Aspirant.


Travail préalable

Les qualités de l’aspirant

Les étudiants doivent se rappeler que la dévotion au Sentier ou au Maître ne suffit pas. Les Grands Etres cherchent des collaborateurs intelligents, beaucoup plus qu'ils ne souhaitent une dévotion à leur personnalité ; l'étudiant qui poursuit sa route avec indépendance à la lumière de sa propre âme leur semble être un instrument plus sûr qu'un dévot fanatique. La lumière de son âme révélera à l'aspirant sérieux l'unité qui sous-tend tous les groupes et lui permet d'éliminer le poison de l'intolérance qui entache et entrave tant de gens. Elle lui fera reconnaître les éléments spirituels fondamentaux qui guident les pas de l'humanité ; elle l'obligera à ne pas tenir compte de l'intolérance, du fanatisme et de la séparativité qui caractérisent les petits esprits et les débutants sur le Sentier ; elle l'aidera à les aimer si bien qu'ils commenceront à voir plus juste et à élargir leur horizon.

Elle lui permettra d'apprécier exactement la valeur ésotérique du service et lui apprendra avant tout à être inoffensif ; ce qui est la qualité dominante de tous les fils de Dieu. Il s'agit d'être inoffensif en ne prononçant aucun mot qui puisse faire du mal à une autre personne, en n'ayant aucune pensée qui puisse empoisonner ou produire un malentendu, en n'accomplissant aucune action pouvant le moins du monde blesser autrui. Voilà la principale vertu qui permet à l'étudiant de l'ésotérisme de fouler avec sécurité le difficile sentier de l'évolution. Lorsque l'accent est mis sur le service dédié à ses compagnons et que la tendance de la force de vie va vers l'extérieur, vers le monde, il n'y a plus alors de danger ; l'aspirant peut en toute sécurité méditer, aspirer et travailler. Ses motifs sont purs ; il cherche à faire passer le centre de son attention de lui-même au groupe. Ainsi la vie de l'âme peut se déverser en lui et s'exprimer en amour envers tous les êtres. Il sait qu'il fait partie d'un tout ; la vie de ce tout peut circuler en lui consciemment, le conduisant à comprendre la fraternité et son unité avec toutes les vies manifestées.

(source : "Extériorisation de la Hiérarchie" d'Alice Bailey, p.17-18)



Aspirant et vol

Il faut veiller à ne pas oublier que le vol dont il est question ne se rapporte pas seulement à l'appropriation de choses tangibles et physiques, mais aussi à l'abstention de vol sur les plans émotif et mental. L'aspirant ne s'approprie rien ; il ne revendique aucuns privilèges émotifs, tels qu'amour ou faveurs, répulsion ou haine, et ne les endosse pas s'ils sont le fait d'autrui. Il écarte également tous bénéfices intellectuels, ne se prévaut pas d'une réputation injustifiée, n'assume pas le devoir d'autrui, ne revendique ni faveur ni popularité ; il s'en tient strictement à ce qui est sien. "Que chaque homme accomplisse son propre dharma" et joue son propre rôle ; c'est l'injonction de l'Orient. En disant : "Occupez-vous de vos propres affaires", l'Occident tente d'enjoindre à chacun de nous de ne pas dérober à autrui l'occasion d'agir droitement, de faire face à ses responsabilités et à accomplir son propre devoir ; elle l'amènera à s'abstenir de s'approprier quoi que ce soit appartenant à son frère dans les trois mondes de l'activité humaine.

(source : "La Lumière de l'Ame" d'Alice Bailey, p.174)


Aspirant et connaissance de soi

La constatation de la place approximative que chacun de nous occupe sur l'échelle de l'évolution et la totalisation de son actif et de son passif, sont parmi les activités les plus utiles que puisse entreprendre celui qui prétend au titre d'aspirant. La compréhension du degré atteint et du pas suivant à faire est essentielle à tout progrès véritable.

