels elle offrit comme épouse Mârishâ, le "rejeton des arbres"[29]. Ceci est une allusion à la grande lutte entre les "Fils de Dieu" et les Fils de la Sagesse ténébreuse nos ancêtres ; autrement dit, entre les Adeptes Atlantéens et Aryens.

Toute l'histoire de cette période est allégoriquement contée dans la Râmâyana, qui est le récit mystique, sous une forme épique, de la lutte entre Râma – le premier roi de la Dynastie Divine des premiers Aryens – et Râvana, la personnification symbolique de la Race Atlantéenne (de Lankâ). Les premiers étaient des incarnations des Dieux solaires : les derniers des incarnations des Dévas Lunaires. Ce fut la grande lutte entre le Bien et le Mal, entre la Magie Blanche et la Magie Noire pour la suprématie des – forces divines, sur les forces inférieures ou cosmiques.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, p.520 [30])

Voir aussi


Notes et références

  1. NDE : La référence originale donnée est la page I, p.592 de la Doctrine Secrète. Or, il semble qu'il y ait une erreur de référence, tant dans la version originale du Traité sur le Feu Cosmique que dans la traduction française et qu'il s'agisse plutôt de la page I, 192, référencée ici. Sans doute s'agissait-il d'une erreur de typographie.
  2. NDE : Dans l'ancienne édition, I, p.254. Dans l'édition française, I, p.241
  3. Padma Pourâna.
  4. Vishnou Pourâna, I, 1.
  5. Allusion au roman de Stevenson : Le cas étrange du Dr Jekyll et de M. Hyde.(N.d.T.)
  6. NDE : Dans l'ancienne édition, I, p.414. Dans l'édition française, II, p.139
  7. Lucifer, mai 1888.
  8. NDE : Dans l'ancienne édition, I, p.168. Dans l'édition française, I, p.151
  9. Genèse, XLIX, 17, 18 et 5, 6.
  10. Dunlop, dans son introduction de Sod, les Mystères d'Adonis (XI), traduit le mot "Sod" par arcanum, mystère religieux, en se basant sur l'autorité du Penteglott de Schindler (1201). "Le secret du Seigneur appartient à ceux qui le craignent", dit le Psaume XXV, 14. C'est là une erreur de traduction commise par les Chrétiens, car on devrait traduire par : "Sod Ihoh (les Mystères d'Ihoh) sont pour ceux qui le craignent." "AI [El] est terrible dans le grand Sod des Kédéshim (les Prêtres, les Saints, les Initiés)." – Psaume LXXXXIX, 7 (ibid.). Les Kédéshim étaient loin d'être saints. Voyez la Section qui traite du "Saint des Saints", dans la seconde partie de ce volume.
  11. Les membres des Collèges des Prêtres étaient appelés "Sodales", dit le Latin Lexicon, de Freund IV, 448). "Des Sodalités étaient constituées dans les Mystères Idæens de la Puissante Mère", écrit Cicéron dans son De Senectute (Dunlop, ibid., p. 12).
  12. Isaïe, XXX, 6.
  13. Les prêtres de Baal qui sautaient par-dessus les feux, mais c'était là un terme hébreu et local. Saraph veut dire "venin ardent ou flamboyant".
  14. Livre des Morts.
  15. Les mêmes cornes de bélier se retrouvent sur les têtes de Moïse que l'auteur a vues en Palestine sur de vieilles médailles, dont une est encore en sa possession. Les cornes qui font partie de l'auréole brillante qui orne, à Rome, la statue de Moïse par Michel-Ange, sont verticales au lieu de s'infléchir vers les oreilles, mais l'emblème est le même ; de là le Serpent d'Airain.
  16. Consultez seulement le Magic Papyrus, n° 5, de Harris, et examinez l'Ammon à tête de bélier qui fabrique des hommes sur un tour de potier.
  17. NDE : Dans l'ancienne édition, II, pp.211 et s. Dans l'édition française, III, pp.263 et s.
  18. NDE : « Le manuscrit d'où sont tirées ces explications additionnelles, appartient à la collection appelée Tongshaktchi Sangye Songa, ou les "Archives des Trente-cinq Bouddhas de Confession" comme on les appelle exotériquement. » (voir Tongshaktchi Sangye Songa pour plus de détails). Toutefois, ces personnages, bien qu'on les appelle des Bouddhas dans la religion Bouddhique du Nord, pourraient tout aussi bien être appelés des Richis, des Avatars, etc., car ce ne sont "des Bouddhas ayant précédé Shâkyamouni" que pour les fidèles du Nord qui pratiquent la morale prêchée par Gautama. Ces grands Mahâtmas ou Bouddhas, constituent une propriété commune et universelle ; ce sont des Sages historiques, au moins pour tous les Occultistes