Atlantide

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Atlantis. Ce continent fut submergé dans les océans Atlantique et Pacifique, selon les enseignements secrets et Platon.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




Atlantide. Le continent qui fut submergé dans l'océan atlantique, selon l'enseignement occulte et d'après Platon. L'Atlantide fut la demeure de la quatrième race-mère, celle que nous appelons la race des Atlantéens.

(source : "Initiation Humaine et Solaire" d'Alice Bailey)




Ce qui est sûr, c'est que l'Europe fut précédée, non seulement par la dernière île de l'Atlantide, mentionnée par Platon, mais encore par un grand Continent, d'abord divisé, puis fragmenté plus tard, en sept péninsules ou îles (appelés Dvîpas). Ce continent couvrait entièrement le Nord et le Sud des régions de l'Atlantique, ainsi que certaines parties des Régions du Nord et du Sud du Pacifique et comprenait même des îles situées dans l'Océan Indien (des vestiges de la Lémurie). C'est corroboré par les Pourânas Indiennes, par les auteurs Grecs et par les traditions Asiatiques, Perses et Mahométanes ; Wilford, qui confond d'une façon regrettable les légendes des Hindous et des Musulmans l'établit néanmoins clairement[1]. Les faits qu'il expose et les citations qu'il tire des Pourânas, prouvent d'une façon directe et péremptoire que les Aryens Hindous, ainsi que d'autres nations antiques, précédèrent, comme navigateurs, les Phéniciens que l'on représente de nos jours comme ayant été les premiers marins qui aient fait leur apparition après le déluge. Voici ce que nous lisons dans Asiatic Researches.

Dans cette détresse, les races aborigènes qui survécurent [à la guerre entre les Devatâs et les Daityas] élevèrent leurs mains et leurs coeurs vers Bhagavân et s'écrièrent : "Que celui qui est capable de nous délivrer... soit notre roi" ; ils employèrent le mot IT [terme magique que Wilford n'a évidemment pas compris] dont l'écho se répercuta dans tout le pays.[2]

Un violent orage éclata alors, les eaux du Kâlî "s'agitèrent étrangement, puis il jaillit des vagues... un homme, appelé plus tard IT, à la tête d'une armée, et s'écria "abhayam" ou "il n'y a rien à craindre" : puis dispersa les ennemis. "Le Roi IT", explique Wilford "est une incarnation inférieure de Mrîra" – Mrida, probablement une forme de Roudra (?) – qui "rétablit la paix et la prospérité dans tout le Shankha-dvîpa, dans Barbaradêsa, Misra-st'hân et Arva-st'hân, ou l'Arabie", etc.[3].

Il va de soi que si les Pourânas indiennes décrivent des guerres qui ont eu pour théâtre des continents ou des îles situées au-delà de l'Afrique Occidentale, dans l'Océan Atlantique ; si leurs auteurs parlent des Barbares et d'autres peuples comme les Arabes – eux dont on n'a jamais entendu dire qu'ils aient navigué, ou traversé le Kâla-pâni, les Eaux Noires de l'Océan, à l'époque des navigateurs Phéniciens – il en résulte que ces Pourânas doivent être plus anciennes que les Phéniciens, que l'on considère comme ayant vécu 2.000 ou 3.000 ans avant J.-C. En tout cas, leurs traditions doivent avoir été plus anciennes [4], car un Adepte écrit :

Dans ces récits, les Hindous parlent de cette île comme existant et étant très puissante ; cela doit donc avoir été il y a plus de onze mille ans.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, III, 506-508)


Voir aussi


Notes et références

  1. Voyez les volumes VIII, X et XI d'Asiatic Researches.
  2. Op. cit., III, 326.
  3. Ibid.
  4. Voici ce que dit Wilford de la division de l'Atlantide et de Bhârata ou des Indes en confondant les deux exposés et Priyavrata avec Medhâtithi : "Cette division fut faite par Priyavrata... II avait dix fils et son intention était de partager la Terre entière par parties égales... Neptune partagea de la même façon l'Atlantide entre ses dix fils : l'un d'eux eut... l'extrémité de l'Atlantide – qui n'est autre, probablement que l'ancien continent, à l'extrémité duquel se trouve Gadès... Cette Atlantide fut engloutie par un déluge et il semble que nous devons traduire le mot Atlantide par Terre Antédiluvienne, pour gouverner laquelle naquirent dix princes, suivant la mythologie de l'occident [et de l'Orient aussi], dont sept seulement s'assirent sur le trône", Op. cit., (VIII, 286). Quelques personnes pensent aussi que, sur les sept Dvîpas, six furent détruites par un déluge. Wilford est d'avis que ce [le septième] fut "Gadès, qui, probablement, comprenait l'Espagne" ; mais ce fut plutôt l'île de Platon. Op. cit., VIII, 375.