(source : "La Lumière de l'Ame" d'Alice Bailey, p.229)


Aspirant et désirs

Quand l'aspirant peut comprendre la place que tient le désir dans sa vie, quand il se rend compte que c'est son corps émotif, ou astral, qui engendre la plus grande partie des difficultés de sa nature inférieure, et quand il peut saisir le côté technique du processus suivi par l'énergie du désir, alors il comprend ce qu'est l'activité du plexus solaire, et il peut entreprendre le grand et double travail du transfert et de la transmutation. Il lui faut transférer l'énergie des centres placés au-dessous du diaphragme, dans ceux qui sont au-dessus, et par ce processus, transmuer et changer l'énergie.

(source : "La Lumière de l'Ame" d'Alice Bailey, p.260)


Développement de l’Aspirant

Les étapes du développement de l'aspirant peuvent s'exprimer comme suit :

Il doit devenir conscient, par le discernement, de l'énergie ou force de son propre Moi inférieur.

Il doit imposer, à ce rythme énergétique, un rythme supérieur, jusqu'à ce que le rythme inférieur soit remplacé par le supérieur et que l'ancienne méthode d'exprimer l'énergie disparaisse complètement.

Il lui est ensuite permis, par des réalisations s'élargissant graduellement, de contacter et d'employer, sous direction, certaines formes d'énergie de groupe, jusqu'à ce qu'arrive le moment où il est en état d'utiliser scientifiquement la force planétaire. Le temps qu'il faut pour atteindre ce stade final dépend entièrement des progrès qu'il fait au service de sa race et dans le développement des pouvoirs de son âme qui sont l'enchaînement logique de l'épanouissement spirituel.

(source : "Initiation Humaine et Solaire" d'Alice Bailey, p.88-89)




… l'aspirant a principalement trois choses à faire lorsqu'il se prépare à l'initiation :

Etre maître de chaque activité de sa triple nature inférieure. Ceci implique l'application d'énergie intelligente à chaque atome de ses trois enveloppes, physique, astrale et mentale. C'est littéralement le rayonnement de Brahma ou troisième aspect du Dieu intérieur.

Etre maître de ses paroles, à chaque minute de chaque jour. C'est bien facile à dire, mais combien difficile à mettre en pratique. Celui qui y parvient, avance rapidement vers la libération. Ceci ne s'applique pas du tout à la réticence, à l'humeur morose, au silence et au mutisme qui caractérisent souvent les natures peu évoluées et qui ne démontrent en réalité qu'une incapacité de s'exprimer. Il s'agit ici de l'emploi judicieux des mots pour atteindre certains buts ; d'économiser l'énergie de la parole lorsque celle-ci n'est pas expressément nécessaire, ce qui est une chose toute différente. Ceci implique une compréhension des cycles, de l'opportunité de la parole ou du silence ; cela présuppose une connaissance du pouvoir du son et des effets produits par la parole ; cela implique une appréhension directe des forces constructives de la nature et leur juste manipulation, et se base sur une capacité de manier la matière mentale et de la mettre en mouvement afin de produire dans la matière physique des résultats en rapport avec le dessein clairement défini du Dieu intérieur. C'est le rayonnement du second aspect du Moi, de Vishnou ou aspect des bâtisseurs de formes, qui est la caractéristique principale de l'Ego sur son propre plan. Il serait bon de réfléchir à cela.

Méditer et réaliser ainsi le dessein de l'Ego. En méditant de la sorte le premier aspect acquiert peu à peu une prédominance de plus en plus grande, et la volonté consciente du Dieu intérieur peut se faire sentir sur le plan physique.

Les trois activités de l'aspirant doivent se poursuivre parallèlement et on remarquera que la seconde dérive de la première, et se manifeste comme énergie sur le plan physique. Ce n'est que lorsque l'aspirant aura fait de réels progrès dans les trois domaines que le premier des Grands Mots lui sera confié.