qui croient à une telle Hiérarchie de Sages, dont l'existence leur a été prouvée par les érudits de la Fraternité. Ils sont choisis parmi quatre-vingt-dix sept Bouddhas d'un groupe et cinquante-trois d'un autre 1030, personnages imaginaires pour la plupart, qui sont réellement les personnifications des pouvoirs des premiers 1031. Ces "corbeilles" des plus antiques écrits sur "feuilles de palmiers", [III 528] sont tenues très secrètes. A chaque manuscrit est annexé un court résumé de l'histoire de la sous-race à laquelle appartenait le Bouddha-Lha en question. Le manuscrit spécial d'où les fragments qui suivent ont été tirés, puis traduits en un langage plus compréhensible, aurait été, dit-on, copié sur des tables de pierre qui appartenaient à un Bouddha des premiers jours de la Cinquième Race qui aurait été témoin du Déluge et de la submersion des principaux continents de la Race Atlante. Le jour où une grande partie, si ce n'est tout, de ce que donnent les Archives Archaïques sera reconnu correct, n'est pas très éloigné. Alors les Symbologistes modernes acquerront la certitude que même Odin ou le dieu Woden, le Dieu suprême des mythologies allemande et scandinave, est un de ces trente-cinq Bouddhas ; un des premiers, en vérité, car le Continent auquel lui et sa race appartenaient est aussi l'un des premiers, si antique, en effet, qu'à son époque la nature tropicale se trouvait là où sont aujourd'hui les neiges éternelles et que l'on pouvait presque aller à pieds secs, de la Norvège en passant par l'Islande et le Grœnland, jusqu'aux territoires qui entourent actuellement la baie d'Hudson », La Doctrine Secrète, III, pp.528-529
  19. Exode, XI
  20. Feu le Brahmachâri Bawa, Yogi d'un grand renom et d'une grande sainteté a écrit : "D'importants ouvrages sur l'Ashtar Vidya et sur d'autres sciences de ce genre furent à différentes époques écrits dans les langues qui existaient alors d'après les originaux sanscrits. Mais ces ouvrages, de même que les originaux sanscrits, furent perdus à l'époque du déluge partiel qui inonda notre pays". (Theosophist de juin 1880, "Choses que connaissent les Aryens".) Pour l'Agnyastra, voyez les Specimens of the Hindu Theatre, de Wilson, I, 297.
  21. Bêtes merveilleuses créées artificiellement, semblables sous certains rapports à la création de Frankenstein, qui parlaient et prévenaient leurs maîtres de tout danger imminent. Le maître était un "Magicien Noir", l'animal mécanique était animé par un Djin, un Elémental, d'après les récits. Seul, le sang d'un homme pur pouvait le détruire. Voyez le Vol. IV, Section XI, "La Science et la Doctrine Secrète comparées".
  22. Les quatre Dieux Karmiques, appelés dans les STANCES les Quatre Mahârâjahs.
  23. NDE : Dans l'ancienne édition, II, pp. 424-428. Dans l'édition française, III, pp.529-534)
  24. NDE : Ce passage est un commentaire d'EzéchielXXVIII, 19. Pour une exégèse complète, voir l'article Guerre dans le Ciel.
  25. EzéchielXXXI, 16-17. Le seul Pharaon que la Bible nous représente comme s'abîmant dans la mer Rouge, est celui qui poursuivit les Israélites et dont le nom resta inconnu, sans doute pour d'excellentes raisons, cette histoire fut certainement tirée de la légende Atlantéenne.
  26. Ezéchiel, XXVIII, 13-14.
  27. Ezéchiel, XXXI, 3-9.
  28. Vishnou Pourâna, I, XV.
  29. Ceci est de l'allégorie pure. Les Eaux sont un symbole de Sagesse et de Savoir occulte – Hermès représentait la Science Sacrée sous le symbole du Feu ; les Initiés du Nord la représentaient sous celui de l'Eau. Celle-ci est la production de Nara, "l'Esprit de Dieu", ou plutôt Paramâtman, "l'Ame Suprême", dit Khulluka Bhatta : Nârâyana, voulant dire "celui qui demeure dans l'abîme" ou est plongé dans les Eaux de Sagesse, "l'eau étant le corps de Nara" (Vayou Pourâna). C'est ce qui fit dire que pendant 10.000 ans ils restèrent dans les austérités "dans le – vaste océan" et c'est pour cela qu'on les représente émergeant de son sein. Ea, le Dieu de Sagesse, est le "Poisson Sublime" et Dagon ou Oannès est l'Homme-Poisson Chaldéen, qui émerge du sein des Eaux pour éliminer la Sagesse.
  30. NDE : Dans l'ancienne édition, II, pp.494-495. Dans l'édition française, IV, pp.59-61