(source : "Initiation Humaine et Solaire" d'Alice Bailey, p.141)


Les trois objectifs de l’aspirant

Pendant la période où l'homme est en probation, il est supposé développer trois choses :

La capacité de contacter son groupe, ou en d'autres mots, d'être sensible à la vibration du groupe dont un Maître particulier est le point focal. Au commencement, ce contact se produit de temps en temps et à de rares intervalles. Durant la première partie de sa probation, pendant qu'il est en observation, il peut seulement sentir et maintenir la vibration du groupe (qui est la vibration du Maître) pour un très bref instant. A un certain moment d'élévation, il sera relié avec le Maître et avec le groupe, son être entier sera inondé par cette haute vibration, et soulevé dans le jaillissement de la couleur de son groupe. Ensuite il se détendra, se relâchera et perdra le contact. Ses corps ne sont pas assez épurés et sa vibration est trop instable pour être longtemps maintenue.

Mais à mesure que le temps progresse, (et plus ou moins vite suivant la ferme volonté de l'étudiant) la fréquence des moments de contact augmente ; il peut maintenir la vibration un peu plus longtemps et ne retourne pas à la normale avec autant de facilité. Le temps vient ensuite où il peut lui être accordé la possibilité de conserver le contact avec plus de stabilité, et il passe alors au second stade.

La seconde chose que l'étudiant est supposé devoir développer sur le sentier de probation est la faculté de pensée abstraite, ou le pouvoir de se relier avec le mental supérieur, via le corps Causal.

Il doit apprendre à contacter le mental inférieur simplement comme un instrument par lequel il peut atteindre le supérieur et le transcender ainsi, jusqu'à ce qu'il devienne polarisé dans le corps Causal. Ensuite, par l'intermédiaire du corps Causal, il se relie avec les niveaux abstraits. Jusqu'à ce qu'il puisse faire ceci, il ne peut réellement pas contacter le Maître, car ainsi qu'il vous a été dit, l'étudiant doit s'élever de son monde (l'inférieur), dans Leur monde (le supérieur).

(…) le travail du novice consiste à accorder sa vibration à celle de son Maître, à purifier ses trois corps inférieurs afin qu'ils ne forment aucun obstacle à ce contact, et à dominer ainsi son mental inférieur pour qu'il ne constitue pas plus longtemps une barrière à l'influx de lumière descendant du triple Esprit. Il lui est ainsi permis de contacter cette Triade et, sur le sous-plan du mental supérieur, le groupe auquel il

appartient de plein droit et de par son karma. Tout ceci est amené à bonne fin par la méditation et il n'existe pas d'autres moyens pour atteindre ces buts.

La troisième chose que le novice doit faire est de s'équiper émotionnellement et mentalement, de concevoir et de prouver qu'il a quelque peu à donner au groupe avec lequel il est ésotériquement affilié. Réfléchissez que trop d'accentuation est quelquefois mise sur ce que l'étudiant obtiendra quand il deviendra un disciple accepté ou novice. Je vous dis ici très sérieusement que ces désirs ne seront pas accomplis jusqu'à ce que l'étudiant ait quelque peu à donner, et quelque chose à apporter qui augmentera la beauté du groupe, qui améliorera l'équipement disponible que le Maître recherche pour aider la race et qui augmentera la richesse de la couleur du groupe. Ceci peut être mené à bonne fin de deux façons qui agissent mutuellement :

Par l'équipement déterminé, à travers l'étude et l'application de la capacité des corps émotionnel et mental.

Par l'utilisation de cet équipement dans le service de la race sur le plan physique, démontrant par là aux yeux de la Hiérarchie vigilante que l'élève a quelque chose à donner. Il doit montrer que son seul désir est d'être un bienfaiteur et de servir, plutôt que de chercher à prendre et à gagner quelque chose pour lui-même. Cette vie d'acquérir dans le but de donner doit avoir comme stimulants les idéaux contactés dans la méditation, et pour inspiration ces déversements venant des niveaux mentals supérieurs et des niveaux bouddhiques, qui sont le résultat de la méditation occulte.

Quand ces trois résultats sont obtenus et quand la haute vibration contactée est plus fréquente et plus stable, le novice fait alors le prochain pas en avant, et devient un disciple accepté.

(source : "Lettres sur la Méditation Occulte" d'Alice Bailey, p.262-264. Voir aussi Disciple accepté.


Les deux stades de développement

Les deux stades de développement auxquels l'aspirant purifié et sérieux est conduit par l'égo, sont :

La clarté. La lumière dans la tête n'est au début qu'une étincelle qui, attisée, devient une flamme illuminant toutes choses et constamment avivée par l'action d'en haut. Cette réalisation est progressive (voir le sutra précédent) et dépend de l'assiduité apportée à l'entraînement, à la méditation et au service sérieusement accompli.

L'illumination. Le flux croissant d'énergie ignée qui d'en haut se déverse, amplifie constamment la "lumière dans la tête", ou l'éclat rayonnant qui se trouve dans le cerveau non loin de la glande pinéale. C'est au système réduit de l'homme triple en manifestation, ce qu'est le soleil physique au système solaire. Cette lumière se développe enfin en un flamboiement de gloire et l'homme devient un "fils de lumière" ou un "soleil de justice". Tels furent le Bouddha, le Christ et tous les grands Etres qui atteignirent la réalisation.

(source : "La Lumière de l'Ame" d'Alice Bailey, p.160)




L'enseignement à donner aux aspirants (ceci doit être entrepris dans nos centres d'éducation) concernera le double usage du mental, la nature de l'énergie, l'indication d'un plan de l'évolution n'incluant pas seulement les formes physiques, et, plus tard, un dessein clair et précis pour l'humanité, ainsi que des méthodes de développement des pouvoirs subjectifs et subtils de l'être humain. Cela impliquera une étude de la constitution de l'homme, et la relation entre sa nature triple, inférieure et supérieure, et les trois aspects de la divinité.

(source : "L'Etat de Disciple dans le Nouvel Age II" d'Alice Bailey, p.282)


Aspirant et lumière dans la tête

…lorsque l'aspirant est conscient de la lumière dans la tête et peut l'utiliser à volonté en projetant ses rayons sur tout ce qu'il cherche à connaître, un temps vient où il peut non seulement la braquer vers l'extérieur en direction du champ de connaissance où il fonctionne dans les trois mondes, mais peut encore la tourner vers l'intérieur et la diriger vers le haut, dans les domaines où marchent les saints de Dieu, le grandiose "Nuage des Sagesses". En conséquence, il peut, par son entremise, prendre conscience du monde des Maîtres, des Adeptes et des Initiés, établissant ainsi un contact avec eux en pleine conscience de veille et enregistrant ces contacts au moyen de son dispositif cérébral.

D'où la nécessité, pour chacun de nous, de prendre conscience de sa propre lumière, de fourbir sa lampe et d'utiliser à plein rendement la lumière qui est en lui. Par l'usage et les soins, la puissance de la lumière spirituelle grandit, s'intensifie et se développe en une double fonction.

L'aspirant devient une lumière, ou une lampe placée en un lieu obscur, illuminant la voie à l'intention d'autrui. C'est ainsi seulement que la lumière peut être avivée jusqu'à devenir une flamme. Ce processus de l'illumination d'autrui en étant soi-même une lampe doit toujours précéder la magnifique expérience par laquelle le mystique braque sa lampe et sa lumière sur d'autres domaines et trouve la "voie de l'évasion" menant aux mondes où œuvrent et marchent les Maîtres.

Ce point doit être accentué, car il y a, parmi les étudiants, une trop forte tendance à se mettre en quête des Maîtres, ou de quelque Gourou ou Instructeur qui leur "donneraient" la lumière. Seul peut les trouver celui qui, ayant allumé sa propre lumière et fourbi sa propre lampe, s'est muni par là des moyens lui permettant de pénétrer dans Leur monde.

(source : "La Lumière de l'Ame" d'Alice Bailey, p.263-264)




… il [l’aspirant] doit donc découvrir lui-même l'indication relative à son point de conscience le plus élevé. Je vous demande ici de vous souvenir que le point de conscience n'est pas nécessairement identique au point d'évolution. Un point élevé d'évolution peut être atteint inconsciemment et, fréquemment, le disciple n'a pas vraiment conscience de ce qu'il EST. Il doit se rendre compte consciemment du point qu'il a atteint, avant de savoir réellement quel est le prochain pas qu'il doit franchir consciemment. A ce stade, il lui est présenté une vaste structure de vérité ; son appréciation mentale de ces stades et de ces principes peut être très réelle ; pourtant beaucoup de confusion est possible lorsque le mental concret domine exagérément, comme c'est si souvent le cas. De même, le mental abstrait est actif, et il existe de faibles signes du fonctionnement de l'intuition et des modes plus élevés de connaissance et de prise de conscience. Le disciple passe alors par un stade où il s'approprie tout ce qui est à sa portée ; il cherche à utiliser tout ce qu'il sait ou pressent dans son effort pour avancer, pour se rendre de plus en plus utile et pour franchir la porte de l'initiation.

(source : "L'Etat de Disciple dans le Nouvel Age II" d'Alice Bailey, p.395)


Effets de l’aspirant sur sa personnalité et dans son environnement

A mesure que l'aspirant devient radioactif, à mesure que l'énergie du Dieu intérieur se manifeste dans la personnalité intérieure, les "radiations de chaleur" deviennent si puissantes, qu'elles produisent des résultats très nets dans la personnalité et dans l'environnement. On pourrait énumérer ainsi certains de ces résultats :

Le réseau éthérique, séparant la conscience intérieure physique du cerveau du plan astral, commence à subir un long processus de destruction et les premières "déchirures" du réseau apparaissent. C'est à travers celles-ci que l'étudiant prend conscience des plans inférieurs, devient conscient dans son cerveau physique des événements intérieurs et qu'il peut (s'il est disciple) entrer en contact avec son Ego et (via cet Ego) avec son Gourou. Ceci indique un développement très important.

Le centre supérieur de la tête accroît son activité et devient apte à recevoir des éclairs d'illumination des plans supérieurs. Ceci arrive seulement de temps à autres au début, mais de plus en plus souvent au fil des années et les "déchirures" deviennent plus nombreuses.

Les différents triangles sont vivifiés et poursuivent une activité accrue selon la progression géométrique prévue, tandis que le centre entre les omoplates, point de convergence de certains feux, devient actif. Ceci marque un stade déterminé du processus de transfert des feux dans les centres supérieurs. En gros, cette période de transfert de la chaleur ou de l'énergie des centres intérieurs vers les centres supérieurs peut être divisée en deux parties : premièrement, celle pendant laquelle les centres de la partie inférieure du corps (en dessous du diaphragme) sont transférés aux centres situés dans la partie supérieure du torse. Ces centres du torse sont au nombre de trois, le cœur, la gorge et le centre entre les omoplates. Il faut noter ici que le centre de la gorge est situé dans la partie intérieure de la gorge et appartient en vérité au torse et pas à la tête. Il faut aussi dire ici que le centre situé entre les omoplates n'est pas un centre "sacré", mais qu'il est de nature temporaire et créé par l'aspirant lui-même pendant le processus de transfert.

Le second stade est celui où l'énergie des six centres inférieurs :

La gorge,

Le cœur,

Le plexus solaire,

La rate,

Les organes de génération,

La base de la colonne vertébrale,

sont transférés – dans l'ordre prévu selon le rayon et sous-rayon de l'homme – à leurs correspondances dans le centre de la tête. Ces sept centres de la tête sont le reflet dans le microcosme de ces "demeures préparées dans les Cieux" qui reçoivent l'énergie septuple de la monade. Ce sont les chambres préparées par l'énergie inférieure qui doivent recevoir "l'énergie de l'âme ou énergie psychique supérieure".

La dernière indication qu'il soit possible de donner peut se résumer en ces mots : à mesure que l'aspirant progresse, non seulement il équilibre les paires d'opposés, mais le secret du cœur de son frère lui est révélé. Il devient une force reconnue du monde et il est admis que l'on peut compter sur lui pour servir. Les hommes se tournent vers lui en quête d'aide et assistance dans la ligne reconnue de ses compétences et il commence à faire résonner sa note afin d'être entendu non seulement dans les rangs des hommes mais aussi dans ceux des dévas. Il accomplit ceci, à ce stade, par la plume en littérature, par la parole dans des

conférences et l'enseignement, par la musique, la peinture, l'art. Il atteint le cœur des hommes d'une manière ou d'une autre et devient un aide et serviteur de sa race.

A ce point de notre étude, on pourrait énumérer deux autres caractéristiques. L'aspirant apprécie avec justesse la valeur occulte de l'argent dans le service. Il ne recherche rien pour lui-même excepté ce qui peut l'équiper en vue du travail à faire ; il envisage l'argent, et ce que l'argent peut procurer, comme devant être utilisé pour les autres et comme moyen de mener à leur terme les plans du Maître, dans la mesure où il sent ceux-ci. On apprécie mal la signification occulte de l'argent, et cependant l'un des plus grands critères quant à la position d'un homme sur le sentier de probation est son attitude en ce qui concerne l'argent, et sa manière de manipuler ce que tous les hommes recherchent pour satisfaire leurs désirs. Seul celui qui ne désire rien pour lui-même peut recevoir un don généreux, être un dispensateur des richesses de l'univers. Dans d'autres cas, lorsque les richesses s'accumulent, elles n'apportent que tristesse, détresse et mécontentement.

A ce stade, la vie de l'aspirant devient aussi un "instrument de destruction" dans le sens occulte du terme. Où qu'il aille, s'écoule à travers lui la force des plans supérieurs et de son Dieu intérieur, produisant parfois des résultats étranges sur son environnement. Elle agit en stimulant à la fois le bon et le mauvais. Les Pitris lunaires qui forment le corps de ses frères et son propre corps sont également stimulés, leur activité est accrue et leur pouvoir renforcé. Ce fait est utilisé par Ceux Qui travaillent du côté intérieur pour obtenir certains résultats. C'est aussi ce qui, très souvent, cause la chute temporaire de certaines âmes avancées. Elles ne peuvent pas supporter la force qui se déverse en eux, ou sur eux, et par une stimulation excessive et temporaire de leurs centres et de leurs véhicules, ils s'égarent. Ceci survient dans des groupes aussi bien que chez des individus. Mais inversement, si les Seigneurs lunaires du soi inférieur ont été auparavant subjugués et maîtrisés, alors l'effet de la prise de contact avec cette force et cette énergie est de stimuler la réponse de la conscience du cerveau physique et des centres au contact égoïque. Alors, la force qui autrement serait destructrice devient un facteur de stimulation favorable et bon, qui peut être utilisé par Ceux qui savent, pour conduire l'homme vers de nouvelles illuminations.

(source : "Traité sur le Feu Cosmique" d'Alice Bailey, p.729-732)


(article créé, au moins en partie, à partir de l'"Encyclopédie de l'Ame")

Voir aussi


Notes et références


Les numéros de pages mentionnés pour cet article de l'Encyclopédie de l'Ame sont les numéros de pages de l'édition française. La transposition en numéros de pages de l'édition anglaise de référence interviendra ultérieurement.